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Alors que Japan Expo 2019 a fermé ses portes depuis déjà plusieurs semaines, on vous propose aujourd’hui un retour sur une rencontre que notre équipe a fait à Villepinte, en compagnie des trois jeunes femmes venues représenter leur groupe We=MUKASHIBANASHI.
Malgré une stabilité difficile en ce qui concerne son line-up, le groupe a su séduire par son concept, sur le thème des contes et légendes. C’est d’ailleurs seulement une semaine après son tout premier concert officiel, à guichets fermés, que We=MUKASHIBANASHI avait remporté la finale de Tokyo Candoll, compétition exclusive de Japan Expo permettant chaque année à des idols de rejoindre l’affiche du festival. Si les filles avaient participé à cinq – formation initiale du groupe – à la compétition, ce ne sont que les membres Maki, Gashi et Saki que le public français a pu découvrir, Sana et Yumi ayant depuis officialisé leur départ. Aujourd’hui, il ne reste malheureusement plus que deux membres officielles, puisque Gashi a annoncé à son tour son retrait de la formation. Reste à savoir maintenant si le groupe va se contenter de quelques membres de session, ou si de nouvelles jeunes femmes viendront officiellement prendre la relève !
On vous laisse découvrir notre entretien avec We=MUKASHIBANASHI !
Bonjour, pour commencer, pourriez-vous vous présenter chacune votre tour ?
Maki : Je suis Maki, la membre à la couleur rouge, je représente Warashibe Chōja. C’est un conte japonais ancien qui parle d’un garçon qui devient riche à la fin.
Gashi : Moi c’est Gashi, ma couleur est le violet et j’incarne Shita-kiri suzume. Il s’agit de l’histoire d’un petit moineau dont la langue a été coupée.
Saki : J’ai la couleur bleue et je suis Saki. Je représente Saru Kani Kassen, l’histoire d’un singe et d’un crabe.
Pouvez-vous nous expliquer la signification du nom du groupe ?
Saki : En fait ‘We=MUKASHIBANASHI’ ça veut dire ‘le conte ancien au Japon’. C’est une histoire qui a été racontée jusqu’à présent. Nous souhaitons que l’histoire de notre groupe aussi soit racontée par les fans. C’est comme ça qu’on a choisi le nom du groupe.
Que représentent les contes traditionnels pour vous ?
Saki : Personnellement, c’est quelque chose de très familier pour moi car depuis toute petite, ma mère me lisait des contes. Donc je suis très proche de l’univers des contes. C’est aussi à la fois quelque chose que l’on peut partager, parce que tout le monde connaît des contes.
Gashi : J’aime beaucoup ça ! (rires)
Maki : Warashibe Chōja c’est l’histoire d’un garçon qui devient riche à la fin, et il y a toujours une morale à la fin de l’histoire, comme quoi quelqu’un de bon peut réussir. Il y a toujours cette idée avec We=MUKASHIBANASHI, une morale qu’on peut suivre.
Gashi : J’aime beaucoup les contes anciens, pas seulement japonais mais aussi français. Parce que c’est quelque chose que l’on transmet depuis longtemps, et c’est aussi quelque chose qui me tient à cœur.
Vous avez le slogan “Quoi qu’il arrive, nous restons des enfants”. Y a-t-il des moments où vous aimeriez justement retourner en enfance ?
Saki : J’ai déjà 26 ans, et c’est vrai qu’on a une réaction très chaleureuse des fans quand on chante sur scène et qu’on danse. C’est quelque chose qui n’est pas facile, c’est dur. Mais je réalise mon souhait de revenir en enfance, dans un moment pur et d’insouciance, grâce au groupe.
Qu’adoriez-vous faire toutes les trois étant petites que vous ne pouvez plus faire aujourd’hui ?
Saki : Prendre le bain avec ma mère ! (rires)
Gashi : Je ne peux plus grimper aux arbres, parce que je me sens lourde ! (rires)
Maki : J’aimais faire de la musculation, alors je ne ressentais aucune douleur quand je faisais de l’effort. (rires) Je faisais du catch !
Aujourd’hui vous êtes donc idols, comment en êtes-vous venues à faire de la musique ?
Saki : Quand j’étais petite, j’aimais regarder les idols à la télé. J’aimais aussi danser et chanter, j’avais une admiration pour elles. Et c’est comme ça que je suis devenir idol.
Maki : C’était mon rêve depuis toute petite ! J’ai voulu devenir idol, donc avec le recul je me rends compte que c’est ce que j’ai toujours souhaité, je n’ai jamais voulu devenir autre chose.
Gashi : Au départ, c’est l’anime Aikatsu! qui m’a donné envie de devenir idol. Mais aujourd’hui, ma motivation c’est de voir le public heureux devant moi !
Vous êtes venues ici à Japan Expo grâce au concours Tokyo Candoll que vous avez gagné, comment s’est passée la compétition ?
Saki : En fait, on avait jamais fait ce genre de compétition avant, où on pouvait gagner ou perdre. Plus on avançait dans le concours, jusqu’à la demi-finale et la finale, plus le public était vaste. Alors on s’est dit qu’on avait une certaine responsabilité, et on s’est dit que si on perdait, on laissait tomber tous ces gens qui nous ont soutenus. On ressentait comme un dilemme.
Quand vous vous êtes inscrites, pensiez-vous décrocher la victoire ?
Maki : Tout au début, on pensait que c’était trop dur, trop difficile. On se demandait si on allait y arriver ou pas. Mais quand on a vu les visages des personnes dans le public, à ce moment-là on s’est dit qu’on avait peut-être notre chance.
Saki : Lors de la finale, on était sûres qu’on allait gagner !
Du coup, vous gardez un souvenir très positif de cette expérience ?
Saki : Oui !
C’est actuellement votre première venue en Europe, comment vous sentez-vous ?
Saki : C’est incroyable qu’ils nous connaissent déjà ! Avant de venir, j’ai fais une petite revue et j’ai diffusé ça sur mon Twitter. Quelqu’un a partagé ça et nous avons eu des retours à Japan Expo, des personnes qui ont dit nous avoir vues.
Aviez-vous déjà voyagé en Europe à titre personnel avant ça ?
We=MUKASHIBANASHI : C’est notre première fois !
Gashi : Les gens, l’architecture, l’agencement de la ville, tout ça c’est très très joli ! (rires)
Saki : Il y a des belles filles partout ! (rires)
Ce matin, vous avez fait un concert sur la scène Tsubamé, comment ça s’est passé ?
Gashi : Tout au début, on était bien sûr un peu stressées parce que c’était notre première fois, mais en fait ça s’est passé comme au Japon, tout le monde chantait avec nous ! Il y a des codes à respecter, et c’était parfait ! Tellement parfait que ça en fait peur ! (rires)
Vous ne pensiez pas avoir une telle réaction ?
Saki : Pas du tout ! On pensait que personne ne nous connaissait !
Vous avez aussi fait une séance de dédicaces aujourd’hui, avez-vous réussi à discuter un petit peu ?
Saki : Oui, un petit peu.
CKJ : Avez-vous pu apprendre des petits mots français ?
Saki : On s’est préparées en français avant de venir, donc on a échangé quelques mots. Par exemple, je me suis présentée en français. Mais on a aussi parlé d’autres idols ou d’autres animes que les fans aiment.
En venant ici, pensez-vous avoir réalisé un de vos rêves ?
Saki : Oui, on est heureuses.
Gashi : Oui, c’est une expérience rare !
Quel serait du coup le prochain rêve à accomplir dans votre carrière ?
Saki : C’est la première fois qu’on se produit ici, mais notre but c’est de présenter encore plus la culture japonaise et la culture idol au monde entier. On aimerait bien du coup aller à l’étranger pour faire des concerts. Mais on adorerait faire un concert seules un jour.
Auriez-vous un dernier petit mot à faire passer à vos fans français ?
Saki : Vraiment, un très grand merci ! On est vraiment très heureuses de voir que les gens ont vu notre revue et notre Twitter, on a rencontré plein de gens qui aiment la culture idol japonaise, donc on aimerait continuer encore plus plus dans cette voie.
We=MUKASHIBANASHI : Merci beaucoup !
Un grand merci à Japan Expo, au management du groupe ainsi qu’aux WE=MUKASHIBANASHI pour cette agréable entrevue !