The interview is available in English on the second page!
On vous en avait parlé il y a quelques semaines, l’artiste français Lightning, qui puise son inspiration dans le visual kei japonais, sera bientôt de retour avec de la nouveauté côté musique ! En effet, l’auteur, compositeur, interprète et guitariste dévoilera son nouveau single “Take Me Out” le 21 juin prochain, jour symbolique de la Fête de la Musique, et à cette occasion l’équipe de CKJ a pu poser ses questions à Lightning !
Découvrez notre interview ci-dessous ! Bonne lecture !
Bonjour, merci d’avoir accepté de répondre à nos questions. Pourriez-vous commencer par vous présenter pour nos lecteurs ?
Bonjour, je suis Lightning, auteur-compositeur-interprète et guitariste de rock. Je viens de l’île de La Réunion et je suis influencé principalement par le visual kei. J’ai commencé ma carrière solo en 2015 après avoir signé chez un label japonais, Kirakira Record. Toutes mes chansons sont en anglais.
Vous êtes un artiste français, mais vous puisez votre inspiration dans l’univers du visual kei, un style originaire du Japon. Quand avez-vous commencé à développer votre passion et votre intérêt pour le Japon ?
J’aimais déjà les mangas et la culture japonaise en général depuis tout petit, sans trop savoir pourquoi. Mais le gros déclic s’est fait à l’âge de 14 ans, après avoir découvert le légendaire groupe X JAPAN. Ce fut un terrible choc et je suis devenu complètement fou. À ce moment, je me suis dit que j’allais faire carrière dans la musique et que j’allais tout faire pour y arriver.
Depuis plusieurs années, on constate que le visual kei est malheureusement en péril et s’exporte de moins en moins du Japon. Selon vous, comment peut-on expliquer cette perte d’intérêt de la part du public pour les nouveautés visual kei ?
Je risque d’être un peu rude dans ma réponse, mais je pense que cela est dû au fait que les nouveaux artistes de visual kei n’ont pas compris ce qu’est le visual kei…
Le visual kei, c’est la liberté. À l’époque, aucun groupe ne se ressemblait, chacun s’exprimait de la manière dont il voulait, avec ses propres influences et sentiments. Cela donnait une impression que tout était permis, c’est ce qui faisait la force du visual kei. Le concept même du visual kei, c’est de s’exprimer honnêtement et librement.
Aujourd’hui le visual kei est rempli de codes et ce qui est malheureux, c’est que le visuel, le maquillage et les vêtements ont pris plus d’importance que la musique elle-même.
Pour donner un nouveau souffle au visual kei, il est donc important de revenir aux bases en se rappelant ce que les précurseurs du mouvement ont laissé comme héritage et pourquoi ils se sont battus.
Quels sont les artistes visual kei que vous préférez, et ceux que vous conseilleriez à nos lecteurs pour découvrir le genre à ceux qui ne connaissent pas encore ?
Les artistes des années 90 sont ceux que je préfère, comme X JAPAN, Luna Sea et Kuroyume. Je conseille ces artistes à tous ceux qui veulent découvrir le visual kei.
Vous avez attiré l’attention dès vos débuts avec la sortie de l’EP « Break the Cage », un opus sorti au Japon chez Kirakira Records. Est-ce que vous pensiez gagner du public aussi rapidement dans votre carrière ?
Après la sortie de « Break the Cage », les choses sont arrivées assez rapidement sans que je m’en rende vraiment compte. Je suis heureux d’avoir pu toucher le cœur des fans avec ma musique. Mais la route est encore longue !
Vous rencontrez beaucoup de personnes de votre public via des conventions et des festivals, en France comme dans le reste du monde, est-ce que vous pensez avoir développé un lien spécial avec vos fans grâce à cela ?
Oui en effet. Ce genre d’évènement permet d’avoir un accès direct avec les fans et de pouvoir discuter avec eux. J’aime particulièrement cela.
Dans votre carrière, vous avez plusieurs cordes à votre arc. Vous jouez aussi de la guitare pour Alys, une chanteuse virtuelle. Le monde des vocaloid reste assez éloigné du visual kei et n’attire pas forcément le même public, est-ce que cet univers vous inspire également pour votre carrière solo ?
Pas vraiment, car je ne suis pas un très grand fan de l’univers vocaloid. Ce que j’ai aimé chez Alys, c’était la philosophie globale du projet. C’est un projet participatif où tout le monde peut y trouver sa place. Il y a un côté humain dans cela malgré le fait que ce soit une chanteuse virtuelle.
Est-ce qu’il y a des artistes avec qui vous aimeriez collaborer, comme vous l’avez déjà fait avec Ne-Chansan, ou avec qui vous aimeriez partager la scène à l’avenir ?
J’aimerais bien collaborer avec Kai, chanteur du groupe Esprit d’Air. C’est un ami et j’aime beaucoup ce qu’il fait. J’aime l’énergie qu’il met dans son groupe, ainsi que sa mentalité et son approche de la musique. J’ai eu l’occasion d’être sur scène avec lui lors du concert avec Alys au Trianon en 2016. C’est depuis ce moment que l’idée de collaborer avec lui m’est venue.
Un de mes rêves serait de collaborer avec Sugizo, ce serait incroyable de pouvoir jouer de la guitare avec lui. C’est le guitariste qui m’a le plus influencé avec hide. Et bien sûr, pouvoir travailler de quelconque manière avec Yoshiki serait également un rêve.
Parlons maintenant de votre prochain single « Take Me Out ». Pourriez-vous nous en dire un peu plus sur la création de ce single ?
C’est un single qui mélange à la fois la guitare acoustique et électrique. Il y aura deux chansons sur ce single : « Take Me Out » et « Kiss My Tears ». Ces deux titres parlent d’une personne qui lutte contre ses propres démons pour accomplir ses rêves. J’espère que ce single plaira aux personnes qui vont l’écouter.
Que réservez-vous à vos fans pour la fin de l’année ? Avez-vous déjà des projets prévus ?
Oui, je leur réserve pas mal de choses mais je ne peux rien dire encore pour l’instant !
Avez-vous un dernier message à faire passer à nos lecteurs ?
Merci d’avoir pris le temps de lire cette interview.
Soyez fiers de ce que vous êtes et ne laissez personne vous faire croire que vous n’arriverez pas à réaliser vos rêves, car tout est possible.
Si vous ne suivez pas encore Lightning sur les réseaux sociaux, vous pouvez le retrouver sur Facebook, Twitter, Instagram, et enfin sur son site officiel !
N’hésitez pas à nous donner vos impressions en commentaires sur cette interview !
Merci beaucoup à Lightning d’avoir pris le temps
de répondre à nos questions, ainsi qu’à son staff !
L’interview est disponible en français en première page !
As we talked about him last month, the French artist Lightning, who is inspired by Japanese visual kei, will be back soon with new music! The singer-songwriter-composer and guitarist will indeed release his brand new single “Take Me Out” on June 21st, a symbolic day known as the “World Music Day”. Before the release, CKJ’s team had the opportunity to ask Lightning some questions!
Find out his answers right below! Enjoy!
Hi, thank you for accepting to anwswer our questions. At first, could you present yourself for our readers?
Hi, I’m Lightning, a singer-songwriter-composer and a rock guitarist. I come from the island of La Réunion and I’m mainly influenced by visual kei. I began my solo career in 2015 after signing with the Japanese label Kirakira Record. All of my songs are written in English.
You’re a French artist, but you’re inspired by visual kei, a music style from Japan. When did you begin to be passionate about Japan?
I already loved reading mangas as a kid, and I overall liked Japanese culture, wihtout really knowing the reason. But the real twist came when I was 14 years old, after I discovered the legendary band X JAPAN. It was a true shock and I became completely insane. At this moment, I told myself that I would have a music career, and that I would do anything to achieve this.
For several years now, we see that visual kei is unfortunately in danger and has some difficulties to export itself outside of Japan. In your opinion, how can we explain this loss of interest from the public regarding visual kei’s news?
I may sound a little rude, but I think that is because of new visual kei artists, who don’t understand what visual kei is really about…
Visual kei represents freedom. At the time, there was no band that looked like another one. Artists could express themselves as they wanted, with their own influences and their own feelings. It felt like exeverything was possible, and it was the strength of visual kei. The concept of visual kei is to be able to express ourselves with honesty and liberty.
Today’s visual kei follows rules, and it’s unfortunate to see that visual concepts, makeup and outfits are now more important than the music itself.
To breathe new life into visual kei, it’s important to go back to basics by reminding what visual kei’s precursors left to us as a legacy, and what they fought for.
Who are the visual kei’s artists you prefer, and those who you would recommend for our readers who don’t know visual kei yet?
The 90’s artists are the one I prefer, like X JAPAN, Luna Sea or Kuroyume. I recommend those artists to all the persons who want to discover visual kei.
You drew people’s attention to you with the release of you first EP « Break the Cage », an album unveiled in Japan through Kirakira Record. Did you think that you would have a public this soon in your career?
After the release of « Break the Cage », things happened quickly without me really realizing… I’m glad to be able to move people’s hearts with my music. But there is still a long way to go!
You meet your public mainly through conventions and festivals, in France and in the rest of the world. Do you think you developped a special bond with your fans?
Yes, indeed. This kind of events allows me to have a strong link with my fans and to talk directly with them. I particularly love that.
In your career, you have more than one string to your bow. You also play the guitar for Alys, a virtual female singer. Vocaloid’s world is really far from visual kei and doesn’t attract the same audience. Do vocaloids also inspire you for your solo career?
Not really, because I’m not a huge fan of vocaloids. What I liked about Alys is the overall philosophy of the project. It’s a participatory project everyone can participate in. There is a human side in it even though it’s about a virtual singer.
Are there any particular artists you would like to collaborate with, like you already did with Ne-Chansan, or you would like to share the stage with in the future?
I’d like to collaborate with Kai, the singer of the band Esprit d’Air. He’s a friend of mine and I really like what he does. I like the energy he’s putting in his band, but also his mentality and his approach to music. I had the opportunity to be on stage with him during Alys’ concert at the Trianon, back in 2016. I had this idea to work with him since this moment.
One of my dreams would be to collaborate with Sugizo, it would be incredible to play the guitar with him. He’s the guitarist who influenced me the most, along with hide. And of course, being able to work in any way possible with Yoshiki would be a dream come true too.
Now let’s talk about you next single « Take Me Out ». Could you tell us more about the creation of this single?
It’s a single that mixes acoustic and electric guitar. Two songs are included in the single: « Take Me Out » and « Kiss My Tears ». These two tracks deal with a person who’s fighting his own demons to make his dreams come true. I hope that this single will please the listeners.
What can your fans expect for the end of the year? Did you already plan something?
Yes, I’m planning a lot of things, but I can’t tell you more for instance!
Have you a last message for our readers?
Thank you for taking the time reading this interview.
Be proud of who you are and don’t let anyone make you believe you can’t realize your dreams, because everything is possible.
If you’re still not following Lightning on social media, you can find him on Facebook, Twitter, Instagram, and on his official website!
Don’t hesitate to leave your impressions in the comment section down below!
We would like to thank Lightning for taking time
to answer our questions, and we thank his staff too!