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Formé en 2014, le quatuor DADAROMA a su imposer son style et ses concepts un peu fous dans une branche de l’industrie musicale nippone qui est dans une mauvaise passe depuis maintenant plusieurs années. Alors que le groupe fêtera ses 5 années officielles de carrière début 2020, DADAROMA ont fait une toute première escale tant attendue en Europe via le festival Japan Expo, juste à temps pour les 20 ans du célèbre évènement. Le public français a donc pu profiter de cette venue exceptionnelle du groupe dans l’Hexagone pour découvrir toute l’énergie que DADAROMA ont l’habitude de déployer sur scène, lors de leurs nombreux shows habituellement donnés dans leur pays natal.
À l’occasion de cette résurrection du visual kei dans l’enceinte de Japan Expo, l’équipe de CKJ a eu l’occasion de s’entretenir avec les quatre membres de DADAROMA ! Restez avec nous pour en découvrir plus sur ce groupe prometteur !
Bonjour, pouvez-vous commencer par vous présenter ?
Takashi : Bonjour, je suis Takashi, à la guitare.
Tomo : Je suis Tomo, à la basse.
Yoshiatsu : Je suis le chanteur Yoshiatsu.
Ryohei : Je suis Ryohei, à la batterie.
Quels sont les messages principaux que vous cherchez à transmettre à travers votre musique ?
Yoshiatsu : Dans la vie, il y a certaines choses que l’on aime et d’autres non. À propos des choses qu’on n’aime pas, on aimerait pouvoir apporter quelque chose pour que ça aille mieux. On veut être un soutien.
Parmi toutes vos chansons, y en a-t-il une qui porte ce message en particulier ?
Yoshiatsu : L’approche varie, mais toutes nos musiques sont basées sur ce message.
Si vous deviez faire découvrir à quelqu’un qui ne vous connait pas votre musique, quelle chanson conseillerez-vous ?
Yoshiatsu : À l’évidence toutes ! (rires) Mais si je devais n’en sélectionner qu’une, ce serait notre tout premier morceau “Oboreru Sakana”, que vous pouvez retrouver sur YouTube en version complète.
Comment vous organisez-vous pour le travail d’écriture ?
Takashi : C’est moi le guitariste qui compose la musique, et le chanteur qui s’occupe des paroles.
Le processus change-t-il parfois ?
Takashi : C’est comme ça pour toutes les chansons.
L’esthétique a une part importante dans le groupe. Combien de temps mettez-vous pour trouver un nouveau concept pour un nouvel album ?
Yoshiatsu : Plutôt le maquillage, la tenue, ou la musique ?
CKJ : Tout en dehors la musique.
Yoshiatsu : Ça ne prend vraiment pas beaucoup de temps. Dès que la musique est faite, nous choisissons la tenue que nous voulons porter. C’est pour ça que ça ne prend pas beaucoup de temps.
Vous concertez-vous pour parvenir à un fil rouge, ou chacun est-il libre de son choix ?
Yoshiatsu : On est tous libres. Freedom ! (rires)
Vous avez sorti pendant quatre années consécutives quatre opus intitulés “Dadaism”. Avez-vous l’intention d’en sortir un cinquième cette année ?
Yoshiatsu : Pour le moment, c’est un autre album qu’on prépare. Ça prendra encore un petit peu de temps avant qu’il ne sorte.
En concert, quel est votre moment favori ?
Ryohei : C’est surtout pendant notre performance, on peut voir directement les fans et leurs visages, et ça nous motive pour la suite.
Vous avez justement eu l’occasion de faire deux chansons sur la scène Tsubamé. Comment avez-vous trouvé le public français ?
Yoshiatsu : Les fans français sont vraiment motivés, très dynamiques. Lorsqu’on leur tend le micro, ils crient “Wooh”, c’était super !
Pour le showcase qui aura lieu dimanche sur Karasu, avez-vous prévu quelque chose de spécial à l’occasion de cette toute première venue en Europe ?
Yoshiatsu : En fait, je ne veux pas parler français pendant ma présentation. Je pense que les fans aiment la culture japonaise, donc j’aimerais parler japonais. Je dirai peut-être “merci” à un moment pendant la prestation, mais l’une des particularités, c’est que je veux essayer de communiquer en japonais.
En début d’après-midi, vous étiez sur la scène Washoku pour cuisiner. Comment est venue cette collaboration culinaire totalement inattendue ?
Ryohei : J’en sais absolument rien ! (rires)
Yoshiatsu : C’est notre label Timely Records qui nous a dit que ça avait l’air drôle, alors pourquoi ne pas essayer ? Et on a répondu qu’on était d’accord. (rires)
CKJ : Est-ce que ça vous a plu au final ?
Yoshiatsu & Ryohei : C’est la personne qui animait qui a tout fait ! (rires)
Un plat en particulier que vous aimeriez faire sur une émission ou une scène spéciale ?
Ryohei : Le màpó dòufǔ. [ndlr : un plat chinois à base de tofu épicé et du riz]
Y a-t-il d’autres éléments de la culture japonaise que l’on retrouve à Japan Expo que vous aimeriez tester ?
Tomo : J’aime beaucoup les anime et les mangas. Il ne faut pas louper Gundam. (rires) C’est quelque chose que j’aime beaucoup.
Ryohei : J’aime les jeux vidéos, donc si il y a un coin jeux vidéos, j’aimerais bien essayer !
CKJ : Il y en a un, un coin e-sport qui a été agrandi cette année.
Yoshiatsu : J’ai mangé trois repas en France depuis que je suis arrivé, donc j’aimerais bien goûter à la cuisine française, la cuisine de Paris. J’ai vu ici qu’il y avait quelques petits kiosques qui faisaient des gaufres. Ça me tente énormément !
Takashi : J’aimerais prendre des cosplays en photo. (rires) Ne pas être moi-même sur la photo, mais pouvoir en prendre.
Ryohei : Des femmes sexys ! (rires)
Pour les fans européens et français, avez-vous un dernier message à faire passer ?
Yoshiatsu : Nous avons joué sur la scène Tsubamé, et même si nous n’avons pu interpréter que deux chansons, nous avons ressenti une vraie connexion avec le public ! Même si le public ne comprend pas le japonais, on a senti qu’on pouvait vraiment partager quelque chose avec le public. Donc, on voudrait partager et que le public apprenne à nous connaître !
Un grand merci aux équipes de Japan Expo et à DADAROMA pour la tenue de cette interview !
Cliquez ici pour accéder à la version française de l’interview !
Formed back in 2014, the quartet DADAROMA imposed his own style and his crazy concepts in a part of the Japanese music industry that has been having a hard time for several years now. While the band will celebrate his 5th anniversary at the beginning of 2020, DADAROMA came to Europe for a long-awaited first show and appeared at the Japan Expo festival, right in time for the 20th year anniversary of the famous event. The French audience could enjoy the exceptional coming of the band in France to find out more about the energy they usually show on stage in their native country.
For the resurrection of visual kei at Japan Expo, CKJ’s team had the opportunity to interview the four members of DADAROMA! Stay tuned to find out more about this promising band!
Hi, first of all, can you introduce yourselves to our readers?
Takashi: Hi, I’m Takashi, the guitarist.
Tomo: I’m Tomo, the bassist.
Yoshiatsu: I’m the singer Yoshiatsu.
Ryohei: I’m Ryohei, I play drums.
What are the key messages you try to convey through your music?
Yoshiatsu: In everyday life, there are the things that we like and others that we don’t. Regarding those things we don’t like, we would like to do something for things to get better. We want to provide a support.
Among all of your songs, is there one which is particularly delivering this message?
Yoshiatsu: The approach is different, but all of our songs are based on this.
If you had to introduce your music to someone who doesn’t know the group, what song would you choose?
Yoshiatsu: Obviously, all of them! (laughs) But if I had to pick only one, this would be our first song “Oboreru Sakana”, which you can find on YouTube in its full version.
Regarding composition, how do you split the work?
Takashi: It’s me, the guitarist, who composes the music and the singer takes care of the lyrics.
Does it change sometimes?
Takashi: This is how we are doing every song.
The aesthetic represents a huge part of the group. How long does it take to find a new concept for a new album?
Yoshiatsu: Do you mean the make-up, the outfit or the music?
CKJ: Everything except the music.
Yoshiatsu: It does not take a long time. When the music is ready, we are deciding about the outfits we want to wear. That is why it is quite fast.
Are you consulting each other to establish a common theme, or is everyone free to choose?
Yoshiatsu: We are all free. Freedom! (laughs)
For four consecutives years, you have released four albums entitled “Dadaism”. Do you plan to release the fifth one this year?
Yoshiatsu: As of now, we are focusing on another album. This album is yet to be released.
During concerts, what is your favorite moment?
Ryohei: It’s obviously during our performances, we can see the fans and their faces and it is a great motivation afterwards.
You had the opportunity to perform two songs on Tsubamé stage. How did you feel about the French audience?
Yoshiatsu: French people are enthusiastic, really bouncy. When I was handing them the mic, they were shouting “Wooh’”, it was awesome!
Regarding the showcase which will be hold Sunday on Karasu stage, do you plan to do something special as this is your first time in Europe?
Yoshiatsu: Actually, I don’t want to talk in French during my introduction. I think that fans love Japanese culture, so I would like to speak in Japanese. I might say “merci” at one point, but the special thing is that i would like to communicate in Japanese.
Earlier this afternoon, you were cooking at the Washoku stage. How did this unexpected cooking collaboration take place?
Ryohei: I have no idea! (laughs)
Yoshiatsu: It is our company Timely Records who told us it could be funny, so why not try it? And we answered we were okay with it. (laughs)
CKJ: Did you enjoy it in the end?
Yoshiatsu & Ryohei: The man who hosted has done everything! (laughs)
Is there any other dish you would like to cook on a special show for example?
Ryohei: Yeah, màpó dòufǔ. [editor’s note: a Chinese dish with spicy tofu and rice]
Are there any other aspects of the Japanese culture at Japan Expo that you would like to experience?
Tomo: I very much like anime and manga. Gundam should not be missed. (laughs) It is something I really like.
Ryohei: I enjoy video games, so if there is a corner, I would like to try.
CKJ: There is one, an e-sport corner, which has been extended this year.
Yoshiatsu: I have eaten three times since I have been here in France, so I would enjoy tasting French food, from Paris. I have noticed some waffles stands. I’d really like to eat some!
Takashi: I would like to take pictures of cosplays. (laughs) Not me being in the photo, but taking some photos.
Ryohei: Sexy women! (laughs)
Do you have a last message for the European and French fans ?
Yoshiatsu: We have performed on Tsubamé stage, and even if we were only able to play two songs, we felt a true bond with the crowd! Even if they didn’t understand Japanese, we felt that we could really share something with them. So, we would like to share and to let them know who we are!
We would like to truly thank Japan Expo and DADAROMA for making this interview possible!