A 25 ans, Gaho est déjà un artiste hors du commun. A mi-chemin entre plusieurs vocations musicales, Gaho, avec son attrait pour la musique, prouve que son génie vient tout juste d’être exposé. Avec la sortie de son album studio Fireworks , Gaho, en toute humilité, entend bien faire des étincelles. Ode à la jeunesse et à sa complexité, sa variété de sentiments et de passions, Fireworks a tout de l’album à conserver près de soi, auprès duquel il faut se recueillir, un album à engloutir et à savourer pour tout ce qu’il propose : variété, sensibilité, virtuosité.
Si il bénéficie déjà d’une certaine reconnaissance grâce à son OST Start Here, ne laissons pas Gaho s’arrêter là, et mettons en valeur toute la simplicité qu’il propose. Pour cette occasion, Gaho se livre à nous dans une interview exaltante, à l’image de sa musique !
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Bonjour Gaho, pouvez-vous vous présenter et nous parler de votre nom de scène ?
Gaho : Bonjour, je m’appelle Gaho.
Je suis interprète-parolier qui compose, écrit et produit. J’explore différents genres musicaux tels que la pop, le R&B et le rock pour essayer de tirer ma propre palette de couleurs et une manière de chanter que j’apprécie.
En réalité, il n’y a pas vraiment d’histoire autour de la façon dont mon nom d’artiste “Gaho” a été crée. J’ai ce surnom depuis l’école. Pendant l’hiver, tous les étudiants portaient des doudounes quand je portais un perfecto par-dessus mon uniforme. Les autres élèves en riaient en disant que je “portais Ga-ho” [ndlr : fierté en coréen]. Et je me retrouvais souvent à chanter et danser pendant les festivals. Dans ces moments-là, mes camarades me soutenaient avec des pancartes et des banderoles où était écrit “Gaho”.
Pouvez-vous nous en dire plus sur votre parcours en tant que musicien et chanteur ?
Gaho : J’ai essayé diverses choses en faisant la musique que je voulais faire. Je suis toujours en train de me mettre au défi et je pense que c’est en faisant communiquer les genres musicaux que je peux trouver mon propre style. Puisque je passe la majeure partie de mon temps à travailler sur des morceaux, il m’est parfois difficile d’imaginer de nouveaux concepts, mais quand je me concentre sur le cheminement que je veux suivre, je pense qu’à partir de là, l’album peut avoir ses propres couleurs.
Vous faîtes partie du crew Planetarium Records et beaucoup de fans vous ont découvert à Paris avec lui. Comment vous vous sentez à l’idée de travailler en tant que soliste et membre d’un crew ?
Gaho : C’était vraiment super sympa de collaborer avec ma famille Planetarium Records. Nous sommes tous des artistes solo donc je me suis demandé ce que donnerait une collaboration. En plus, on a tous démarré dans la musique à peu près au même moment donc l’ambiance est vraiment bienveillante et fraternelle. A l’heure actuelle, je me concentre davantage sur ma propre carrière et si j’en ai la chance, j’aimerais visiter la France et rencontrer mes fans en tant que soliste.
Votre voix est vraiment unique, et l’on vous découvre à travers des ballades (Stay Here), des OST, des morceaux pop-rock (Ride et Start) ou des musiques un peu plus groovy (Pink Walk). Selon vous, avec quel style musical vous sentez-vous le plus en accord, au regard de votre voix à l’évidence vraiment spéciale ?
Gaho : Quand j’y pense, Ride et Start Over sont des morceaux pop-rock entraînants qui me semblent le plus convenir [à ma voix]. Je pense que mes techniques vocales sont plus proches de ce genre. Je pense que c’est aussi parce que j’aime la musique puissante. J’essaie toutefois de m’adapter aux ballades et à la musique groovy à la façon Gaho.
Etant donné que vous explorez divers genres, comment se passe le processus de composition et le choix des concepts esthétiques ?
Gaho : J’ai tendance à avoir un surplus de travail, donc j’ai tendance à écrire à l’aveuglette une série de morceaux. Une fois ces chansons rassemblées, je pense à une façon de les hiérarchiser. J’essaie ensuite plusieurs styles et arrangements musicaux avant je pense de rajouter quelques fois des éléments spéciaux. Quand je travaille, j’essaie de ne pas me limiter aux concepts mais de travailler librement.
Quel(s) genres/concepts souhaiteriez-vous essayer ?
Gaho : J’aimerais faire du jazz. J’aimerais essayer un genre qui se combine au jazz et à autre chose. Pas maintenant, mais plus tard et lorsque les auditeurs chercheront des tonalités plus conventionnelles -c’est à ce moment-là que j’aimerais m’y essayer.
La bande-son Start Over [ndlr : pour le drama Itaewon Class] est votre chanson la plus célèbre. Comment avez-vous réagi face à ce succès ? Avec surprise ? Etiez-vous heureux ? Peut-être angoissé ?
Gaho : Au départ, je n’avais même pas mesuré l’ampleur de ce succès. J’en ai pris conscience lorsqu’un ami m’avait appelé pour m’annoncer que ma chanson était dans les charts. En revenant là-dessus, c’est drôle mais j’ai réellement demandé à mon agence si quelqu’un était en train d’acheter le morceau en masse. Si quelqu’un le faisait j’aurais du l’expliquer [rires] [ndlr : référence au sajaegi, phénomène de trafic des charts]. Evidemment, elle m’a dit que ce n’était pas le cas, et c’est là que j’ai pris conscience qu’un grand nombre de personnes écoutait en réalité le morceau. Quand je l’ai entendu en démo, j’avais hâte de la chanter. Je suis heureux et reconnaissant que la série ait aussi bien fonctionné et que beaucoup de gens aiment la chanson.
Vous venez tout juste de sortir votre nouvel album. Dîtes-en nous plus.
Gaho : J’ai 25 ans et j’ai pensé que Fireworks [ndlr : feu d’artifice] est un terme qui peut représenter la vingtaine. Les feux d’artifice montent haut dans le ciel avant d’être en suspens un moment et d’exploser ensuite de façon flamboyante. Je me suis dit que la vingtaine était aussi le moment de notre vie où nous rayonnons le plus. La période, le chapitre dans lequel je me trouve est ce moment de décollage haut dans le ciel. Puisque c’est un album officiel, il y a 12 morceaux qui sont tous de styles musicaux différents.
Chacun des morceaux est la représentation d’un sentiment, comment avez-vous fait pour écrire sur ces émotions par lesquelles vous êtes peut-être passé ?
Gaho : La chanson-titre Right Now, comme toutes les autres chansons de l’album, incarne mes pensées et mes émotions. Je voulais en exprimer plusieurs (l’espoir, l’amour, l’amitié, la passion, le regret, le sentiment de vide) ressenties par la jeunesse.
Racontez-nous un peu le processus d’écriture de l’album ? Etes-vous à l’origine de tous les morceaux ? Avez-vous travaillé avec d’autres producteurs ?
Gaho : J’ai rassemblé les morceaux écrits avant de prendre les décisions. Nous avons ensuite eu une réunion et nous avons travaillé sur la base, mes collègues m’ont aidé à tout construire. Nous nous sommes partagé le travail et nous avons travaillé sur les morceaux.
Quelle chanson de l’album vous correspond le plus à l’heure actuelle ?
Gaho : Je dirai High. Le dernier titre de l’album. Pendant son écriture, je me suis dit que si je devais avoir une autre identité, cet être rêveur et bouleversé en serait peut-être. Cette chanson a un truc en plus comparée aux autres.
Vous-souvenez-vous de votre concert à Paris ? Comment c’était ?
Gaho : En arrivant à l’aéroport, les fans nous attendaient pour nous donner des cadeaux -je m’en souviens clairement. J’étais si reconnaissant de voir qu’ils connaissaient l’heure d’arrivée de notre avion, qu’ils nous ont attendu et ont même préparé des surprises. Je me souviens aussi que les fans s’amusaient pendant le concert et je me souviens même en avoir rencontré certains en allant manger. A cause du programme, je n’ai pas pu visité Paris donc si je devais aller à l’étranger, j’adorerais revenir à Paris, donner un concert et me promener.
Au vu de votre succès, qui ne cesse d’augmenter, avez-vous hâte de retourner sur scène ? Surtout à l’étranger ?
Gaho : Je suis monté de plus en plus sur scène mais j’ai surtout fait des shows en ligne sans la présence physique des fans, donc j’aimerais vraiment donner de vrais concerts. Les shows en ligne ne procurent pas les mêmes sensations qu’hors ligne et je ressens plus d’énergie avec les concerts hors-ligne. Après la COVID, je prévois de faire des tournées mondiales. J’espère que vous vous armez de patience pour qu’on puisse se retrouver.
Pouvez-vous nous parler de vos loisirs, des choses que vous faîtes pour décompresser ?
Gaho : Je n’ai pas vraiment de hobby puisque je travaille souvent sur des morceaux. En cela, j’ai tendance à penser aux thèmes et aux sujets à choisir pour ma musique. Et je trouve souvent l’inspiration en écoutant les histoires quotidiennes de mes ami.e.s et des gens qui m’entourent. Donc je n’ai pas vraiment de loisirs et je ne suis pas si stressé, mais si je devais en choisir, j’en aurais deux : naviguer sur mon téléphone avant de dormir, et me balader à l’extérieur.
Pour finir, avez-vous un dernier mot pour les fans européens ?
Gaho : Bonjour, c’est Gaho. Je suis très reconnaissant et c’est vraiment un boost d’énergie de voir que les fans européens écoutent ma musique et me transmettent leur amour. Bien qu’on ne puisse pas se voir à cause de la COVID, j’espère que tout s’améliorera vite et que je pourrai me produire avec vous en personne. J’espère que vous continuerez de m’apporter votre amour et votre soutien. Merci !
Nous souhaitons remercier de tout coeur Gaho, son agence ainsi que Global PR & Marketing by MJ Tonz de nous avoir accordé cette entrevue.