La date du 26 Juillet 2014 restera pour les fans du trio coréen Lunafly, un jour magique !
Lors de leur tournée Européenne organisée par MyMusicTaste, le groupe faisait escale en France après Milan et Bucarest. Cette tournée se clôturait par un dernier concert à Lisbonne le 27 Juillet, autant dire que le programme était chargé !
Revenons donc un instant sur ce samedi incroyable.
Je suis arrivée vers 13h15 en voiture à Covent Garden Studio situé à Epargny. Une petite salle cachée aux yeux de tous. J’étais heureuse d’y venir en voiture et de ne pas avoir à chercher l’endroit avec l’angoisse de me perdre. Heureusement tout de même, le staff avait eu la bonne idée de mettre une petite pancarte « Lunafly » sur un feu rouge non loin de la salle. A cette heure-ci une petite poignée de fans ainsi que le staff de Lunafly France étaient présentes. Ces dernières distribuaient aux nouveaux venus un petit ticket avec un numéro pour leur place dans la file d’attente. Chaque fan avait également droit à des goodies du groupe. Trois éventails pour les tickets normaux et deux posters en plus pour les pass VIP. L’avion du groupe ayant du retard, l’emploi du temps en était quelque peu bousculé et très serré. Mais ils réussirent tout de même à tout faire dans les temps ! Le groupe arriva vêtu de leur costume de scène vers 14h, passant devant les fans en leur adressant quelques signes de mains et sourires et en lançant avec fierté quelques « Bonjour ».
Après un rapide sound-check la presse fut invitée à une table ronde, où chacun avait le droit à une question, en raison du manque de temps. Elle avait lieu dans la salle de concert, une pièce rectangulaire où nous manquions vite d’air. Le concert s’annonçait déjà très chaud !
Le groupe n’avait pas pu se reposer depuis leur arrivée, pourtant ils étaient tous les trois très souriants. Je pense que les réponses ci-dessous vous donnerons une idée du caractère énergique et drôle de ce groupe ainsi que de leur complicité.
(Cette interview sera complétée plus tard. Nous aurons en effet la possibilité d’envoyer d’autres questions au groupe par mail)
– Comment se passe la composition des chansons ?
Sam : Très mal. Nous nous disputons tout le temps. (Je vous rassure il plaisantait, il me semble…). C’est assez difficile car nous ne sommes pas toujours d’accord. Yun et moi nous focalisons sur la guitare et Teo sur les parties clavier.
– Et l’écriture ?
Sam : On commence toujours par former l’histoire de la chanson.
– Quelle chanson écoutez-vous quand vous ne vous sentez pas bien ?
Sam : Il y en a tellement
Teo : (il répond le titre d’une chanson que personne ne connaissait)
(Rires)
Sam : Ils n’ont pas l’air de connaître
Teo : Le générique de Pokémon ! (commence à chanter)
Sam : Comment vous dîtes en français ?
Presse : (Chante le générique version française)
Sam : C’est la même chose qu’en anglais alors (chante la version anglaise). Je vois qu’il y a principalement des filles je ne pense pas que vous regardiez Pokémon…
Presse : Si !
(Surprise du groupe)
Presse : Mais bon on ne regarde plus maintenant.
Sam : Oui nous non plus bien sûr !
– Si vous pouviez travailler avec un artiste, coréen ou étranger, qui serait-il ?
Sam : Il y en a tellement…
Teo : Je voudrais travaillé avec Kendrick Lamar (silence de la presse)
Sam : (rires) Personne ne connait.
Teo : Eminem aussi.
Sam : Et tu feras quoi avec Eminem ? (rires)
Teo : Je veux des groupes de filles.
Yun : J’aimerais travailler avec Eric Clapton
Sam : Ces temps-ci Ed Sheeran est vraiment génial !
Teo : Je veux travailler avec Sam Carter
Sam : Tu veux travailler avec moi ? Ok. Que penses-tu des Pussycat Dolls ? On peut danser comme elles !
Yun : Non
Teo Lady Gaga !
Sam : On pourrait portait des vêtements fabriqués avec de la viande. (rires) Désolés. Nous avons quand même répondu sérieusement avec Ed Sheeran par exemple, oubliez juste le reste ! (rires collectif)
– Vous vous essayez souvent à de nouveaux styles à chaque retour. Quel style musical voudriez-vous essayer la prochaine fois ?
Sam : Nous avons déjà enregistré la prochaine chanson donc nous savons quel style se sera.
– Quel genre de musique est-ce dans ce cas ?
Teo : Rap ? Hip-hop ?
Sam : Ce sera assez similaire à notre premier album. Avec quelques influences acoustique mais un peu plus… il y a plus de cordes ce qui donne un côté un peu plus jazzy que ce que nous avions fait avant. Ca sonnera donc un peu plus sophistiqué qu’avant. Il y a toujours le côté acoustique et… Je pense que la prochaine chanson sera la meilleure que nous avons faite !
– Qu’est-ce qui vous a donné envie de devenir chanteur ?
Teo : Ça avait l’air amusant.
Sam : Je ne sais pas vraiment, c’est venu assez naturellement. Je ne me suis jamais dit que j’allai devenir chanteur.
Teo : Non en fait je voulais donner du bonheur aux gens.
Yun : En fait j’étais plus intéressé par le sport étant plus jeune mais je me suis tourné naturellement vers la musique.
– Quel est votre meilleur souvenir ?
Sam : Notre premier concert au Japon. Nous étions très mauvais à ce moment-là mais c’est génial. Depuis ce concert nous avons appris beaucoup de chose et on continue à travailler pour devenir meilleurs.
Ils expliquèrent également qu’ils étaient déçus de ne pas avoir plus de temps en France et qu’ils n’étaient pas sûrs de pouvoir visiter quoique ce soit en France avec leur concert le lendemain à Lisbonne. Ils ont également expliqué qu’ils avaient commencé à tourner leur prochain MV dans les différentes villes d’Europe où ils ont donné un concert. (A surveiller donc !)
Sam : Plus d’autres questions ?
Les garçons étaient prêts à répondre à plus de questions mais nous avions eu des instructions, une question seulement par personnes. Règle que l’une des journalistes s’empressa de leur expliquer. Ils n’étaient visiblement pas au courant.
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La mini conférence se termina donc rapidement et arrivée dehors le fan staff de Lunafly commençait à organiser la file d’attente. Quelques minutes plus tard les quelques 150 fans entraient dans la salle. Parmi ces fans certaines avaient fait le trajet depuis l’Allemagne, l’Espagne, le Danemark ou encore le Canada pour rencontrer le groupe. Dans un espace aussi étroit, tout le monde était heureux. Peu importe où vous étiez, vous n’étiez pas loin de la scène !
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MERCI aux organisateurs de @BISHI BISHI
