♣ Masquerade Hotel
Pays d’origine : Japon
Nom original : マスカレード・ホテル
Nom romanisé : Masukaredo Hoteru
Année de sortie : 2019
Durée : 132 minutes
Genres : thriller
Réalisateur : Masayuki Suzuki
Acteurs principaux : Takuya Kimura, Masami Nagasawa, Fumiyo Kohinata, Zen Kajihara, Yuki Izumisawa
Synopsis : Trois meurtres ont eu lieu dans la région de Tokyo. Sur place, on retrouve une série de chiffres mystérieux qui semblent prédire l’emplacement du prochain crime. Kosuke Nitta de la police métropolitaine de Tokyo, chargé d’élucider l’affaire, pense avoir résolu l’énigme du lieu et se rend à l’hôtel Cortesia de Tokyo afin d’identifier le coupable. Naomi Yamagishi, une réceptionniste de l’hôtel est chargée de faire équipe avec Nitta. A mesure que l’enquête avance leur relation est mise à l’épreuve. Inspiré d’un roman policier à succès de l’écrivain Keigo Higashino, précédemment adapté au cinéma par Shinji Aoyama avec Lakeside Murder Case (2004), Masquerade Hotel est un divertissement enjoué à la “Agatha Christie” dont la distribution d’ensemble en a fait l’un des grands succès de l’année au box-office japonais.
Avis : Masquerade Hotel nous a servi son lot de surprises ! Seul blockbuster de la sélection, à la façon de la super-production canadienne Ocean Thirteen, ce film au casting “all-star” selon les termes de celui qui est derrière sa confection, réserve aux personnes les moins familières avec le cinéma japonais une clé d’entrée aisée pour apprécier un plot dynamique et inattendu, sauf pour les aficionado des comédies et films d’actions qui ont, on le suppose, rapidement démasqué l’assassin. Ce qu’on salue au delà du jeu d’acteur bien maîtrisé et des caractères bien interprétés pour une adaptation de l’ouvrage de Keigo Higashino, c’est autant les clichés du genre de l’équipe de choc (une réceptionniste imperturbable bien décidée à rester fidèle à la politique de l’hôtel et à ses convictions, une tenue de groom que revêt le cadet du commissariat, et un enquêteur insoumis, prêt à en faire voir de toutes les couleurs à sa subordination) que cette impression d’être pris dans un huis-clos où les indices sont si évidents qu’ils en deviennent invisibles. Si cette production risque d’en laisser certains sur leur faim, elle n’en reste pas moins une comédie accessible à savourer en famille !
◊ Autres oeuvres du réalisateur : GTO (1999), Ninja Hattori-kun (2004), HERO (2007) !