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[Interview] Rencontre avec SPYAIR juste avant leur concert à Paris !

by tenshi41

Le 25 mars, veille du concert de SPYAIR à Paris, notre équipe a eu l’occasion de rencontrer le groupe pour une interview.

SPYAIR est un groupe japonais qui a débuté sa carrière en 2005, et qui désormais essaye de franchir les frontières du Japon pour conquérir un nouveau public. Découvrez sans plus attendre leurs réponses à nos questions, ainsi que des photos HD comme promis 😉

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Quand avez-vous commencé à étudier la musique ? Comment avez-vous décidé de créer « SPYAIR » ?

Kenta : Moi, Momiken et Ike nous faisions partie d’un autre groupe avant. De son côté UZ faisait aussi partie d’un groupe. En 2005, l’activité de ces deux groupes n’était pas bonne et a continué de se dégrader. Nous avons donc décidé d’en parler entre nous, et de former une nouvelle entité, un nouveau groupe dans le but de continuer de développer cette activité musicale et en quelque sorte de repartir à zéro.

Pour vos futurs auditeurs, comment décrieriez-vous votre musique ?

SPYAIR : C’est compliqué. Vraiment compliqué…
Ike : C’est très complexe comme question. Très honnêtement, je pense que c’est que nous n’avons pas envie de passer par les mots, et d’avoir à expliquer notre genre par des mots. C’est pour cela que nous faisons plein de concerts.
Kenta : On préférerait même que ce soit les auditeurs, nos fans, qui nous disent « nous on perçoit votre musique comme ça ».

Quel morceau décrit le mieux votre musique ?

Ike : « Imagination », au Japon c’est notre chanson qui est la plus connue et la plus écoutée.
UZ : « Genjou Destruction », je pense que c’est celle qui nous représente le plus.

D’où vient votre inspiration ? Est-ce qu’un artiste en particulier vous inspire ?

UZ : Je pense que c’est B’z actuellement. Ce groupe est très connu et ils remplissent des stades très facilement. On voudrait devenir comme eux.

Qui fait quoi lors de la création de nouvelles chansons ? Qui se charge d’écrire les chansons dans le groupe ?

UZ : Les morceaux sont tous composés par moi. Et Momiken s’occupe de l’écriture des paroles.

Après le Tokyo Crazy Kawaii à Paris en 2013, vous revenez à Paris pour une toute première date en tête d’affiche ! Êtes-vous pressés de rencontrer un public venu tout spécialement pour vous ?

Ike : Nous sommes super contents de pouvoir faire ce concert en one-man, avec des gens qui viennent juste pour nous. C’est un des objectifs que nous avions.
Lorsque nous sommes venus au Tokyo Crazy Kawaii à Paris en 2013, nous avons pu voir qu’il y avait des gens vraiment à fond, qui s’amusaient beaucoup et qui étaient presque comme des fous pendant le live. Cette fois nous avons hâte de voir comment ça va se passer, comment le public va réagir en venant nous voir que nous. Ça nous intrigue et nous sommes aussi très impatients.

Vous avez fait une pause de 2 ans dans votre carrière. Pensez-vous que cela se ressent dans votre musique, que vous avez acquis plus d’expérience personnelle pour écrire et composer ?

Ike : Tout d’abord, l’une de ces deux années a servi à préparer l’album « 4 » qui est sorti récemment.
Pendant notre première année de pause, c’était un an sans activité musicale. Nous nous sommes alors rendus compte de l’importance de la musique dans notre vie, mais aussi le fait d’être en groupe et de jouer en groupe. Nous avons repris conscience de ce que représente SPYAIR. Cette prise de conscience nous a amené à prendre encore plus soin de cette activité et d’évoluer. Ça nous a donné envie d’être plus soudés, et d’aller encore plus loin.

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Pour chacun d’entre vous, quel a été le moment de votre carrière qui vous a le plus marqué ?

UZ : Notre premier concert dans une salle de 200 personnes au Japon, c’était un concert en One-man. C’est le concert pour lequel j’ai eu le plus d’excitation et celui qui me reste le plus en mémoire. Mon objectif maintenant c’est de retrouver le même degré d’excitation et d’impatience. C’est ce que je recherche à chaque concert.

Ike : Pour moi, c’est notre premier festival en Corée du Sud. C’était notre premier grand festival en dehors du Japon. Nous étions sur une grande scène, qui était la scène principale. C’était probablement une des plus grandes scènes de festival au monde. Au début il n’y avait que deux ou trois rangées de personnes qui sont venus nous écouter vu que nous n’étions pas très connus en dehors du Japon.
Au fur-et-à-mesure que nous jouions, les gens se sont avancés et le nombre de rangées a augmenté. Avec notre musique nous avons réussi à attirer les gens. Ça a été très marquant pour nous puisque c’est là que nous avons pris conscience que, même si nous sommes un groupe japonais et que nous chantons en japonais, notre musique peut traverser les frontières et être appréciée en dehors du Japon. C’était un moment très fort.

Kenta : C’était la première fois que nous sommes montés sur scène à 4, c’était même avant que nous trouvions le nom de groupe SPYAIR. On a fait une scène tous les 4 et nous étions très stressés. UZ n’avait pas réussi à dormir la veille, on avait envie de vomir. Mais c’est la première fois que nous avons vraiment joués tous ensemble. Pour moi c’est l’événement qui a vraiment marqué le début de notre carrière.

Momiken : Un jour nous avons décidé de participer à un concours pour tester notre niveau. Du coup, on s’était entraînés vraiment tous les jours comme si on faisait partie d’un club de lycée. Notre objectif s’était vraiment de gagner. Le jour J on a eu des problèmes avec le matériel de UZ. Du coup il s’est enfermé dans les toilettes en disant que s’ils perdaient se serait de sa faute. Comme le but pour cette fois-là c’était de gagner, chacun de nous se disait “si je fais une erreur c’est à cause de moi qu’on va perdre”. Et c’était très intéressant comme expérience vu que ce n’est pas une expérience que tout le monde rencontre. On avait l’impression d’être une équipe de sport avec tout le stress.
Au final on est arrivés deuxième, et Ike et UZ étaient très agacés parce qu’ils se disaient que s’il n’y avait pas eu ça ils auraient pu gagner.

Ike : On serait vraiment arrivés premier sinon !

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Quelle est la prochaine étape dans votre carrière ?

UZ : Aujourd’hui notre objectif c’est de faire le Tokyo Dome. Ça n’arrivera pas tout de suite, mais on se donne un peu de temps. Et c’est vraiment notre objectif.

Y’a-t-il des artistes avec lesquels vous aimeriez travailler ?

Ike : Bien sûr ! Il y en a beaucoup.
UZ : Si on parle d’artiste français… Justice ! Que Justice remix un de nos morceaux ce serait vraiment la classe !

Qu’est-ce que vous aimez faire en dehors de la musique ? D’autres passe-temps ?

Ike : Nous aimons tous des choses différentes. Pour moi c’est la pêche.
Momiken : Faire du shopping. (rires) Et regarder des films.
UZ : Le surf.
Kenta : Les jeux vidéo.

Avez-vous eu le temps de visiter Paris ? Est-ce qu’il y a d’autres villes dans le monde que vous aimeriez visiter ?

Momiken : Aujourd’hui, ce matin nous avons fait du shopping.
Ike : J’aimerais aller en Allemagne. Faire une tournée européenne ce serait l’idéal, pour passer par plein de villes. Je voudrais aller en Allemagne parce qu’il y a beaucoup de matériel de son qui est fabriqué là-bas. Mon micro par exemple a été fabriqué en Allemagne.

Est-ce que vous avez un message pour vos fans qui vont venir au concert ?

SPYAIR : Nous sommes à la veille du concert. Nous avons à la fois hâte d’y être mais nous avons aussi beaucoup d’appréhension. Mais ce qui est sûr c’est ce que nous allons créer ce concert tous ensemble. On compte sur vous pour une belle collaboration et pour que nous réussissions à créer cet événement tous ensemble.
Merci beaucoup !

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Merci aux membres de SPYAIR pour leur bonne humeur et cette superbe interview, ainsi qu’au staff japonais et au staff de Japan FM.

Vous pouvez les suivre sur :

Site officiel : http://www.spyair.net/

Facebook : SPYAIR

Twitter : @SPYAIRSTAFF

Youtube : SPYAIR Official YouTube Channel

Remerciements : Japan FM

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