[Interview available in English on the second page]
À l’occasion du 18ème impact de Japan Expo, l’équipe de CKJ s’est rendue à Villepinte comme nous vous l’avions annoncé peu avant le festival. Japan Expo, ce n’est pas seulement de la programmation musicale dont on vous parle, c’est aussi pour nous l’occasion de rencontrer les artistes lors d’interviews. C’est aujourd’hui le compte rendu de la table ronde avec les 5 membres du groupe The World Standard, ainsi que leur ingénieur son Manaka Suzuki, que l’on vous propose. Comme le concept de leur groupe l’indique, les filles ont répondu aux questions en plusieurs langues, à savoir en japonais, en chinois, en coréen, en anglais mais aussi en français pour certaines.
Est-ce que chaque membre pourrait se présenter ?
Ruka Mishina : Je vais me présenter en coréen, je m’appelle Ruka Mishina. Prenez bien soin de moi. [en coréen]
Nanase Hirokawa : Je suis enchantée de tous vous rencontrer, je m’appelle Nanase Hirokawa. J’ai 18 ans. [en anglais]
Hazuki Sakamoto : Bonjour, je m’appelle Hazuki Sakamoto. J’ai 18 ans, je suis étudiante en français. Enchantée. [en français]
Ririka Kodama : Bonjour ! Ravie de faire votre connaissance. Mon nom est Ririka Kodawa. J’ai 16 ans. J’étudie l’anglais. [en anglais]
Miri Matsuda : Bonjour, je suis Miri Matsuda. J’ai 17 ans. Enchantée. [en chinois]
Qu’est-ce qui vous a motivé à devenir des idols ? Qu’est-ce que cela signifie pour vous ?
Miri Matsuda : J’ai vu des idols dans un anime et c’est comme ça que je m’y suis intéressée. Pour moi être idol ça signifie recevoir du courage, mais aussi en envoyer à nos fans. Donc j’aimerais transmettre ceci à travers nos danses, nos musiques et les réseaux sociaux.
Ririka Kodama : En regardant la télé, je suis devenue fans de quelques actrices et j’ai voulu devenir idole grâce à tout ce que je voyais à la télévision. Je suis donc allée dans une école pour devenir idol, et ainsi donner du rêve à mes fans.
Hazuki Sakamoto : J’ai participé à des auditions, et c’est ainsi que je suis devenue idol. J’aimerais aussi donner du courage et du rêve à mes fans.
Nanase Hirokawa : À l’origine, j’étais intéressée par la musique et la danse. J’étais fan des Cheeky Parade et c’est pour ça que je suis devenue idol. Pour moi, être idol c’est aussi transmettre la culture japonaise, la culture kawaii et anime, et je veux donc propager cette culture à travers mes activités.
Ruka Mishina : Au début, je n’étais pas vraiment intéressée par une carrière d’idol, mais quelqu’un m’a invité à participer à des auditions, j’ai donc participé et j’ai finie par être acceptée ; c’est comme ça que je suis devenue idol. Du coup, être idol représente un don pour moi, on offre quelque chose à quelqu’un d’autre à travers le chant et la danse.
Vous connaissiez-vous avant de fonder The World Standard, ou vous êtes-vous connues au moment de la formation du groupe ?
Miri Matsuda : Avant de former le groupe, nous étions stagiaires et nous nous connaissions un peu. On faisait quelques lives ensemble, et on s’entendait bien déjà à l’époque.
Vous êtes un groupe qui se revendique en phase avec notre ère numérique. Comment marquez-vous votre différence avec les autres groupe d’idols de notre époque ?
Nanase Hirokawa : Nous étudions l’anglais, le chinois, le français et le coréen pour pouvoir poster [dans ces langues] sur les réseaux sociaux. Envoyez-nous vos photos [de nous] sur notre compte Twitter et nos autres réseaux sociaux.
Comme vous l’avez indiqué précédemment, et comme le revendique votre concept, vous êtes très connectées et proches de vos fans sur les réseaux sociaux. Est-ce que vous pensez-vous que ça apporte une relation privilégiée entre vous et vos fans ?
Ruka Mishina : Grâce aux réseaux sociaux, les fans nous apprennent beaucoup de choses, et on peut apporter beaucoup à nos fans aussi ! Du coup, on a l’impression que nos sentiments sont partagés et que nous sommes proches. Donc, oui, les réseaux sociaux nous rapprochent de nos fans.
Japan Expo accueille des idols depuis plusieurs années maintenant, et le public a tendance à changer : on voit notamment plus de femmes et une tranche d’âge plus large, avez-vous ressenti ça dans votre public ?
Ruka Mishina : Comme notre concept est kawaii, on a beaucoup de femmes parmi nos fans. À peu près la moitié de notre public est féminin durant nos concerts.
Vous vous êtes maintenant produites en live dans plusieurs pays, qu’est-ce que ça vous fait d’avoir des fans à l’étranger ?
Ririka Kodama : Avant de réellement débuter, nous sommes restées au Japon, mais après nos débuts nous sommes allées dans différents endroits comme Shanghai, Singapour, Taïwan, la Thaïlande et maintenant nous sommes en France. Concernant les fans, l’atmosphère est différente entre les fans à l’étranger et les fans au Japon. À chaque fois, c’est un réel plaisir pour nous de découvrir des fans à l’étranger.
Miri Matsuda, vous êtes fans de l’équipe de baseball Hiroshima Toyo Carp et vous avez récemment chanté pour l’ouverture d’un de leurs matchs dans un stade, qu’avez-vous ressenti à ce moment-là ?
Miri Matsuda : Je ne pensais pas être capable de faire ça, et j’étais vraiment très stressée parce que c’est complètement différent de ce que je fais avec les Wasuta habituellement. C’est aussi la première fois que je chantais devant autant de monde, plus de 30 000 personnes étaient présentes dans le stade. J’ai vraiment adoré cette expérience. Les fans de Hiroshima Toyo Carp ont des tenues et des accessoires rouges, et en regardant le public j’ai vu une grande étendue de rouge et j’ai trouvé ça vraiment magnifique.
Vous êtes donc toutes très douées dans une langue étrangère, était-ce une passion avant ou avez-vous travaillé une fois le groupe formé pour propager la culture japonaise au travers différents pays dans le monde ?
Hazuki Sakamoto : On a appris les langues étrangères après avoir formé le groupe The World Standard, parce qu’on voulait vraiment transmettre ce concept kawaii à travers le monde. C’est comme ça que nous en sommes arrivées à apprendre différentes langues étrangères.
Où trouvez-vous l’inspiration pour vos clips et vos musiques ?
Manaka Suzuki [Ingénieur son du groupe] : Je puise mon inspiration dans la vie quotidienne, lors des moments où nous sommes tristes ou bien heureux. Je retranscris directement ces sentiments-là dans mes chansons. Cela peut sembler un peu bizarre pour les autres, mais c’est comme ça que je vois les choses quand j’écris des chansons.
Parmi tous les tournages de clip que vous avez fait jusque-là, quel est le meilleur souvenir que vous gardez ?
Miri Matsuda : Celui qui m’a le plus marqué, c’est le premier clip que nous avons tourné “The World Standard : Ultra Mirakurukuru Final Ultimate Chocobeam“, dont le thème était les RPG. Nous avons utilisé pas mal d’animations, et pendant tout le tournage on avait un fond vert, ça nous a marqué. Comme c’était notre tout premier clip, cela marquait aussi une véritable nouveauté pour nous.
Nanase Hirokawa : Pour moi, c’était “The Perfect Idol“, car habituellement nous avons des tenues plutôt pastels, et là nous avions des tenues en noir et blanc. En plus de cela, nous avions des coiffures extravagantes et du maquillage un peu décalé, c’était vraiment amusant de filmer ce clip.
Ririka Kodama : En ce qui me concerne, le tournage de “Inu Neko. Seishun Massakari” m’a marqué car nous avons filmé ça avec nos fans. Au début, on pensait que les clips devaient montrer seulement les membres du groupe, et ça nous a donné une expérience vraiment nouvelle. En plus, on a diffusé en direct le tournage du clip, les fans ont pu voir ce que ça donné en live et cette impression de travailler main dans la main avec les fans a été une nouvelle expérience.
Le clip de “Just be yourself” a été tourné à la verticale, est-ce pour s’adapter à l’ère numérique et au format téléphone ? Pourrons-nous retrouver des clips originaux à l’avenir, comme du 360° par exemple ?
Manaka Suzuki : En ce qui concerne les clips, ce n’est pas vraiment nous qui nous en occupons. On a un groupe qui se rassemble et qui essaie de voir ce que les Wasuta aimeraient dans leur prochain clip. Comme j’ai beaucoup aimé “Just be Yourself”, et les autres personnes qui ont vu le clip aussi, je pense qu’à l’avenir il est possible que nous tournions à nouveau des clips de ce style.
En ce qui concerne le clip “The Perfect Idol”, à première vue cela peut faire penser au côté négatif du monde des idols. Quelle est la vraie interprétation des paroles et du clip ?
Manaka Suzuki : C’est effectivement le côté négatif que l’on montre. J’ai l’impression que parfois les idols sont forcées dans leur carrière, et j’aimerais que ce soit l’inverse, qu’elles soient heureuses de chanter et de danser. Il y a donc bien cette idée-là derrière la chanson et le clip “The Perfect Idol”.
Cette année, deux de vos membres Hazuki Sakamoto et Nanase Hirokawa, ont participé à l’animation du stream Nico Nico Dōga sur le Senbatsu Sousenkyo des AKB48. Êtes-vous fans de ce groupe et avez-vous voté pour une membre en particulier ?
Hazuki Sakamoto : J’étais très heureuse d’avoir été sélectionnée pour animer cet évènement, et j’ai même acheté le livre AKB Sounsenkyo pour travailler sur ça. Dans ma tête, AKB48 c’est les idols les plus représentatives de cet univers. Je continue à l’heure actuelle de beaucoup travailler pour en découvrir plus sur ce monde-là.
Nanase Hirokawa : Je suis vraiment étonnée qu’on me pose la question ! (rires) J’aime de tout concernant les idols, que ce soit les SKE48, NMB48 ou AKB48. Je suis très envieuse parce que les AKB ont beaucoup de succès à l’étranger, comme en France ou à Shanghai, et j’aimerais aussi que l’on devienne des idols comme elles. Après, j’aime aussi les Nogizaka46.
Vous avez donc été stagiaires ensemble avant de débuter en tant que groupe, avez-vous toujours rêvé d’être idol ou aviez-vous un autre rêve en étant plus jeune ?
Ruka Mishina : Je n’aurais jamais pensé devenir idol un jour. Je faisais beaucoup de hip-hop et de danse, mais je ne pensais pas finir dans le monde des idols, même si j’aimais beaucoup les AKB48 aussi.
Ririka Kodama : Moi j’étais intéressée par le monde des médias, et à la base je voulais devenir actrice. Mais quand j’étais à l’école, on m’a poussé à passer les auditions ; j’ai finalement réussi et c’est ainsi que je suis devenue idol.
Nanase Hirokawa : J’adorais vraiment les idols et je voulais moi-même en devenir une. J’étais donc très contente quand j’ai passé l’audition avec succès. Je trouve que les idols sont multi-tâches, que ce soit du chant, de la danse ou même du mannequinat. Je pense qu’on est au final toutes très heureuses d’exercer ce métier-là aujourd’hui.
Vous avez tenu un concert dans la célèbre salle du Zepp Diver City en avril dernier, ce qui a marqué un grand pas en avant dans votre carrière, quelle serait la prochaine étape pour vous concernant une autre salle japonaise ?
Ruka Mishina : Pour le moment non, mais à l’automne nous allons donner 9 concerts dans différentes villes du Japon, et cela va continuer au printemps et pendant l’été. C’est vrai qu’on aimerait donner un concert dans une salle plus grande que celles où nous avons joué jusque-là.
En parlant d’animation, seriez-vous intéressées pour faire du doublage un jour ?
Nanase Hirokawa : Nous avons fait l’opening de l’anime PriPara, et ça nous a beaucoup influencé. J’ai trouvé que les voix des personnages de cet anime étaient très très mignonnes, nous avons donc discuté de cela entre nous. Du coup en ce qui concerne le doublage, pourquoi pas un jour ?
Japan Expo, c’est un évènement qui rassemble beaucoup d’univers comme le manga, les jeux vidéo ou encore l’animation et la musique. Parmi tout ce que propose Japan Expo, que préférez-vous chacune ?
Ruka Mishina : Moi je préfère les jeux vidéo et les animes, et parmi les animes j’adore vraiment Sword Art Online.
Hazuki Sakamoto : Moi j’aime beaucoup les animes pour enfant comme Doraemon, connu aussi en France, et Chibi Maruko-chan qui passe à la télévision [au Japon].
Nanase Hirokawa : J’aime aussi les animes, et surtout L’Attaque des Titans, que je regarde en boucle. Je suis impressionnée qu’ici à Japan Expo des cosplayeurs ont des drapeaux à l’effigie de cet anime.
Ririka Kodama : On a déjà fait des lives avec des reprises de musiques d’anime, comme sur les scènes Ichigo et Karasu pendant le festival, et c’est quelque chose que l’on aime beaucoup faire.
Quel est votre anime préféré dans le cadre du projet “Animé 100” ?
Ririka Kodama : J’adore l’anime Chibi Maruko-chan, qui passe encore à la télé japonaise aujourd’hui. Et j’essaie donc d’être souvent à la maison pour pouvoir le regarder à la télévision.
Nanase Hirokawa : On aime tous la licence Pokémon, et son personnage emblématique Pikachu, puisqu’on est toutes passées par là. Mais sinon personnellement j’aime beaucoup Cardraptor Sakura, et j’aimerais que tout le monde regarde un jour cet anime.
Hier, vous avez participé au concert Animé 100 avec Umi-Kuun et Kamitsuki, avez-vous aimé partager la scène avec des artistes d’un style différent du vôtre ?
Nanase Hirokawa : On était vraiment très heureuses de pouvoir participer à cet évènement avec différentes personnes, et le public a aussi été vraiment différent. Cela a été pour nous une bonne occasion de présenter notre groupe. C’est vrai qu’on a déjà collaboré avec d’autres artistes différents de nous, comme lors du Tokyo Game Show qui se passe dans la capitale du Japon, et nous avions chanté et dansé sur scène aux côtés d’artistes complètement différents de notre univers.
Comment percevez-vous le public français par rapport aux autres publics, ou même par rapport aux fans japonais ?
Nanase Hirokawa : On trouve que les fans en France sont très gentlemen. Même pour les séances photos, les fans nous ont salué et remercié, parfois même en japonais, en nous regardant droit dans les yeux. Ça nous a vraiment fait plaisir.
Pour cette venue à Japan Expo, cela vous a-t-il aidé d’avoir une membre qui parle français ? Avez-vous posé des questions à Hazuki Sakamoto pour vous aider à communiquer avec les fans ?
Hazuki Sakamoto : J’ai un peu animé les lives en français, j’étais vraiment contente que les fans réagissent et comprennent ce que nous avons dit. Même dans le cadre de discussions, j’ai pu sortir quelques mots en français et j’étais très heureuse d’avoir pu utiliser ici la langue que j’apprends au sein de The World Standard.
Aimeriez-vous avoir la possibilité de refaire des concerts en France, mais en dehors de Japan Expo ?
Nanase Hirokawa : Pour le moment, on a pas encore pour projet de donner des concerts hors Japan Expo en France, mais on est vraiment heureuses d’avoir pu rencontrer les fans français, et on aimerait donc redonner des concerts ici, Japan Expo ou non. On voudrait que les fans nous attendent avec impatience !
La culture kawaii n’est pas encore très répandue en France, est-ce que vous auriez des conseils pour les personnes qui aimeraient s’épanouir dans ce genre de style ?
The World Standard : Notre concept est “le standard mondial“, d’où notre nom The World Standard, Wasuta. Nous sommes un groupe d’idols japonaises qui présente l’univers kawaii au monde, alors nous faisons la promotion de la culture kawaii sur les réseaux sociaux. Nos vêtements sont très kawaii ! Et nos chansons aussi. C’est une musique mondiale.
Le concept kawaii régit votre groupe, mais en dehors de The World Standard, est-ce que ça a un impact sur vos vies personnelles et quotidiennes ?
Ruka Mishina : Dans la vie privée, nous sommes habillées plus dans des tons noirs et blancs, des couleurs plus sobres, et je ne pense pas qu’on intègre vraiment le concept de The World Standard dans nos vies privées.
Nanase Hirokawa : C’est presque impossible d’avoir des tenues aussi extravagantes dans la vie privée, mais j’aime bien les accessoires mignons. Par exemple en France, on a trouvé pas mal de magasins qui vendent des accessoires très kawaii, et j’ai acheté une bague avec un requin dessus. De manière générale, j’aime les choses qui sortent un peu de l’ordinaire, comme les motifs en rapport avec la nourriture. On aime bien les motifs sushi, ou encore le pain comme nous portons sur nos tenues actuellement. Dans nos vies privées, ce sont donc plus des accessoires kawaii que nous portons.
Selon vous, qui est la plus kawaii du groupe ?
Nanase Hirokawa : Ce n’est pas très sympathique ! (rires)
Ruka Mishina : Quand on regarde nos clips, on a l’occasion de vraiment observer les autres membres du groupe. À chaque fois je les trouve très mignonnes, et ça me rend presque un peu triste. (rires)
Nanase Hirokawa : Comme notre concept est kawaii, je trouve toutes les membres très très mignonnes. Des fois, sur Twitter par exemple, quand les filles changent de photo de profil, je les enregistre immédiatement sur mon téléphone. Je prends aussi des photos des filles pendant qu’elles mangent et je mets tout ça dans un petit fichier spécial sur mon téléphone. (rires)
Vous avez justement du pain et des pâtisseries sur vos tenues, que préférez-vous comme pâtisserie sur ce que vous portez ?
Ruka Mishina : Je veux manger du pain français. [en coréen] Mon préféré est la baguette.
Miri Matsuda : Sur nos tenues, on a toutes déjà un pain que nous avons mordu, alors on peut voir nos traces de dents. (rires) Au niveau des pains, on en a des tout doux et moelleux, et on adore les toucher, mais il y en a aussi des très durs.
Ririka Kodama : J’aime le pain français. [en anglais]
Hazuki Sakamoto : Je voudrais manger des pâtisseries avec de la crème d’amande, j’en ai déjà mangé et c’est très bon. [en français]
Nanase Hirokawa : Croissant, le numéro un ! [en anglais]
Dans les paroles de la chanson “Yuumei ni, Nyaritai“, vous dites que vous aimeriez vous balader dans Paris et aller voir Mona Lisa. En avez-vous eu l’occasion ?
Hazuki Sakamoto : Non, malheureusement on a pas encore eu le temps de lui rendre visite, mais on aimerait vraiment lui serrer la main très très fort. (rires)
Quels sont vos prochains projets ?
Ririka Kodama : Je veux devenir la personne la plus active et la plus sexy du monde. [en anglais]
Hazuki Sakamoto : Notre objectif est de faire des concerts dans beaucoup de pays. Je suis en train d’étudier les langues étrangères et je veux promouvoir le Japon.
Pour conclure, pourriez-vous adresser un message à votre public français ?
Hazuki Sakamoto : Nous sommes le standard mondial, Wasuta ! Nous sommes très heureuses de venir en France. Nous voulons faire de notre mieux pour venir en France et faire un concert en solo. Merci de votre soutien. Merci beaucoup ! [en français]
The World Standard : Merci beaucoup !
Merci au groupe pour leur gentillesse ainsi qu’à leur staff pour le temps accordé,
et à l’organisation de Japan Expo pour la mise en place de cette table ronde
[Interview disponible en français en première page]
For the 18th edition of Japan Expo, CKJ’s team came to Villepinte as we announced before the beginning of the event. After Japan Expo, we don’t do reports only about live shows within the festival, we also meet artists to do some interviews. Today, it’s the report about our meeting with the idol group The World Standard, and their sound producer Manaka Suzuki, that we release. As their concept indicates, the five cute girls answered questions of the media in different languages, which are Japanese, Korean, Chinese, English and also French.
Could you present yourselves?
Ruka Mishina: I’m going to présent myself in Korean, my name is Ruka Mishina. Please take care of me. [in Korean]
Nanase Hirokawa: Nice to meet you everyone, my name is Nanase Hirokawa. I am 18 years old. Thank you. [in English]
Hazuki Sakamoto: Hi, I’m Hazuki Sakamoto. I’m 18 years old, I study French. [in French]
Ririka Kodama: Hi! Nice to meet you everyone. My name is Ririka Kodama. I’m 16 years old. I learn English. [in English]
Miri Matsuda: Hello, I’m Miri Matsuda. I’m 17 years old. Nice to meet you. [in Chinese]
What motivated you to become idols? What does it mean for you?
Miri Matsuda: I’ve seen idols in an anime and that’s how I became interested in idols. For me, being an idol means receiving courage, but also send courage to our fans. So I would like to share this through our dance, our music and social medial.
Ririka Kodama: By watching TV, I became fan of a few actresses and I wanted to become idol thanks to all I’ve seen on television. So, I attended a special school to become an idol, and give dreams to our fans.
Hazuki Sakamoto: I auditionned, and that’s how I became an idol. I would also like to give dreams and courage to our fans.
Nanase Hirokawa: At the beginning, I was interested in music and dance. I was a fan of Cheeky Parade and that’s the reason why I became an idol. For me, being an idol is also a way to share Japanese culture, kawaii culture and anime, so I want to spread these cultures through my activities.
Ruka Mishina: At first, I wasn’t really interested in an idol career, but someone invited me to auditions, I participated and I was accepted. That’s how my career began. So being an idol is a gift to me, we offer something to someone else through dance and music.
Did you know each other before being The World Standard, or did you met when you became Wasuta?
Miri Matsuda: Before forming The World Standard, we were trainees and we knew each other a little bit. At the time, we performed some stages together, and we got along well.
You’re a band that is said to be properly attuned to the digital age. How do you différentiate yourselves from the other idol bands?
Nanase Hirokawa: To post something online on our platforms, we study English, Chinese, French and Korean [to post in these languages]. Please send your photos [of us] by Twitter and our other social network.
As you said before, you’re well connected and close to your fans on social media. Do you think you have a special relationship with your fans thanks to social media?
Ruka Mishina: Thanks to social media, fans teach us a lot of things, and we’re able to share a lot with them too! In this way, we feel that our feelings are mutual and we seem all close. So yes, social media keep us close with our fans.
Japan Expo invites idols for several years now, and the public changes: we can see more women and a wider age range, did you feel that too?
Ruka Mishina: As our concept is a kawaii concept, we’ve got a lot of female fans. Almost half of our fans are women when we perform live.
You’ve performed in several countries overseas, how do you feel about having foreigner fans?
Ririka Kodama: Before really debuting, we stayed in Japan, but after our debut we went to different places around the world as Shanghai, Singapour, Taïwan, Thaïland and now we’re here in France. Regarding our fans, the atmosphere is different whether we perform in Japan or abroad. Every time, it’s a great pleasure for us to discover fans outside of Japan.
Miri Matsuda, you’re a fan of the baseball team Hiroshima Toyo Carp and you recently sang for the opening of a game in a stadium, how did you feel at that time?
Miri Matsuda: I didn’t think I was able to do this, and I was really stressed because it’s completely different from what I usually do with Wasuta. It was also the first time that I sang in front of a lot of people, because more than 30,000 persons attended this game. I really enjoyed this experience. Hiroshima Toyo Carp’s fans have red accessories and outfits, and when I saw the public it was like a big red area, I found it really beautiful.
You’re really skilled with foreign languages, was it something you liked before forming Wasuta or did you work on it after, in order to spread Japanese culture all over the world?
Hazuki Sakamoto: We started learning foreign languages after forming Wasuta, because we wanted to spread the kawaii concept to the entire world. That’s how we ended up learning foreign languages.
Where do you find inspiration for your music videos and your songs?
Manaka Suzuki [Sound producer of the band]: I draw inspiration from daily life, when we’re happy or sad. I wanted to write down these feelings in the lyrics of my songs. It may seem weird for other people, but that’s how I see things when I write songs.
Among all the music videos you filmed until now, what is the best memory that you keep?
Miri Matsuda: The most unforgettable for me is the first music video we ever filmed, “The World Standard : Ultra Mirakurukuru Final Ultimate Chocobeam“, and the main topic was RPGs. We used some animation and during the filming we used a green background, it was unforgettable. As it was our first music video, it was also something new in our careers.
Nanase Hirokawa: For me, it was “The Perfect Idol“, because we usually wear outfits with pastel colors, but this time we had black and white clothes. Furthermore, we had extravagant hairstyles and make-up, it was really fun filming this music video.
Ririka Kodama: In my opinion, “Inu Neko. Seishun Massakari” was unforgettable because we did it with our fans. At the beginning, we thought that we had to highlight only our members [in music videos], so it gave us a really unique experience. More than that, we made a live during the filming, and fans have seen what it was like at the same time as us. This feeling of working together with fans has been a new experience.
“Just be yourself” music video was filmed vertically, was it especially to adapt yourselves to the digital era and smartphones? Can we expect more creative formats in the future, as 360° music videos?
Manaka Suzuki: Regarding music videos, we’re not really in charge of it. We have a special team for music videos, and they try to see what Wasuta members want to show in their music videos. As I really liked “Just be yourself” music video, and the persons who saw it too, I think the possibility of filming music videos like this again is real.
Regarding “The Perfect Idol” music video, we can think of the negative side of idols careers when we see it for the first time. What’s the real meaning behind the lyrics and the music video?
Manaka Suzuki: It’s indeed the negative side that we wanted to show. I feel like sometimes idols force theirselves, and I would like to show the contrary, that they are happy to sing and dance. So, it’s the main idea behind the music video and the song “The Perfect Idol”.
This year, two of the members, which are Hazuki Sakamoto and Nanase Hirokawa, participated in animation of the Nico Nico Dōga stream about the Senbatsu Sousenkyo of AKB48. Are you fans of this band and did you vote for a particular member?
Hazuki Sakamoto: I was really happy to be selected to host this event, and I event bought the book AKB Sounsenkyo to work on it. In my head, AKB48 are the most representative idols who exist. I’m still working on it to discover more about this universe.
Nanase Hirokawa: I’m really surprised by this question! (laughs) I love everything about idols, as SKE48, NMB48 or AKB48. I’m really envious regarding the success of AKB48 overseas, as in France or Shanghai for example. I want us to become idols like them. Otherwise, I also like Nogizaka46.
You were trainees together before debuting as The World Standard, did you always dream being idols or did you have other dreams when you were younger?
Ruka Mishina: I never thought I was going to be an idol. I did a lot of hip-hop and dance, but I didn’t had a clue I was going to end up as an idol, even though I really like AKB48 too.
Ririka Kodama: At first I was interested in media, and I wanted to become an actress. But when I attended school, I was told to audition. I finally passed and I became an idol.
Nanase Hirokawa: I really loved idols and I wanted to become one myself. Indeed I was really glad I did it at the audition. I think idols are able to multitask, whether it’s singing, dancing or modeling. I guess we’re all really happy with our careers now.
You held a concert at the famous venue Zepp Diver City last April, which was an important step in your career, which other venue would you consider as the nest step?
Ruka Mishina: We don’t have any concerts for now, but at fall we’re playing in 9 different cities in Japan, and it will continue during spring and summer. That’s true we would like to perform at a bigger venue someday.
Regarding animation, would you be interested in dubbing in the future?
Nanase Hirokawa: We handled the opening theme of PriPara anime, and it influenced us a lot. I found the voices of the characters really really cute, and discussed about it. So why not dubbing some day?
Japan Expo is an event where you can find a lot about Japanese culture, as manga, video games or animation and music. Among everything you can find at Japan Expo, what do you all prefer?
Ruka Mishina: I like video games and anime better, and among animes I really like Sword Art Online.
Hazuki Sakamoto: I really enjoy watching animes for children like Doraemon, which is also well known in France, and Chibi Maruko-chan which is still on TV [in Japan].
Nanase Hirokawa: I also like animes, especially Attack on Titan, because I watch over and over again. I’m impressed that here at Japan Expo some cosplayers have flags related to this anime.
Ririka Kodama: We already performed covers of anime songs, as on Ichigo Stage and Karasu Stage [editor’s note : stages within the festival], and that’s something we really enjoy.
What’s your favorite anime for the project “Animé 100” [editor’s note : “Animé 100” was the main theme of Japan Expo this year, to celebrate the 100th anniversary of the animation]?
Ririka Kodama: I love the anime Chibi Maruko-chan, which is still on TV in Japan nowadays. I try being often at home to watch it on TV.
Nanase Hirokawa: We all like Pokemon, and its main character Pikachu, because we’ve all been there. But personally, I really enjoy watching Cardcaptor Sakura, and I wish everyone to watch it too someday.
Yesterday, you participatif in the Animé 100 concert alongside with Umi-Kuun and Kamitsuki, did you like sharing the stage with artists really far from your kawaii universe?
Nanase Hirokawa: We were really glad having the opportunity to participate to this event with different people, and the public was different too. It was a good occasion to present The World Standard to other people. Furthermore, we already collaborated with artists different from us, as for the Tokyo Game Show which takes place in the capital city, and we sang and danced on stage alongside with artists from other musical universes.
How do you see the French audience in comparison with other audiences or event Japanese fans?
Nanase Hirokawa: We find French fans very gentlemen. Even during the photoshoots, fans greeted and thanked us, even in Japanese, by lookting at us right into our eyes. We were really happy.
For this trip at Japan Expo, was it a real help having a member who speaks French? Did you ask Hazuki Sakamoto some questions to communicate with the fans?
Hazuki Sakamoto: I kind of hosted lives in French, I was really glad seeing the reaction of the fans and seeing they understood what I said. Even during tchats, I could say a few words in French and I was happy I was able to use the language that I learn within The World Standard.
Would you like to come back in France to perform, outside of Japan Expo?
Nanase Hirokawa: For the moment, we’re not planning on performing in France outside Japan Expo, but we’re really thrilled that we could meet French fans, and we would like to hold concerts here, whether it’s at Japan Expo or not. We hope our fans can’t wait for us coming back here!
The kawaii culture phenomenon is not really spread in France yet, do you have any advices for the persons who wish to live daily with this culture?
The World Standard: Our concept is The World Standard so we are called The World Standard, Wasuta. We are a Japanese Idols group introducing kawaii to the world so we do idol promotions on social media. Our clothes are so kawaii! And also our songs. It’s world music.
Kawaii is the concept of your band, but does it have an impact on your daily and private lives outside of The World Standard?
Ruka Mishina: In our private lives, we’re more likely dressed in black and white, more basic colors, and I don’t think we really live with the Wasuta concept in our private lives.
Nanase Hirokawa: It’s almost impossible to dress as extravagant as Wasuta in private life, but I do like kawaii accessories. For example here in France, I found a lot of shops which are selling really kawaii accessories, and I bought a ring with a shark on it. I usually like uncommon things, like food prints. We really like sushi prints, or bread prints like we’re dressed right now. In our daily lives, we rather wear kawaii accessories.
According to you, who is the more kawaii among the five of you?
Nanase Hirokawa: It’s not really nice! (laughs)
Ruka Mishina: When we watch our music videos, we have the opportunity to really observe the other membres of the band. Each time, I find them really cute, and it makes me a little bit sad. (laughs)
Nanase Hirokawa: As our concept is kawaii, I think all the members are very very cute. Sometimes, when the membres change their profile pictures, I save it on my phone. I also take pictures of the members when they eat, and I put all the pictures in a dedicated file on my phone. (laughs)
You precisely wear breads and pastries on your dresses, what is your favorite pastry on your outfits?
Ruka Mishina: I want to eat French bread. [in Korean] My favorite is the baguette.
Miri Matsuda: On our outfits, we all have a bread we already bit, so you can see teeth marks. (laughs) Regarding breads, we have soft and smooths ones on our dresses, and we really like to touch it, but there are also really solid ones.
Ririka Kodama: I like French bread. [in English]
Hazuki Sakamoto: I would like to eat pastries with almond cream, I ate that once and it was really good. [in French]
Nanase Hirokawa: Croissant, number one! [in English]
In the lyrics of the song “Yuumei ni, Nyaritai“, you say that you would like to stroll in Paris and go see Mona Lisa. Did you have the opportunity to do so?
Hazuki Sakamoto: No, sadly we didn’t have the time yet to go visit her, but we would like to shake her hands! (laughs)
What are your next projects?
Ririka Kodama: I want to become the most active and the sexiest artist in the world. [in English]
Hazuki Sakamoto: We aim at holding concerts in a lot of countries. I currently study foreign languages and I want to promote Japan.
30- To conclude this interview, do you have a message for your French audience?
Hazuki Sakamoto: We’re The World Standard, Wasuta! We’re truly happy to come here in France. We want to do our best to come back and do a one-man live. Thank you for your support. Thank you very much [in French]
The World Standard: Thank you very much!
We would like to thank The World Standard and their staff for the time and their kindness,
and also the staff of the festival Japan Expo for making this interview possible!