[INTERVIEW] SWEEP et DJ YOKU nous parlent de leur collaboration

SWEEP est un artiste évoluant dans un univers soul et R’n’B. Il a débuté sa carrière en 2006 faisant depuis évoluer son style tout en continuant de travailler sa voix très douce et puissante sur des titres souvent émotionnels révélant sa sensibilité.
Il collabore depuis peu avec DJ YOKU du groupe A HUNDRED BIRDS, regroupant un orchestre soul de plus de quarante musiciens. Leur album, DISCOvery est sorti au Royaume-Uni en 2016. SWEEP y interprète trois chansons : Relight My Fire, I Love music et I’m Caught Up.
Nous sommes allés à la rencontre de ces deux artistes lors de Japan Expo 2018 pour vous les faire découvrir un peu plus !

Pourriez-vous vous présenter ?

SWEEP : Bonjour de m’appelle SWEEP. C’est la deuxième année que je viens à Japan Expo. Je fais de la Black Music, de la musique inspirée de la musique africaine ainsi que tout ce qui est R&B et soul. Je compose aussi des musiques et j’aime partager ces morceaux avec d’autres artistes.

DJ YOKU : Je suis DJ YOKU. Je participe en tant que groupe de musique aujourd’hui. On fait de l’électro et de la house principalement. Mon groupe s’appelle A HUNDRED BIRDS. Je travaille avec SWEEP ces derniers temps et nous ne sommes venus que tous les deux puisque nous sommes beaucoup trop nombreux dans le groupe pour que tout le monde puisse faire le déplacement.

SWEEP : Je travaille donc en solo, mais je suis aussi le chanteur de A HUNDRED BIRDS.

SWEEP, comment avez-vous choisi votre nom de scène ?

SWEEP : En fait, j’aime beaucoup le basketball et le NBA américain depuis que je suis jeune. Au basket, quand on gagne avec un score de différence très important on appelle ça un “sweep”. Ça veut aussi dire en quelque sorte “le maître”, celui qui a dominé le jeu. Quand j’ai commencé le basket j’avais 18 ans et j’avais aussi ce sentiment de pouvoir dominer le jeu en supprimant tous les éléments négatifs pour me concentrer.

Qu’est-ce qui vous a donné envie de collaborer tous les deux ?

SWEEP : On travaillait dans le même studio d’enregistrement tous les deux. J’ai d’abord connu et aimé le groupe A HUNDRED BIRDS. J’ai demandé au groupe s’il était possible de collaborer et une occasion s’est présentée de créer un titre ensemble. C’était la première fois que nous nous rencontrions tous. Puis, à chaque concert fait ensemble j’étais présent comme membre invité, mais je suis au final devenu un membre à part entière du groupe.
Grâce à ça on a pu travailler ensemble. A présent ça fait près de 10 ans que nous collaborons tous les deux.

DJ YOKU : Comme j’habite à Tokyo et que lui [SWEEP] habite à Osaka, on ne se voit pas très souvent. On essaye de se déplacer à tour de rôle.

Comment vous êtes-vous préparé pour venir à Japan Expo cette année ?

SWEEP : J’ai appris quelques mots ! Bonjour je m’appelle SWEEP, enchanté [en français]. Merci. Comme les gens comprennent aussi l’anglais et parfois même le japonais, je n’ai pas préparé beaucoup plus de choses à part bien sûr les titres que nous avons choisis de chanter. J’ai pu découvrir aussi que Japan Expo est un endroit où on parle beaucoup d’anime, mangas, idols… mais j’aimerai bien que grâce à cette occasion les gens découvrent d’autres aspects de la culture japonaise, puisqu’il n’y a pas que ça à voir au Japon. C’est un bon moyen de découvrir d’autres univers du Japon. J’hésitais d’ailleurs quant à ma venue ici parce que les gens venant tous cosplayés, ils deviennent presque plus des stars que nous !

Quels autres aspects de la culture japonaise voudriez-vous faire découvrir au public de Japan Expo ?

SWEEP : Bien sûr il y a plein d’aspects culturels et je n’interdis à personne de s’intéresser aux mangas et autres. J’aimerai juste attirer un peu plus l’attention sur d’autres choses toutes aussi intéressantes en dehors de la culture pop.
Ma grand-mère et mon grand-père sont chanteurs de musique traditionnelle. J’en ai fait un peu aussi quand j’étais petit. J’aimerai que les gens soit au fait de l’existence de ces musiques traditionnelles parce que toutes les régions du Japon ont leur propre chant. J’aimerai que les gens puissent découvrir ce type d’univers. Une autre chose, au Japon il y a une danse qui s’appelle “bon” sur laquelle tout le monde se met en cercle pour danser. C’est une danse qui est surtout faite en été, et j’aimerai bien que les gens puissent découvrir ce genre de tradition à travers Japan Expo.
J’ai vu qu’il y avait quand même des instruments traditionnels représentés ici comme le Shamisen par exemple. C’est génial de les retrouver ici, et il y en a encore d’autres qui pourraient probablement être montrés au public pour lui faire découvrir de nouvelles choses et de nouvelles sonorités.

Quels projets avez-vous pour les mois à venir ?

SWEEP : Grâce à cette occasion de venir en France, nous pouvons jouer devant un nouveau public. On aimerait bien faire des collaborations avec des artistes étrangers et jouer devant le monde entier.
Ici, comme au Japon, la musique est principalement américaine. D’une autre part quand on parle de musique européenne, on a tendance à penser à des chansons britanniques. La musique française n’est pas très répandue au Japon. Grâce à notre venue en France, j’ai pu écouter un peu plus d’artistes français et j’ai trouvé que les musiques françaises sont très sentimentales. J’ai d’ailleurs sorti un album l’année dernière qui s’appelle “If” et dans cet album je trouve que le rythme que j’ai utilisé ressemble beaucoup au rythme des chansons françaises. En jouant sur scène j’ai aussi pu voir que ça correspondait vraiment à la musique de la France. Je n’ai donc pas d’idées d’artistes en tête avec qui j’aimerai collaborer mais je suis très ouvert à toute proposition et j’espère qu’une occasion se présentera de faire quelque chose.

Pour terminer, avez-vous un message à transmettre au public français ?

SWEEP : Je t’aime [En français]

DJ YOKU : Je t’aime too [« Je t’aime aussi » en français et anglais]

SWEEP : Grâce à cette occasion j’aimerai que les gens découvrent plus notre musique. C’est aussi une chance pour nous de créer un lien, un contact avec le public français. D’un point de vue personnel, c’est aussi un premier contact qui se créé ici. J’en suis très content.

C’est un grand merci que nous envoyons à SWEEP et DJ YOKU. Nous avons passé un très bon moment avec eux lors de cette interview pleine de découvertes avec un échange très intéressant de ces artistes curieux d’en savoir plus sur notre pays et de nous faire découvrir leur culture autant qu’ils le peuvent. Merci aussi à Japan Expo sans qui cette interview n’aurait pu être possible.

SWEEP is an artist working in a soul and R&B universe. He began his career in 2006 and has since evolved his style while continuing to work his voice very soft and powerful on emotional titles revealing his sensitivity.
He recently collaborated with DJ YOKU and his group A HUNDRED BIRDS, grouping a soul orchestra of more than forty musicians. Their album, DISCOvery was released in the UK in 2016. SWEEP interprets three songs: Relight My Fire, I Love Music and I’m Caught Up.
We went to meet these two artists at Japan Expo 2018 for you to be able to discover them a little more!

Could you present yourselves?

SWEEP: Hello, my name is SWEEP. That’s the second time I am coming to Japan Expo. I am doing Black Music, African-inspired music, but also R&B and soul. I am also composing songs and I like to share those tracks with other artists.

DJ YOKU: I am DJ YOKU. I am here today as a band. We mainly play electro and house music. My band is named A HUNDRED BIRDS. Lately, I am working with SWEEP and we came together as we have too many people in the band for everyone to come.

SWEEP: I am working as a solo artist, but I also am A HUNDRED BIRDS’ singer.

SWEEP, how did you choose your stage name?

SWEEP: Indeed, I really enjoy basketball and American NBA since I was young. When you win at basketball with a very important difference in scoring, we call that a “sweep”. It also means “the master”, the one who dominated the game. When I started to play basketball, I was 18 years old and I also had this feeling that I could dominate the game by eliminating all the negative elements to stay concentrated.

What made you both want to collaborate?

SWEEP: We both worked at the same recording studio. I first heard of A HUNDRED BIRDS and enjoyed their music. I asked the band if it was possible to collaborate and the time came to create a song together. It was the first time we all met. Then, for every show we were doing together, I was there as an invited member. Finally, I became a permanent member of the band.
Thanks to this we had the opportunity to work together. Now, it has been almost 10 years than we are collaborating.

DJ YOKU: As I live in Tokyo and he [SWEEP] is living in Osaka, we can’t meet often. We try to move in turn.

What preparations did you make to come to Japan Expo this year?

SWEEP: I have learned a few words! Bonjour je m’appelle SWEEP, enchanté [In French: Hi my name is SWEEP, nice to meet you]. Since people also understand English and sometimes Japanese, I didn’t really prepare much apart from the songs we choose to sing of course.
I also discovered that Japan Expo is a place were you can talk about anime, manga, idols… but it would be even better if people could learn a lot of things about different aspects of the Japanese culture thanks to this event since that is not the only thing you can see in Japan. That is a good way to discover new things. I hesitated when coming here because people are coming cosplayed, they almost become stars, more than us!

What other aspects of the Japanese culture would you like the public of this event to discover?

SWEEP: Of course there are a lot of aspects and I do not forbid anyone to be interested with mangas… I just would like to draw a little more attention to other things that would be as interesting as the pop culture.
Both my Grandmother and Grandfather are traditional singers. I also learned a bit of traditional music when I was young. I would like people to be aware of the existence of this kind of music because all parts of Japan have their own songs. I would like people to discover this type of universe. Another thing, in Japan there is a dance called “bon” on which everyone goes in a circle to dance. It is a dance that is mostly done during the summer, and I would like people to discover this kind of tradition through Japan Expo.
I saw that there were still some traditional instruments represented here like Shamisen for example. It’s great to find them here, and there are others that could probably be shown to the public to make them discover new things and new sounds.

What projects do you have for the months coming?

SWEEP: Thanks to this opportunity to come in France, we can play in front of a different public. We would be really glad to be able to collaborate with foreign artists and play in front of the whole world.
Here, as in Japan, music is mostly American. In another hand, when we talk about European music, we tend to think of British songs. French music is not well-known in Japan. Here, I listened to more French songs and it seemed sentimental. I also released an album last year called “If” and, in this album, I find that the rhythm I used is very similar to the rhythm of French songs. While playing on stage I also could see that it really corresponded to the music of France. So I do not have ideas of artists in mind with whom I would like to collaborate but I am very open to any proposal and I hope that an opportunity will arise someday.

Do you have a message for the French public?

SWEEP: I love you [In French]

DJ YOKU: I love you too [In French with “too” said in English]

SWEEP: Thanks to this opportunity I would like people to discover more about our music. It is also a chance for us to create a link, a contact with the French public. From a personal point of view, it is also a first contact that is created here. I am very happy.

It’s a big thank you that we send to SWEEP and DJ YOKU. We had a great time with them during this interview full of discoveries with a very interesting exchange from these artists curious to know more about our country and to make us discover their culture as much as they can. Thanks also to Japan Expo without whom this interview could not have been possible.

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