The interview is available in English on the second page!
MeseMoa., anciennement connu sous le nom Morning Musumen, est un groupe de J-Pop composé de 9 membres : Hirofuku, Kimagure prince, Tomitake, Nokkuso, Aoi, Nozakibento, Nibansenji, Nichan et Forgeru. Le nom “Morning Musumen” est un dérivé de “Morning Musume” mais avec un simple “n” à la fin ; de cette façon, le groupe montre qu’il s’agit de garçons et non de filles, à l’inverse du groupe dont ils s’étaient inspirés à la base. Ce nom avait été choisi puisqu’avant de débuter, ils réalisaient des covers de chansons des Morning Musume, qu’ils publiaient sur la plateforme de vidéo Nico Nico.
Ils ont débuté en 2013 avec leur premier single “War Cry~Idol Kidori de Nani ga Warui~” qui sera suivi de plusieurs autres singles. Leur premier album est sorti en avril 2014 et se nomme “Wonder Dream“, auquel ont fait suite “2222” en avril 2015 et “Thanks!” en avril 2016.
Ils sont devenus un véritable phénomène en un temps record, comptabilisant plus de 50 millions de vues sur leurs clips. MeseMoa. s’est fait sa place dans l’industrie musicale japonaise et ne compte pas s’arrêter là ! C’est aussi dans cette dynamique qu’ils sont venus se produire en France à Japan Expo pour remercier et conquérir de nouveaux fans français. Avez-vous fait partie des fans qui ont eu la chance de les voir ?
On vous propose d’en découvrir plus sur MeseMoa. dans notre échange avec le groupe ci-dessous !
Bonjour, pourriez-vous vous présenter individuellement, ainsi que le groupe ?
Tomitake : Je suis Tomitake.
Nichan : Moi c’est Nichan.
Kimagure prince : Je m’appelle Kimagure prince.
Nibansenji : Je suis Nibansenji.
Shirofuku : Je m’appelle Shirofuku.
Nozakibento : Je suis Nozakibento.
Aoi : Moi c’est Aoi.
Nokkuso : Je m’appelle Nokkuso.
Forgeru : Je m’appelle Forgeru.
MeseMoa. s’est formé par l’intermédiaire d’un site de partage de vidéos. Est-ce que vous pouvez nous en dire un peu plus sur la création du groupe ?
Shirofuku : Nous étions à l’origine soit amis les uns des autres, soit des amis d’amis. Nous faisions tous séparément des dance cover, puis un jour l’un d’entre nous a eu l’idée de poster une vidéo où nous étions plusieurs amis ensembles. Cette vidéo était un cover de ‘Ren’ai Hunter’ des Morning Musume, et c’est donc grâce à cette occasion-là que nous nous sommes rassemblé et que nous avons commencé à former le groupe, avec cette vidéo sur Nico Nico. Au début, nous nous étions rassemblés qu’à l’occasion de cette vidéo et nous n’avions pas spécialement l’intention de créer un groupe, mais la vidéo est devenue virale et nous nous sommes dit que nous pouvions alors continuer de faire des vidéos tous ensembles et donc de créer un groupe.
Pensiez-vous pouvoir interpréter vos propres chansons un jour alors que vous avez commencé votre carrière en faisant des covers ?
Tomitake : Nous faisions donc des covers sur des chansons d’idols, et à force nous avons commencé à penser qu’être des idols ce serait bien. Nous avions envie de devenir des idols. C’est cette motivation de devenir idol qui nous a poussé à nous diriger vers la chanson.
Selon vous, quelles sont les raisons de votre très grand succès ?
Kimagure prince : Je pense que notre démarche était un peu originale. Il y avait peu de youtubeurs à l’époque qui se lançaient dans la musique, et ces gens qui ont vu la vidéo ont trouvé le concept original et sont intéressés à nous, donc c’est sûrement l’une des clés de notre succès aujourd’hui.
Depuis vos débuts en 2013, qu’est-ce qui a le plus changé dans vos vies ?
Kimagure prince : Nous avions tous un métier avant de nous lancer dans la chanson et nous vivions tous dans différentes régions du Japon. Nous avons alors tous quitté nos métiers respectifs, et nous nous sommes installés ensemble à Tokyo. Nous avons tout laissé derrière nous et ça a été une décision très importante à prendre pour nous tous.
Votre popularité à l’international a fait un nouveau bond l’année dernière à la sortie du clip “Shadow Kiss”, avez-vous d’autres projets engagés comme celui-ci que vous aimeriez mener à terme ?
Tomitake : Dans “Shadow Kiss” on peut voir deux hommes qui s’embrassent sur la bouche. Plutôt que de prévoir une renommé internationale à la suite de cette chanson, nous étions un peu inquiets de la manière dont le public allait réagir à cette vidéo car c’est un peu atypique. Les réactions de l’étranger nous ont surpris puisque ces personnes ont vu dans la chanson un côté artistique, et non pas anecdotique. Ça nous a aussi réjouit.
Comment avez-vous eu cette idée ?
Forgeru : Parfois, on peut voir dans des clips des hommes qui s’embrassent, que ce soit dans les clips japonais, ou à l’étranger. Mais là, nous étions neuf et nous nous sommes tous embrassés sur la bouche, et on s’est dit que c’était quelque chose qui ne s’était encore jamais fait jusqu’à maintenant et donc que ce serait sympa de le faire.
Du coup avez-vous d’autres idées de projets atypiques que vous aimeriez faire ?
Nokkuso : C’est peut-être quelque chose de moins atypique, mais même si ce n’est pas encore très concret, nous avons envie de tourner des clips lors de nos venues à l’étranger.
Par exemple dans le Grand Canyon, ou à Paris avec l’Arc de Triomphe (rires). Tout est beau en France, donc quelque soit l’endroit où on tourne en France ça rendra bien.
Quelle étape serait la prochaine de votre carrière après Japan Expo en tant que groupe ?
Shirofuku : Notre rêve actuellement pour le Japon c’est de nous produire sur la scène du Nippon Budokan. Ça ne s’est pas encore réalisé mais c’est vraiment un rêve que nous nourrissons
C’est aussi la première que nous venons en France. Nous avons alors pu rencontrer le public français et européen, puisqu’il y a des gens qui viennent de toute l’Europe. Nous allons continuer à tenter de conquérir notre public au Japon et dans le monde entier.
Pour finir, avez-vous un message à transmettre à vos fans français ?
Shirofuku : Nous remercions énormément tous les français qui s’intéressent à la culture japonaise et qui s’intéressent à nos chansons. Nous avons été surpris de voir ce fort intérêt pour la culture japonaise en général. Nous de notre côté, nous allons tout faire pour répondre à cette attente qu’il y a pour la culture nippone en produisant de nouvelles chansons. Nous espérons pouvoir revenir nous produire en France !
Merci au festival Japan Expo pour cette opportunité d’interview
ainsi qu’aux très souriants MeseMoa. pour cette jolie rencontre !