Enfilez vos santiags : SF9 est de retour pour vous faire danser !
SF9, c’est typiquement le groupe de K-Pop que tout le monde connaît, qui a une bonne petite fanbase, mais qui lutte malgré tout à chaque comeback pour faire entendre sa voix.
Les garçons de chez FNC Entertainment nous ont fait un – désormais presque traditionnel – comeback estival avec un EP intitulé 9loryUS, une galette de six titres qui va vous mettre du baume au cœur dès la première écoute si vous n’avez pas encore eu le plaisir de découvrir ce comeback.
Alors c’est parti, enfilez vos santags, appelez votre fidèle destrier et en selle ! (Vous allez rapidement comprendre pourquoi…).
SF9 nous a habitué à une multitude de sonorités différentes, on se rappelle notamment de la vibe latino d’O Sole Mio en 2017, et cette fois encore le groupe innove. Sifflements et production musicale à l’inspiration western non dissimulée, direction le Far West pour se déhancher sur de la K-Pop (et celle-ci, on vous le garantit, c’est de la bonne !).
Summer Breeze porte excessivement bien son nom : ce titre est un vent de fraicheur qui appelle à l’évasion. Ça donne envie de faire ses bagages et de partir en road trip (avec votre masque of course). Le sifflement est sexy, la gestuelle sensuelle et dangereuse à la fois : le taux de testostérone est à son paroxysme, et on en redemande à coup sûr. Un tube bien cadencé, qui nous attire vers l’inconnu et fait céder toute notre volonté. Si on est pas déjà fan de SF9, on le devient à coup sûr avec Summer Breeze. Je ne peux du coup qu’espérer une chose : voir cette chanson en live ! Au vu de l’ambiance clubbing qui règne dans les concerts du groupe, et Paris n’a pas fait exception l’année dernière, elle doit être un vrai défouloir.
Summer Breeze est une vraie ruée vers l’or pour le groupe, qui semble enfin sortir du carcan – certes confortable, mais parfois trop étroit – de son propre fandom. Une petite recommandation pour la route ? Go High et All Day All Night, tirés du même EP ! (You’re welcome).
Avis partagé par LucileMusique
Miura Haruma : la dernière plongée nocturne d’un ange…
Loin de nous l’envie de vous servir un pathos insignifiant sur cet ange que le Japon et les fans internationaux ont perdu, mais on ne peut être que submergé par l’émotion devant l’envolée céleste de Miura Haruma, parti bien trop tôt, dont on garde en mémoire le sourire ravageur et le regard, qu’il fait son magicien naturel, un regard parfois fugitif, passionné, innocent, angoissé, un regard blessé, hurlant, mais tellement puissant.
Les producteurs ne pouvaient que lui rendre hommage en dévoilant sa toute dernière oeuvre musicale de manière posthume, Night Diver, une plongée dansante dans l’univers de Haruma, expérimentateur en herbe. Acteur, danseur, interprète, le beau brun avait maintes cordes à son arc, et son talent exponentiel en faisait l’un des joyaux de la scène japonaise, mis sur le devant même de la scène internationale cinéphile. D’une force titanesque, Haruma a été biberonné au cinéma, à la série, et ses apparitions télévisés depuis 1997 ont accompagné les fans de la première heure. Dans sa simplicité la plus totale, telle qu’on lui connaît, vêtu d’une chemise blanche, à l’image d’une colombe, il déploie ses ailes dans ce qui fût malheureusement sa dernière danse…
Trop jeune pour partir, trop jeune pour ne plus jouer, ne plus chanter, Haruma restera à jamais ce jeune homme fougueux, au charme irrésistible, un tantinet rebelle sur les bords, à qui la mèche blonde allait comme un gant dans Gokusen, forcé de mûrir trop vite, au prix d’un avenir dont il ne laisse de traces que sa musique, d’empreintes des souvenirs d’antan, bercés au rythme des dramas et films dans lesquels il s’est illustré avec grandeur. Que le voyage de cet ange ne cesse jamais.
Avis partagé par Okame