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On vous l’avait promis, voici aujourd’hui le compte-rendu d’une autre rencontre que nous avons pu faire cette année à Japan Expo 18ème impact ! Si vous avez jeté un oeil à nos articles sur les premières journées du festival à Villepinte (jeudi et vendredi), vous les avez donc déjà aperçu… Vous allez pouvoir découvrir plus en détails les suga/es, que l’équipe de CKJ a pu rencontré lors d’une table ronde réservée à la presse, et pendant laquelle les quatre filles du groupe se sont livrées pendant plus d’une demi-heure.
Voici le compte rendu complet :
Tout d’abord, merci pour cette interview ! Le public français ne vous connait pas encore, est-ce que vous pourriez vous présenter chacune votre tour ?
Mayo : Je m’appelle Mayo. Je suis la bassiste et je m’occupe aussi des tenues de scène.
Chihiro : Je suis Chihiro, je suis à la batterie. Je suis aussi la leader du groupe.
Noah : Je m’appelle Noah et je suis la chanteuse.
Nami : Je suis Nami et je suis guitariste.
Vous avez commencé vos carrières comme mannequins pour des magazines, qu’est-ce qui vous a décidé à vous lancer dans la musique ?
Chihiro : À la base, on était deux à déjà faire de la musique, mais les groupes se sont arrêtés, et comme on aimait toutes les quatre la musique, on a décidé de fonder le groupe.
Pouvez-vous expliquer le sens de votre nom de groupe « suga/es » ?
Chihiro : Comme on l’évoqué, nous étions des mannequins et au niveau du physique, on a l’air toutes mignonnes, mais on a chacune une personnalité différente. C’est pour ça qu’on a pas trop ce coté ‘sucré’ [ndlr : en référence à ‘sugar’, d’où vient leur nom et ‘suga/es’ qui se prononce ‘sugarless’ et qui signifie donc ‘sans sucre’ en anglais]. On est pas sucré en fait, et c’est dans ce sens-là qu’on a choisi notre nom.
Quels sont les artistes qui vous inspirent ?
Mayo : Moi ce serait RADWIMPS.
Chihiro : La première fois où j’ai vraiment accroché à de la musique de groupe, c’est en écoutant Scandal, et depuis plus récemment j’écoute UVERworld.
Noah : Moi je préfère les musiques de la génération de mon père. (rires)
Nami : Ma mère écoute beaucoup de chansons de groupes japonais, depuis toute petite j’en écoute aussi du coup. Mais depuis plus récemment j’écoute The Oral Ciragettes.
Est-ce que vous continuez d’être mannequins en parallèle ou vous allez faire seulement de la musique à partir de maintenant ?
Mayo : Deux d’entre nous sommes toujours étudiantes, et du coup avec Chihiro on fait encore un petit peu de mannequinat.
Pouvez-vous nous expliquer chacune depuis combien de temps vous jouez de vos instruments et depuis quand vous faites de la musique ?
Mayo : Moi, cela fait deux ans et demi que j’ai commencé la basse. En tant que suga/es, ça fait donc seulement un an que je me consacre à la musique.
Chihiro : J’ai commencé la musique très tôt ! À trois ans, je disais du piano, au collège j’étais dans une sorte de fanfare où je faisais de la batterie, c’est à ce moment-là d’ailleurs que j’ai commencé la batterie, et au lycée j’avais aussi un groupe. suga/es c’est donc mon troisième groupe.
Noah : Moi j’ai commencé à 10 ans et j’ai fais de la musique pendant 5 ans. J’ai ensuite eu moi aussi mon groupe, qui s’est séparé, donc suga/es est mon deuxième groupe.
Nami : Comme Mayo, cela fait deux ans et demi pour moi. Mais c’est à partir du moment où nous avons fondé suga/es que j’ai commencé sérieusement à jouer.
Vous êtes devenues populaires très vite et avez rapidement joué devant des milliers de personnes, est-ce que vous pensiez arriver aussi loin aussi vite dans votre carrière ?
Mayo : Non, on ne s’y attendait pas du tout ! Rien que d’avoir fait des concerts sur les mêmes scènes que des artistes très connus et qu’on aime beaucoup, pour nous c’est une sorte de rêve qu’on a réalisé.
Vous faites principalement du rock, est-ce qu’un jour vous aimeriez ajouter d’autres styles à votre musique ?
Chihiro : Pour le moment on veut vraiment rester dans le rock, on arrive pas à imaginer autre chose !
Quel est votre meilleur souvenir en tant que groupe ?
Noah : Comme nous n’existons pas depuis longtemps, nous jouons sur scène à peu près une fois par mois, ce qui est peu. Parmi tous nos concerts, chaque date est très intense, chaque expérience est un pas en avant.
Six mois après la formation de votre groupe, vous avez eu l’honneur de tenir un live durant le célèbre festival organisé par le groupe Silent Siren, qu’est-ce que cela vous a fait ?
Mayo : Pour nous c’était vraiment un rêve ! Silent Siren c’est comme des modèles et on a appris beaucoup de choses d’elles. Comme ce sont des modèles, elles ont beaucoup d’expérience et on a aussi pu voir comment elles gèrent leur expérience pendant ce concert.
Qu’est-ce que vous avez pensé de votre premier concert à Japan Expo et des fans français ?
Nami : En fait, on était assez stressé parce que c’était notre tout premier concert à l’étranger. Donc faire un concert devant autant de personnes, on ne savait pas comment on allait être acceptées. Au final, le public a été très chaleureux alors on est vraiment contentes.
C’était donc votre premier concert à l’étranger, est-ce que vous avez changé quelque chose dans votre façon d’appréhender le public par rapport au Japon ?
Noah : On a quasiment fait la même chose qu’au Japon, mais la grande différence reste le public ; comme on a pas joué devant des Japonais on a pas pu parler aussi longtemps, donc on s’est plus concentrées sur la musique pour faire passer nos messages.
Quelle est la différence qui vous a le plus marqué entre le public japonais et le public français ?
Nami : La grande différence c’est qu’au Japon le public met un petit peu de temps à s’échauffer, alors qu’ici les gens sont rapides, et commencent à crier sans qu’on ait besoin de faire quelque chose, et on trouve ça extraordinaire !
Avez-vous un message pour les fans qui vous ont découvert à Japan Expo ?
Chihiro : Pendant la séance de dédicaces qu’on a tenu, j’étais vraiment surprise de voir que beaucoup de fans français, qui ne parlaient donc pas forcément japonais, sont venus nous voir et ont essayé de nous parler en japonais, et on a quand même pu avoir des conversations. Et ça nous a vraiment étonné, c’était extraordinaire !
Sur le festival, vous allez passer sur scène avec les Kamitsuki. Est-ce que vous connaissiez déjà ce groupe avant, et aimeriez-vous rencontrer d’autres artistes programmés sur le festival cette année ?
Nami : Non, on ne les connaissait pas du tout mais en les rencontrant on a fait quelques répétitions ensemble et on a vraiment beaucoup aimé !
Est-ce que ça vous plairait un jour de collaborer avec un artiste étranger ? Auriez-vous des exemples à donner ?
Noah : Oui, tout le monde ! Même des groupes de lycéens, ou des artistes avec plein de styles différents ! (rires)
Justement en tant qu’anciennes mannequins, que vous inspire votre venue à Paris, capitale mondiale de la mode ? Préférez-vous la mode française ou japonaise ?
Mayo : Avant, j’étais dans une école de mode. Et après avoir fini cette école, je m’intéressais toujours à la mode, comme la mode française, parisienne etc. J’ai toujours beaucoup aimé ! Paris en tant que telle est aussi une très belle ville, donc c’est vraiment un rêve pour moi d’être ici. Mais après, la mode japonaise est aussi très particulière, et aussi ce qui tourne autour de la culture nippone. Du coup les deux modes sont très intéressantes et très importantes.
Avez-vous déjà eu l’occasion de vous balader dans Paris, et qu’avez-vous pu y voir ? Et qu’avez-vous pu gouter en terme de nourriture ?
Mayo : On a pas encore eu l’occasion, mais on ira visiter demain. Mais on adorerait gouter les macarons ! (rires)
Noah fête son anniversaire demain, qu’est-ce que ça vous fait de fêter votre anniversaire en France ?
Noah : Forcément, je suis hyper heureuse ! C’est notre première fois en France, et aussi à l’étranger, alors fêter mon anniversaire ici avec les suga/es et pouvoir être sur scène, c’est vraiment super ! J’aime aussi beaucoup le pain, donc c’est parfait pour moi de fêter ça ici ! (rires)
Justement, quelles sont vos impression de la France par rapport à l’image que vous en aviez avant ?
Chihiro : On avait vraiment l’image de la France comme étant un pays avec de très beaux paysages, et une mode qui est vraiment au top. On voyait aussi la France comme un pays très ouvert à la culture japonaise.
Vous venez dans le cadre de Japan Exo, un festival sur la culture japonaise (manga, jeux vidéos, animes…), aimez-vous chacune quelque chose en particulier parmi ces aspects de la culture nippone ?
Mayo : J’étais très excitée parce que j’aime beaucoup les jeux vidéos, en particulier ceux de chez Nintendo. Donc j’aime beaucoup Zelda, Fire Emblem, Tokyo Ghoul etc.
Chihiro : En ce moment je ne regarde plus trop d’animes mais quand j’étais petite j’adorais Cardraptor Sakura.
Noah : J’adore Super Mario Bros !
Nami : Moi je regarde Tokyo Ghoul !
Justement, après avoir gouté à la France, dans quel autre pays aimeriez-vous aller pour un concert ?
Mayo : À la base, on a toujours voulu aller à Hawaï ! (rires) Mais en venant ici, j’ai vraiment été étonnée de l’accueil des gens, du coup ça me donne encore plus envie de découvrir tout un tas d’autres pays !
Pour votre premier gros concert, vous avez joué dans la célèbre salle du Zepp DiverCity à Odaiba (Tokyo), ce qui est une prouesse, dans quelle salle voudriez-vous le plus jouer ? Comme le Nippon Budokan, le Tokyo Dome…
Mayo : On aimerait vraiment maintenant jouer au Nippon Budokan !
Noah : Oui, parce qu’en tant qu’artistes c’est vraiment une étape importante.
Après Japan Expo, quel est votre prochain objectif ?
Noah : En octobre, on entame notre première tournée en solo.
Avez-vous déjà de futurs projets de programmés ?
Noah : On va commencer notre tournée solo en octobre, donc jusque-là on veut vraiment s’entrainer le plus possible et essayer de voir si on peut sortir une nouvelle chanson.
Du coup, en dehors de la musique, des animes, mangas et jeux vidéo, est-ce que vous avez des hobbies ?
Mayo : J’aime beaucoup la mode, comme c’est moi qui fait les tenues des membres, j’aime aussi les animes, les mangas et écouter de la musique ! Je sais aussi siffler [des airs et des notes très hautes] ! (rires)
Chihiro : En ce moment, j’aime beaucoup prendre des photos, donc j’aime bien m’occuper des réseaux sociaux. J’aime aussi cuisiner, j’ai même fait les bentos [ndlr : petites boites-repas] pour les autres membres hier. Sinon je m’occupe aussi des coiffures des filles, et donc j’aime bien qu’on nous laisse tout gérer comme les habits, les cheveux etc.
Noah : Moi j’aime beaucoup aller dans les aquariums, j’y vais même toute seule comme j’adore ça. Et sinon je parle beaucoup ! (rires)
Nami : J’aime beaucoup aller dans des cafés, je peux en visiter jusqu’à deux à trois différents par jour. J’aimerais beaucoup faire ça à Paris aussi, donc si j’ai le temps demain j’irais dans des cafés ! Et sinon, j’aime beaucoup la musique, donc je vais souvent à des concerts, même pour voir de petits groupes.
Auriez-vous un message au public français pour terminer cette interview ?
Noah : Nous sommes très contentes d’être à Japan Expo et en France, merci beaucoup à vous tous, nous sommes les suga/es !
suga/es : Bye bye ! Merci ! [ndlr : en français]
Merci au staff de Japan Expo pour cette interview,
ainsi qu’aux suga/es et leur équipe pour avoir pris
du temps pour répondre à toutes nos questions !