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L’audace est le maître mot des Violet Tree. Lancés sur la scène musicale en 2014, les Violet Tree proposent originalité, musicalité et sensibilité. Avec leurs sonorités électroniques menées par une violoniste de talent, les Violet Tree donnent naissance à un rock à tendance électro, comme il est tendance de nos jours. La force du groupe tient de cette cohésion entre Jiwon le chanteur, Wonggyu le batteur, Hyujin la violoniste et Seowoo le bassiste, tous habités par une créativité musicale qui leur aura valu de s’offrir une tournée européenne ces derniers mois, avec un public fidèle et curieux ! L’équipe a eu l’opportunité de les rencontrer et de savourer leur sympathie et leur amitié avec la musique. Profitez-en bien !
Bonjour, pouvez-vous commencer par vous présenter à nos lecteurs ?
Jiwon : Nous sommes Violet Tree de Corée du Sud. Je suis le chanteur principal Jiwon.
Wongyu : Je suis Wongyu, le batteur.
Hyujin : Bonjour, mon nom est Hyunjin.
Seowoo : Je suis le bassiste et compositeur Kim Seowoo.
Que signifie le nom du groupe ?
Jiwon : En réalité, il n’y a pas de signification. Quand on a choisi le nom de groupe, j’ai juste énuméré mes mots favoris. Rouge, bleu, violet, noir, et nuages, arbre, voitures. De là ils ont choisi violet et arbre. C’était parti !
Pouvez-vous nous parler individuellement de vos parcours en tant que musiciens ?
Hyunjin : En ce qui me concerne, j’ai toujours joué du violon depuis mes trois ans. J’ai ensuite été diplômé en musicologie classique et étant donné que je m’ennuyais un peu, j’ai découvert Violet Tree et voilà où j’en suis maintenant.
Seowoo : Quand j’étais au collège, j’ai regardé quelques clips de groupes de rock. Ce jour, j’ai décidé de devenir rockeur.
Jiwon : Dans mon cas, Violet Tree est ma première aventure. ‘Qu’est-ce que tu penses de former un nouveau groupe’ et je me suis dis ‘Vraiment, moi ? Ok, on le fait.’ Donc c’était ma première scène.
Wonggyu : Quand j’étais jeune, j’ai commencé à jouer de la batterie sur le morceau “Hotel Love”.
Le style du groupe est assez authentique puisqu’il mêle vibe rock et sonorités électroniques, pouvez-vous nous décrire un peu cet univers ?
Jiwon : Nos paroles parlent d’un amour brisé. Nous voulions des émotions tristes, donc on a mêlé la musique rock à une batterie énergique, et le violon était l’ajout original. Tout est mélangé.
Qui est le parolier ?
Jiwon : Seowoo !
Quels thèmes et sentiments souhaitez-vous véhiculer à travers vos morceaux ? De quoi tirez-vous votre inspiration ?
Seowoo : En premier lieu, des livres, des films et des séries mais maintenant des histoires d’amour passées, ce sont les meilleures expériences.
A propos du violon, comment vous sentez-vous à l’idée d’être dans un groupe de rock ?
Hyunjin : C’était très difficile pour moi, mais ils m’ont beaucoup aidé donc tout va bien maintenant.
Comment répartissez-vous le travail de composition ?
Jiwon : D’abord, Seowoo écrit les paroles.
Hyunjin : Il nous les envoie.
Jiwon : Ensuite, tout le monde participe à l’arrangement.
Quelle est la chanson qui vous tient particulièrement à cœur ?
Seowoo : Notre chanson ‘Red Moon’ parce que c’est le premier morceau de Hyunjin avec nous. Je pense que ‘Red Moon’ est une chanson symbolique.
Hyunjin : J’aime ‘Phantom’ parce que la mélodie est vraiment belle.
Jiwon : Pour moi, c’est ‘After’, notre premier single que je ne peux pas oublier.
Wongyu : J’apprécie ‘Ready’ parce que mon histoire d’amour était la même.
Hyunjin, Jiwon, Seowoo : Ohhhhhhh ! (rires)
Jiwon : On ne l’avait jamais entendu !
Hyunjin : C’est notre première fois !
Vous menez votre carrière entre reprises, et vos propres albums, comment parvenez-vous à maintenir cet équilibre ?
Jiwon : En réalité, notre génie-compositeur fait tout. On a juste à poser nos émotions. Les deux sont à la fois difficiles et aisés.
Hyunjin : A chaque concert, nous organisons notre propre liste de chansons, et il y a des moments pour chaque situation.
CKJ : Donc vous choisissez des reprises et vos propres titres ?
Jiwon : Oui !
Que ressentez-vous quand vous réalisez que vous avez vos propres albums ?
Hyunjin : Biensûr, c’est une bonne chose, mais je joue souvent des morceaux connus. Mais quand je joue mes propres morceaux, j’ai l’impression de réaliser un rêve.
CKJ : En tant qu’enfant, être violoniste, était-ce votre premier rêve ?
Hyunjin : Oui, toujours !
La scène indépendante est une scène compétitive, comment parvenez-vous à rester fidèle à votre authenticité ?
Jiwon : C’est vraiment pas évident. Être un groupe de rock indépendant est en réalité très difficile mais nous ne laissons jamais rien tomber. C’est notre credo.
Seowoo : Oui !
Jiwon : Nous donnons juste le meilleur, c’est la chose la plus importante !
Avez-vous des projets en route pour cette année ?
Jiwon : Non, [la tournée] est notre dernier projet, on va se reposer.
Quels sont vos rêves les plus fous ?
Hyunjin : Je veux jouer notre musique sur Times Square, à New York.
Jiwon : Wembley !
CKJ : Assurément, l’eldorado de la musique rock.
Bloom Tonight”, un nom assez mystérieux et empreint de poésie, pourquoi avoir fait le choix de ce nom ?
Hyunjin : Notre dernière chanson s’appelle ‘Like A flower’ donc nous voulions le lier aux fleurs, donc ‘bloom’. Et notre dernière tournée s’intitulait “last night”, donc nous les avons assemblé.
C’est votre deuxième fois en France, que ressentez-vous à l’idée de parcourir plusieurs villes de France ?
Jiwon : Bien sûr, c’est un honneur parce que la France était un pays dont je rêvais, chaque jour est incroyable pour moi.
Hyunjin : J’ai l’impression que chaque ville est différente, a son propre mood, sa propre ambiance.
Pouvez-vous décrire ces différences ?
Hyunjin : Ah, par exemple, Lyon était vraiment paisible, Paris est plus frénétique, comme Séoul.
Vous êtes plutôt populaires dans les pays d’Europe de l’Est, comment vous sentez-vous quand vous vous y produisez ?Hyunjin : Evidemment, c’est comme un rêve ! Les émotions diffèrent en fonction de chaque pays. Leurs sentiments, leur culture, le public. Les européens ont beaucoup de style vestimentaire.
Jiwon : J’aime la nourriture traditionnelle.
Wongyu : La nourriture est très bonne.
Quelques anecdotes à nous raconter sur cette tournée européenne ?
Seowoo : En Russie, nous sommes allés dîner après le show. Ce jour là, nous avons attendu près d’une heure et demi, pour manger. C’était beaucoup trop long, trop lent. Ils étaient surpris. Je mourrais de faim. Bien sûr je respecte leur culture, mais parfois c’est un peu difficile.
Jiwon : C’est difficile pour les coréens. (rires)
En ce sens, qu’attendez-vous de cette scène à Paris ?
Jiwon : Ce soir ? Des gens fous ! C’est la chose la plus importante pour nous.
Comment parvenez-vous à rendre chaque performance unique ?
Hyunjin : Notre setlist est presque toujours la même, mais nous faisons de notre mieux pour nous réinventer dans chaque ville.
Seowoo : Nous n’avons pas de règles sur scène. Parfois, quand le public n’est pas nombreux, on peut être encore plus fougueux. Mais quand l’audience est plus grande, c’est elle qui nous rend effrénés. Donc chaque jour est incroyable !
Enfin, avez-vous un petit message à faire passer pour les fans français. Essayez en français !
Hyunjin : Merci beaucoup.
Jiwon : Je t’aime.
Seowoo : Zineddine Zidane. (rires) C’est le meilleur !
Wongyu : Thank you ! (rires).
CKJ : Et en anglais ?
Jiwon : C’est un honneur. Profitez du spectacle. J’espère vous voir de nouveau !
Hyunjin : Merci d’être venus et même si vous n’êtes pas venus au concert, rencontrons-nous la prochaine fois !
Seowoo : Les français ont du bon pain, savourez-le, vous pouvez être fiers.
Wonggyu : Merci beaucoup, à bientôt.
Nous remercions sincèrement AA Events et Violet Tree pour cette merveilleuse conversation.