♣ Le cobra
Qui dit cobra, dit forcément venin et toxicité ! Pourtant, cela n’empêche pas les plus téméraires de consommer cet animal, en prônant la tradition, mais aussi les bienfaits fortifiants qu’il procurerait à la personne qui l’ingère. Ce serpent se déguste surtout au Vietnam et en Indonésie. La tradition reste souvent de tuer l’animal, d’en récupérer le sang pour le boire, d’avaler le coeur et de plonger l’animal dans de l’alcool pour en extraire tout le venin, un liquide considéré comme précieux. Apprécié en tant que plat pour sa chair, sa viande en filet ou en soupe, il est surtout préféré en tant que boisson pour ses nombreuses vertus contre l’obésité, le diabète et les maladies neurologiques – des vertus prônées avant tout par la médecine orientale.
Le danger se trouve surtout dans un mauvais traitement de l’animal, et donc d’un empoisonnement par son venin. S’il est encore venimeux, l’animal – même si il semble comestible en soi -, peut à coup sûr provoquer une mort imminente. La macération dans l’alcool doit donc être longue afin de purifier le venin et de pouvoir y goûter sans crainte. Pour consommer sainement le cobra, il faut s’assurer de sa venimosité, de son bon traitement et d’une préparation minutieuse et appliquée.
En France, il est inutile de chercher à se procurer un met au cobra, puisque sa commercialisation est interdite (dans un but de consommation ou non), même si bon nombre de sites contournent bien entendu la notion de légalité…