♣ Dans un jardin qu’on dirait éternel
Pays d’origine : Japon
Nom original : 日日是好日
Nom romanisé : Nichinichi kore kojitsu
Année de sortie : 2018
Durée : 100 minutes
Genres : drame
Réalisateur : Tatsushi Omori
Acteurs principaux : Haru Kuroki, Mikako Tabe, Kirin Kiki, Mayu Harada
Synopsis : Noriko et Michiko viennent de terminer leurs études. En attendant de savoir à quoi consacrer leur vie, elles sont poussées par leurs parents vers l’art ancestral de la cérémonie du thé. Dans une petite maison traditionnelle de Yokohama, Noriko, d’abord réticente, se laisse peu à peu guider par les gestes de Madame Takeda, son exigeante professeure. Elle découvre à travers ce rituel la saveur de l’instant présent, et prend conscience du temps précieux qui s’écoule au rythme des saisons… Michiko, quant à elle, a décidé de suivre un tout autre chemin. Habitué du festival Kinotayo (The Whisperings of the Gods, A Crowd of Three, Bozo), Tatsushi Omori nous revient avec un film empli de sagesse et de spiritualité. L’occasion d’admirer l’actrice Kirin Kiki, qui nous a quitté l’an passé, égérie d’Hirokazu Kore-eda et admirable dans Les Délices de Tokyo, qui interprète une Maître de thé dans son ultime rôle au cinéma.
Avis : Dans un Jardin qu’on dirait Eternel est un peu l’un des ovnis du festival. A regarder en dialogue avec Tenzo, ces deux films offrent un voyage intemporel dans la tradition japonaise, et ici, celle du thé. Parce que oui, apprendre comment se travaille traditionnellement le ocha est une tâche rude, qui demande apprentissage du savoir transmis par les anciens et retour spirituel à soi pour mieux se connecter avec ce qui l’entoure. Le long-métrage saura satisfaire tous ceux qui apprécient le calme et les nombreuses formes de spiritualité, et si le scénario est loin d’être le plus original, il reste une bouffée d’oxygène à savourer et un retour à l’essentiel dont il faut se délecter.
◊ Autres oeuvres du réalisateur : A Crowd of Three (2010), Tada’s Do-It-All House (2011), The Ravine of Goodbye (2013) !