Après nos deux journées de périple encore assez calmes les premier et deuxième jour de Japan Expo, c’est donc dans l’aventure du samedi que vous allez maintenant embarquer ! Parmi les quatre jours de la convention, le samedi est toujours pour nous la journée la plus chargée, puisque la programmation musicale y est la plus dense. Bienvenue à bord !
Cette année, l’équipe a commencé en douceur pour le début de cette troisième journée : nous avons directement pris la direction de la scène Sakura pour y découvrir une artiste que l’on avait pas encore vu sur cette édition : .EKOTUMI. !
.EKOTUMI. est une chanteuse qui a modernisé le Kojiki (écrit japonais ancien). Sur scène, elle allie le chant et la danse et c’est donc un spectacle plein de mouvements auquel nous avons eu droit. C’est d’ailleurs entourée de ses musiciens que la chanteuse a donné sa représentation.
De si bon matin, le premier hall n’avait pas encore eu le temps d’être assailli par les visiteurs, c’est donc tout naturellement que nous nous sommes dirigés dans l’espace traditionnel WABI SABI pour y prendre des photos.
Cet espace un peu hors du temps est un endroit qui regroupe bon nombre d’arts traditionnels japonais tels que la calligraphie ou encore la fabrication d’éventails, sur un seul et unique thème : l’esthétisme. C’est un coin immanquable de la convention ! Si vous n’avez pas pu y faire un tour cette année, on vous invite à y aller l’année prochaine !
L’équipe a ensuite filé pour la première fois de la journée du côté des stands de dédicaces et du photocall, où les artistes s’enchaînent tout au long de la journée. À ce moment-là de la matinée, c’est un bon nombre d’artistes musicaux qui étaient programmés. Nous sommes partis donc voir le premier artistes que nous avons croisé que notre chemin : UMI-KUUN, accompagné de sa soeur cadette.
UMI-KUUN est un artiste récurent à Japan Expo, mais il déchaine toujours autant les passions. Si vous croisez une file d’attente pleine de pancartes et de jeunes filles cosplayées, il y a de fortes chances qu’UMI-KUUN ne soit pas loin ! 😉
Quelques mètres plus loin, ce sont les idols Cheeky Parade que nous avons retrouvé en séance photo. Les Cheeky Parade étaient le groupe d’idols le plus populaire de cette 17ème édition de Japan Expo, et elles ont donc eu un emploi du temps très chargé, entre séances de dédicaces, séances photos, concerts, scènes spéciales et même interviews.
Avec peu de repos et de pauses entre les évènements, les jeunes filles semblaient un peu fatiguées le samedi (on va pas vous cacher que nous aussi on était déjà crevées !) mais c’est toujours avec le sourire et de la bonne humeur qu’elles ont pris des photos de groupe et même des selfies avec leurs fans. Elles en ont d’ailleurs profité pour faire leur propre promotion pour leur concert du dimanche, une initiative qui a encore fait remonter leur cote de popularité !
C’est ensuite un artiste des Tremplins de la J-Music que nous avons retrouvé brièvement lors de sa séance de dédicaces : le chanteur Takaaki Konno.
Takaaki Konno est un artiste multi-talent, puisqu’il est aussi compositeur, producteur, et directement de son propre label depuis 2004. Pendant ce 17ème impact, le chanteur a d’ailleurs partagé ses scènes avec le groupe de rock ROA !
Après ces quelques instants de répits, l’équipe a remonté ses manches et a décidé de traverser les 2 halls (tout visiteur a déjà connu ce calvaire) pour repartir à la découverte d’artistes sur la scène Sakura ! C’est avec plaisir que nous avons pu assister au spectacle de calligraphie de Rio Haruki, une calligraphe professionnelle.
Rio Haruki n’est cependant pas une calligraphe professionnelle comme les autres : si elle pratique donc sur papier, c’est aussi sur d’autres supports atypiques qu’on peut la voir à l’oeuvre. Comme sur la photo ci-dessus, Rio Haruki peint sur supports muraux mais aussi… sur des personnes ! Ce moment vraiment atypique du festival, c’est le genre d’évènement auquel il est toujours sympathique d’assister !
Juste après la fin de la performance scénique de Rio Haruki, le duo Xiè prend place pour un petit showcase d’une demi-heure. C’était d’ailleurs le premier concert qu’ils donnaient cette semaine-là au sein de Japan Expo.
Les deux artistes de Xiè mélangent les émotions dans leur musique basée sur des poèmes. Cet art traditionnel japonais (les poèmes chantés) porte le nom de shigin. Même si ce groupe n’est pas le premier à toucher au shigin, les Xiè ont cependant une particularité de taille : ils s’inspirent de poèmes du monde entier et non pas seulement de poèmes chinois et japonais comme le veut la tradition.
À la fin de la performance, nous sommes allés voir un regroupement d’artistes sur une scène que nous n’avions pas spécialement suivi jusque-là : la scène Kuri. Au programme, il y avait des débats et des questions réponses en compagnie de la chanteuse Mayuko et des groupes de rock ROA et zeze-haha.
Cet évènement était l’occasion parfaite de rester en petit comité auprès des artistes et de les voir ailleurs que dans les activités qu’ils ont d’habitude. C’est d’ailleurs un des seuls évènements de ce genre à avoir eu lieu pour la catégorie musique cette année, il fallait en profiter !
L’espace WABI SABI a accueilli cette année l’artiste Miô, que nous avions déjà eu l’occasion de voir le vendredi, mais sur la scène Sakura. La chanteuse semblait cependant beaucoup plus dans son élément sur cette scène, mais aussi plus proche de son public et plus à l’aise.
Même si ce n’est pas une des solistes les plus populaires du festival, on a pu voir lors de sa performance qu’un public fidèle était au rendez-vous, prêt à soutenir Miô dans toutes ses performances. Le plus gros point fort de Miô est justement la proximité qu’elle institue avec son public !
Mais Japan Expo 2016, ce n’est pas seulement un rendez-vous 100% musical, c’est aussi un défilé de mangakas ! Cette année, la convention a accueilli un invité d’exception qui n’est autre que Hiro Mashima, auteur du célèbre shonen Fairy Tail. Avec 52 tomes parus en France à l’heure actuelle (53 dans quelques jours), Fairy Tail est l’un des mangas les plus populaires dans notre pays fanatique de culture japonaise. Le planning de monsieur Mashima a donc été très serré pendant cette convention, et les évènements sur lesquels il est apparu ont rassemblé énormément de personnes. On a donc pu voir l’auteur pendant son draw battle contre Reno Lemaire, un dessinateur français.
C’est dans une ambiance bon enfant que s’est déroulé l’évènement, et Hiro Mashima a semblé très heureux de sa venue en France !
Toujours dans un élan de musique plus traditionnelle, c’est avec plaisir que nous nous sommes rendues une fois de plus à Sakura (on l’aime cette scène !) pour aller admirer Gaho Takahashi, une musicienne qui s’est produite pour la première fois en France cette année.
Gaho Takahashi est une joueuse de koto, l’instrument traditionnel que vous pouvez voir sur les photos. Reconnue dans la profession, elle ne cesse de conquérir le monde et se produit à l’heure actuelle dans de plus en plus de pays, notamment en Europe. On a donc des chances de la revoir en France dans les années à venir !
CKJ a repris son périple à la fin de la performance de Gaho Takahashi pour aller voir un duo (au photocall) qui est quelque peu (et malheureusement) passé inaperçu : on vous parle ici d’EGU-SPLOSION.
Le duo déborde littéralement d’énergie sur scène, pour un show alliant à la fois le chant, la danse, mais aussi l’humour ! EGU-SPLOSION s’était produit le jeudi sur la scène Yuzu pendant 30 minutes a a aussi donné deux petits show express de 15 minutes, mais quand on les voit sur scène on aimerait vraiment pouvoir prolonger le plaisir !
Dans notre folle courses aux artistes, nous avons rencontré quelques bonnes surprises comme les danseuses de la préfecture de Kyoto.
Quelques autres stands 100% Japon ont aussi attirés notre attention et celle de beaucoup d’autres visiteurs en cours de route ! Et même si les scènes privées n’ont pas un programme aussi dense que les grandes scènes Japan Expo, il est rare de ne pas apercevoir des tas de gens devant lorsqu’il y a du monde sur scène ! C’est un peu le rendez-vous des curieux et des connaisseurs, et c’est toujours sympa de s’y arrêter !
Comme on avait beaucoup aimé la scène Enka les deux jours précédents, nous sommes repartis de bon pied voir Misaki Iwasa (anciennement dans les célèbres AKB48) et le trio Hayabusa sur la scène Yuzu cette fois-ci.
La performance a vraiment été à la hauteur des attentes du public, empreint à la fois de tradition et de modernité. Les quatre chanteurs se complètent à merveille sur scène, et c’est aussi un spectacle très visuel auquel on a eu le droit !
Et comme on est très très fort, on a même réussi à nous dédoubler et à aller assister au concert exceptionnel de Yuiga Dokuson sur la scène Ichigo, qui se déroulait à la même heure que le spectacle Enka (on vous donnera pas l’astuce, désolé ><).
Comme l’année dernière, le groupe d’Idols qui remporte le concours Tokyo Candoll a l’occasion de se produire à Japan Expo. Qu’est-ce que le concours Tokyo Candoll ? C’est un tournoi qui a été créé en 2015 dont l’idée est simplement « Des idols pour représenter le Japon à travers le monde ! ». Ce concours a lieu en plusieurs étapes qui, grâce aux votes du public, permettent de désigner la nouvelle génération d’idols qui représentera le Japon. La première édition a eu lieu l’année dernière et nous a permis de découvrir les charmantes Luce Twinkle Wink☆ en showcase sur la scène de la Japan Expo.
Cette année, le concours a été remporté par les filles du groupe Yuiga Dokuson. Le groupe est composé de quatre membres : Tokotsume Sakura, Miyagi Nonami, Iwasaki Mai et Kido Yuho.
On vous laisse découvrir leur premier clip « Star Shine » pour vos donner un aperçu de leur musique si vous n’étiez pas à la Japan Expo :
Cependant, pour découvrir le côté très dynamique des jeunes filles je vous conseille « TRY! TRY!TRY! » dans lequel vous verrez de très nombreuses images de Paris :
Lors de la Japan Expo nous avons donc pu découvrir ce jeune groupe sur la scène Ichigo. Il y avait beaucoup de monde dans la salle, et surtout un fanclub japonais des plus excellents ! On comprend comment les filles arrivent à faire des performances toujours aussi débordantes d’énergie quand on voit à quel point leurs fans sont motivés. Elles n’étaient que quatre mais elles ont toutefois réussi à occuper l’espace, en chantant, dansant, sautant… Encore un de ces groupes qui vous faire repartir avec un grand sourire sans que vous ne sachiez vraiment pourquoi.
Elles étaient très heureuses d’avoir l’occasion de venir en France. Elles ont d’ailleurs versées quelques larmes à la fin du show.
Attention, le spectacle dont je vous vais vous parler ensuite est une performance rarissime en France ! La troupe Yoshiwara Kitsune a donné un spectacle purement exceptionnel sur la scène Yuzu. La troupe allie plusieurs arts pour redonner vie à une tradition japonaise qui se perd aujourd’hui : le spectacle de renard.
Le groupe a su captiver ses spectateurs, friands de découvrir une telle nouveauté sur la convention ! Si le spectacle reprend une vieille tradition japonaise (remontant à l’époque d’Edo), c’est avec une touche de modernité que cela est fait. Le spectacle de renard appelle notamment aux croyances populaires selon lesquelles les renards porteraient bonheur. Une image donc très différente de celle que l’on a en Europe, où l’on considère que c’est un animal qui nous joue des tours ! Ce spectacle était un pur divertissement et l’équipe ne regrette pas une seconde d’avoir fait escale à Yuzu pour ce show magique !
Passons ensuite à un des évènements les plus populaires du jour : on parle ici bien évidemment de la scène Japan in Motion ! Cette année, l’émission en direct de Villepinte a accueilli les Cheeky Parade, MAN WITH A MISSION et UMI-KUUN. Des invités de marque sur une seule et même scène, ça a donné une salle pleine à craquer !
Comme tous les ans, Japan in Motion a proposé des jeux, à la fois au public mais aussi aux invités. Bien évidemment, les MAN WITH A MISSION (qu’on a moins l’occasion de voir sur ce genre d’évènement) ont beaucoup attiré l’attention durant le début de l’émission (et oui, avec leur emploi du temps serré, ils sont aussi vite repartis). Vous pouvez d’ailleurs découvrir les activités de la meute durant Japan in Motion dans notre article consacré à MWAM !
On a donc par la suite pu retrouver UMI-KUUN en duel avec les Cheeky Parade, un moment qui a beaucoup fait rire les spectateurs. Pendant ce quiz qui a donc opposé tous les artistes, on a donc pu en apprendre un peu plus sur ces derniers. On a aussi vu UMI-KUUN faire une déclaration d’amour à une fan, qui lui soufflé la bonne réponse ! ^-^ Au final, ce sont les Cheeky Parade qui ont perdu la bataille et qui ont donc été obligées de faire des grimaces pendant 10 secondes ; comme vous pouvez le voir, elles sont toujours aussi mignonnes même en essayant d’être effrayantes !
Cette année, une remise de prix consacré aux mangakas, le Prix international du Manga, a aussi pris place sur scène. Le premier prix comprenait un voyage au Japon (pour se voir remettre le prix), tandis que la deuxième place faisait gagner des goodies MAN WTTH A MISSION et un T-shirt NOLIFE. Ce sont les artistes invités à JIM qui ont voté, et le grand gagnant a donc été Drax Kane cette année !
Mais comme tous les ans, certains petits chanceux du public ont aussi pu remporter de beaux cadeaux. Le premier cadeau a été un diner dans un restaurant au Japon, puis ce sont des eco-bag, des coques iPhone et des chaussettes qui ont pu être remportés. Les Cheeky Parade et UMI-KUUN ont eu la gentillesse d’ajouter des cadeaux pour clôturer Japan in Motion : une towel UMI-KUUN et des balles dédicacées par Cheeky Parade ont donc aussi été gagnées !
Avant de nous rendre à l’ultime concert de la journée (vous verrez plus bas de qui il s’agit), on a refait un petit tour discret au niveau des Sumire pour y voir les nouveaux artistes musique de la programmation 2016 en séances de dédicaces et en séance photo. C’est la charmante Misaki Iwasa qui a ouvert le bal.
Puis nous sommes tombées sur les déjantés zeze-haha qui nous ont consacré leur super pose pour un cliché mémorable ! (Vraiment ce groupe est incroyable sur scène, comme on vous l’avait expliqué dans notre chronique du deuxième jour !).
En continuant notre petite promenade de santé sous la climatisation des stands de dédicace, c’est une Mayuko ultra concentrée que nous avons trouvé ! Elle semblait elle aussi bien fatiguée de cette troisième fin de journée !
Notre deuxième groupe de rock préféré (c’est-à-dire ROA) de ce 17ème impact, qu’on a d’ailleurs eu l’occasion d’interviewer, a aussi fait part de ses talents artistiques visuels en prenant différentes poses lors de leur séance photo.
Nous avons fini ce marathon des photos improbables en allant voir les idols Yuiga Dokuson en séance de dédicace, la seule et unique qu’elles aient tenu lors de cette 17ème édition du festival !
Épuisée par cette journée pour le moins intense (tous les ans on y a le droit, mais tous les ans on recommence !), nous nous sommes dirigés une dernière fois vers notre salle préférée (merci la climatisation) vers Karasu pour la fabuleux concert qu’on nous avait promis : celui des loups de MAN WITH A MISSION !
Le show a été sensationnel et a égalé niveau qualité le concert qu’ils ont donné quelques jours plus tôt au Divan du Monde ! L’ambiance était vraiment au rendez-vous, et le public très nombreux. Si vous voulez revivre la semaine de folie de la meute la plus déjantée du Japon, vous pouvez aller jeter un oeil à notre article consacré à MWAM !
CKJ a donc encore vécu cette année un samedi sur les chapeaux de roue, et même si on a couru partout pendant près de 9 heures, on est quand même contentes de pouvoir partager avec vous ces petits moments avec les artistes, que ce soit pendant les showcases ou pendant les séances en plus petits comités ! Quels artistes avez-vous eu le temps de voir cette année ?
Un grand merci à Japan Expo et aux artistes présents
cette année de nous avoir accordé du temps !