Si la K-Pop et les dramas font partie des aspects les plus populaires de la culture sud-coréenne dans le monde entier, un tout autre art rencontre un vif succès en Occident : la cuisine !
La Fête de la K-Food, qui a eu lieu sur trois jours en début de mois, a attiré des centaines et centaines de visiteurs sur le week-end du 5 au 7 octobre. L’évènement a eu lieu dans notre capitale, au Chalet du Lac (12ème arrondissement de Paris). Notre équipe s’est rendue sur place le vendredi, jour d’ouverture de cette première édition parisienne, et la programmation avait déjà de quoi séduire, avec non seulement de la cuisine, évidemment, mais aussi des jeux, une partie musicale et bien entendu des ateliers sympas. Autre point fort de cet évènement : le prix ! En effet, pour la somme de 5€ (tarif unique), vous aviez accès au festival pour profiter des festivités sur une journée, et ainsi déguster tout un tas de mets délicieux !
L’ouverture s’est faite à 11h, et comme les visiteurs ont vite pu le constater, le vendredi a été le jour le plus calme de tous ; un très bon plan si vous n’aimez pas la foule et si vous vouliez vraiment avoir le temps de découvrir un peu tout, notamment au niveau des ateliers.
Chaque visiteur a reçu en entrant au festival un petit passeport culinaire, à faire tamponner aux différentes activités proposées par la convention : à la clé, un accès pour participer à la tombola ! Notre équipe n’a malheureusement pas pu compléter son passeport, mais cela ne nous a bien entendu par empêché de nous amuser et de profiter des festivités tout au long de la journée !
Cette édition s’est faite sur le thème “Red & Hot“, qui signifie “rouge et épicé“, deux mots qui qualifient très bien la cuisine sud-coréenne, réputée pour être très épicée, surtout d’un point de vue gustatif occidental. Les Coréens raffolent également du gochujang, la pâte de piment rouge piquant, qui agrémente bon nombre de plats et peut venir compléter tout un tas d’autres recettes sans trop de soucis dans la cuisine coréenne, même sur des recettes improvisées.
Des produits en rapport avec le thème de cette édition de la Fête de la K-Food étaient donc présentés aux visiteurs, allant des ramyeon (nouilles instantanées) aux gâteaux tteokbokki, de quoi revenir sur des classiques et peut-être faire découvrir de nouveaux goûts.
Au Chalet du Lac, dans la salle intérieure et les espaces couverts à l’extérieur, plusieurs assiettes géantes de snacks coréens étaient mis gratuitement à disposition, de quoi faire goûter aux visiteurs plusieurs spécialités salées et sucrées populaires en Corée du Sud ! Mais les petites friandises n’étaient du coup pas la seule chose mise à disposition des visiteurs : le bar était en accès libre et gratuit également ! Au menu, deux cocktails différents étaient proposés le vendredi par un barman professionnel d’origine sud-coréenne : le Bijou Rouge et le Miracle du fauve Han, deux cocktails utilisant des alcools sud-coréens comme ingrédient principal.
Comme on peut le constater rien qu’avec ces deux petites surprises d’entrée de jeu, les différents aspects de la cuisine coréennes n’ont pas été oubliés, même s’il est bien entendu un peu compliqué de pouvoir proposer des mets gastronomiques sur un festival.
Beaucoup de stands à l’intérieur proposaient des mets issus de la street food, une façon de consommer qui est typique de l’Asie et se fait très rare en Occident, voire inexistant comme c’est le cas en France. Pour seulement quelques euros, vous pouvez alors déguster toutes sortes de petits en-cas, comme le hot-dog (différent du hot-dog français), le odeng (pâte de poisson sur une brochette, aussi appelée “eomuk-tang“), ou encore les fameux tteokbokki, petits gâteaux de riz dans une sauce épicée, plus facilement trouvables en restaurants spécialisés en France.
Si vous vouliez tester vos talents de chef ce week-end-là, c’était possible grâce aux ateliers ! Avec seulement une inscription à faire 30 minutes avant chaque session, tous les visiteurs avaient la possibilité de tester leurs capacités culinaires en gastronomie coréenne auprès de professionnels qui ont mis leur savoir-faire à disposition du public. Un excellente opportunité que l’on ne voit quasiment jamais sur les festivals, qui peut aussi vous permettre de convertir vos proches à la succulente gastronomie coréenne !
Le temps de digérer entre deux plats, ou deux cocktails selon les envies, d’autres sortes d’activités étaient donc proposées, à la fois en intérieur et en extérieur.
Dans le hall principal qui accueillait la plupart des stands, un coin photo a beaucoup attiré l’attention des visiteurs, et pour cause : un photocall avait été mis à disposition avec une panoplie de tenues traditionnels de multiples couleurs, des hanbok, que les visiteurs pouvaient enfiler à leur guise pour aller ensuite immortaliser cet essayage peu commun. Sur le photocall en lui-même, l’idée allait un peu plus loin puisque pour chaque photo, un fond différent pouvait être choisi, parmi plusieurs lieux populaires et magnifiques en Corée du Sud, que ce soit des lieux traditionnels, naturels ou encore modernes.
La consécration de ce stand photo, c’est le fait de pouvoir repartir directement avec ses clichés, imprimés en direct, sans avoir besoin d’attendre pour les recevoir par mail ou via les réseaux sociaux ! Notre équipe a passé un très bon moment sur ce stand, tenu par des bénévoles du festival, et tous les autres visiteurs sont repartis de ce stand avec un grand sourire !
Dans l’après-midi, un discours pour célébrer l’ouverture de cette édition parisienne de la Fête de la K-Food a été prononcé, mais c’est avant tout la fin de ce discours qui nous a le plus interpellé, avec la performance d’une artiste féminine sur de la danse traditionnelle coréenne, une partie du programme qu’on avait noté précieusement avant d’y mettre les pieds.
Vêtue d’un hanbok, tenue traditionnelle en deux parties, rose pâle et bleu foncé, la danseuse traditionnelle a démontré toute la grâce et la sagesse dont elle pouvait faire preuve dans des gestes à la fois fluide, mais bien calculés et stoppés aux bons endroits. Son spectacle n’a pas duré très longtemps mais a remporté un très vif succès auprès du public, et c’est sous une pluie d’acclamations et d’applaudissement qu’elle s’est retirée à la fin de sa performance.
Pour terminer notre escale sur la Fête de la K-Food, et après avoir dégusté encore quelques en-cas street food pour combler plusieurs petits creux, notre équipe a terminé en allant à un stand qui a également été victime de son succès : celui de la calligraphie.
Une calligraphe proposait gratuitement de tracer votre prénom à l’encre noire et au pinceau sur une feuille de papier de riz, et d’y apposer un sceau, le plus populaire ayant été celui frappé du mot “amour” en coréen. Encore un petit souvenir indélébile qu’on n’a pas beaucoup l’occasion de voir dans les conventions et festivals autour de la culture sud-coréenne !
Beaucoup d’autres choses étaient proposées en fonction des goûts de chacun, allant du salon de thé au coin des jeux traditionnels, et un espace enfant était même à disposition pour faire profiter de cet évènement aux plus petits, à leur façon. Sur la journée du vendredi, la plupart des activités et ateliers étaient faisables sur la journée complète, mais selon nos retours des samedi et dimanche, cela a été beaucoup plus compliqué pour les deux derniers jours à cause de l’affluence… En somme, un nouvel évènement victime de son succès et qui mérite qu’on le surveille attentivement à l’avenir !
La Fête de la K-Food, c’est une convention à l’atmosphère familiale et conviviale à laquelle vous pouvez aller avec vos proches, pour déguster de délicieux mets coréens à moindre coût, et en découvrir toujours plus sur les secrets de l’art culinaire du Pays du Matin Calme !
Un grand merci aux équipes de la Fête de la K-Food
et à toutes les personnes qui ont répondu présent !
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