AR’Z, un groupe de jeunes idols masculins japonais. Le leader Takuya et Shuto sont les aînés du groupe et les chanteurs principaux. Ils sont accompagnés de l’acrobate Reia et du beatboxeur D-BOY.
Le groupe AR’Z s’est formé suite à une audition publique en juillet 2012 dans la ville de Numazu. Le groupe fait réellement son début en février 2013 avec le lancement de son premier titre « Touch the sky ». Ce titre a été produit par le talentueux Yanagiman (qui a notamment travaillé avec des artistes tels que BoA, Usher, SMAP, Funkey Monkey Babys et bien d’autre). AR’Z participe régulièrement à divers live et festivals dans leur région, la partie Est de la Préfecture de Shizuoka.
Le groupe a récemment fait son premier live en France et plus précisément à Rennes, à l’occasion du Sugoi Festival ! C’est ainsi par l’intermédiaire de la fanbase française du groupe que nous avons pu poser nos questions aux garçons et vous proposer cette interview ainsi que quelques photos !
Bonjour, pourriez-vous vous présenter pour commencer ?
Tous : Bonjour tout le monde ! Nous sommes les AR’Z !
D-BOY : Bonjour, je m’appelle D-BOY et je suis le responsable des chorégraphies et du rap. Enchanté !
Reia : Bonjour, je m’appelle Reia et je suis l’acrobate du groupe. Enchanté !
Shuto : Bonjour à tous, je m’appelle Shuto et je suis le chanteur principal du groupe. Enchanté !
Takuya : Bonjour à tous, je m’appelle Takuya et je suis le leader et aussi chanteur principal du groupe. Enchanté !
C’est la première fois que vous venez en France. Comment vous sentez-vous ?
S : Oui en effet, c’est notre première fois en France !
T : C’est difficile d’avoir une conversation avec les gens ! (rires)
R : Oui c’est vrai.
D : On est vraiment excités étant donné que c’est notre première fois à l’étranger.
R : Oui notre première fois en France et à l’étranger. Justement, on s’était convenu de bien se reposer pour pouvoir être en forme, mais je n’ai pas pu fermer l’œil de la nuit.
S : Pour moi, la ville est vraiment très belle. Rien que la regarder est déjà amusant. Cela ressemble à un gigantesque parc à thème ! (rires)
Que pensez-vous du public français ?
T : Et bien, les gens ici sont très amicaux, « friendly » comme on dirait en anglais. Ils sont très gentils et ont des beaux sourires.
S : Des beaux sourires ?
T : Oui très beaux sourires !
D : Beaucoup de gens viennent nous dire qu’ils aiment le Japon et on en est très heureux.
R : Les Français sont vraiment chaleureux, amicaux et ont de l’humour ! C’est ce trait de caractère qu’il n’y a pas chez les Japonais que je trouve chouette.
S : Pour commencer, le public est très gentil et il y a beaucoup de belles personnes.
T : Oouuuuuh
S : Ils sont vraiment très beaux et j’en suis jaloux. Et au niveau de notre live, le public est très chaleureux et s’amuse avec nous et on en est très content.
Est-ce que vous vous êtes préparés d’une façon particulière pour assurer votre show en France sur la scène du festival Sugoi! ?
R : Oui ! On a beaucoup travaillé sur notre danse en fonction de notre playlist.
S : Oui, tous les jours.
T : On a aussi travaillé sur comment mettre l’ambiance avec le public, le « body-action », le comment nous devions agir, etc…
S : Ensuite, il y a aussi la liste de voyage !
R : Oui ! Nous avions fait une liste des choses importantes à apporter en France mais malheureusement une fois arrivée ici, il me manquait des choses.
La plupart des artistes asiatiques font leur premier concert en France à Paris. Pour vous, il s’agit de Rennes. Que pensez-vous de cette ville ? Vous avez eu le temps de visiter un peu ?
T : Le marché de Noël ! On y a été et on y a vu pleins de différents stands mais aussi une grande roue. Ensuite, nous avons également marché dans la rue et c’était très « stylé » et beau ! J’aimerais encore y aller.
D : L’ambiance est vraiment belle. Tout comme les rues !
R : Les rues sont aussi belles parce qu’elles ont une histoire venant du passé. C’est comme-ci rien n’avait été oublié. Au Japon, on a cette habitude de tout rénover rapidement et c’est vraiment génial de voir qu’en France, on prend soin de conserver tout ça. De plus, on a été dans une cathédrale et rien qu’en voyant l’intérieur, on ressentait toutes ses émotions venant du passé.
S : Oui ! Tout est grand aussi ici ! Comme Reia l’a dit, nous avons été dans une cathédrale et il y avait la momie d’une personne datant d’environ 1500 ans ! C’est comme-ci on avait rencontré cette personne et c’était une fabuleuse expérience.
R : C’était vraiment beau
D : Oui, vraiment.
Vous avez débuté en 2013 avec un single écrit par le talentueux Yanagiman. Pensez-vous que cela ait eu un quelconque impact sur votre début de carrière ?
T : Parmi nos chansons originales, nous avons collaboré avec lui sur « Nasty Girl » et « Chase Da Chance ».
Il était également présent lorsque nous avons tourné le clip vidéo de la danse et nous avons dansé jusque très tard dans la nuit. C’était vraiment fatiguant !
R : Oui nous avons dansé pendant des heures et des heures dans le studio, jusqu’à environ 3h du matin.
C’était un nouveau challenge de faire une chanson et sa chorégraphie et nous avons fait de notre mieux, peu importe le temps que cela prenait.
T : Yanagiman-san nous a permis d’avoir cette opportunité et on en est très reconnaissant. Je pense que ces chansons font parties des meilleurs de notre répertoire.
Vous avez participé au concours TOKYO CANDOLL cette année, que vous a apporté cette expérience ?
S : C’était pour nous permettre de nous produire à la Japan Expo. Etre avec le même genre de groupe et personnes que nous, qui ont les mêmes conditions et autres, et le fait de pouvoir être sur la même scène que tout le monde était vraiment différent de ce qu’on fait d’habitude. Il y avait une autre ambiance et ça nous a permis d’avoir un autre regard sur notre propre groupe et de l’améliorer.
Sur quoi travaillez-vous en ce moment ?
T : En tant que membre, chacun donne quelque chose pour améliorer le groupe et pouvoir transmettre notre joie au public. Et on travaille vraiment là-dessus.
R : Pour l’instant, on se concentre sur les futurs événements et nous travaillons aussi pour qu’on puisse se produire à encore plus d’endroits différents. On grimpe une à une les marches tout en travaillant dur à notre niveau et pour pouvoir gagner de la popularité.
Que souhaitez-vous accomplir dans votre carrière d’artistes ?
Tous : Aaaaaaah !
S : (à Takuya) Tu l’attendais cette question, n’est-ce pas ?
T : Pourquoi tu me vises ? (rires)
D : Pour moi, faire pleins d’activités qui pourront montrer au public quel genre de groupe cool nous sommes.
Et par exemple, on fait attention à notre image, nos vêtements et pas seulement, nos coupes de cheveux !
On pourquoi pas, créer notre propre marque de vêtement.
Et moi, en tant que compositeur, pouvoir créer des musiques pour d’autres groupes, personnes.
Il y a beaucoup de choses que l’on voudrait faire !
Avez-vous un dernier message à transmettre à votre public français ?
S : Oui ! Déjà, merci de nous avoir invité au Sugoi Festival. On voudrait faire partager nos musiques avec le public français et celui-ci prend vraiment soin de nous ce qui nous donne encore plus envie de partager cela avec un plus large nombre de personnes.
Tous : On compte sur vous ! Merci (en français) !
Nous remercions l’équipe d’AR’Z France qui nous a proposé cette interview alors que nous n’avions pas la possibilité de nous rendre sur place. Un grand merci aussi à la traductrice Aline Kongo pour son travail sur cette interview !