Sleepy accuse TS Entertainment sur le plan financier, l’agence nie tout en bloc

Le procès public de Sleepy contre son ancienne agence TS Entertainment continue.

Le 23 septembre, à travers le média Dispatch, Sleepy a dévoilé des historiques de conversations entre lui et les membres de l’équipe de TS Entertainment, avec une copie de son contrat.

En avril, Sleepy avait soumis une requête pour confirmer l’invalidité de son contrat d’exclusivité avec TS Entertainment. N’ayant pas eu gain de cause, un mois plus tard, il a refait une demande de suspension de contrat et a déclaré que l’agence ne lui avait jamais donné les documents concernant ses salaires.

TS Entertainment a nié les accusations en juin dernier et la court a rejeté la demande de Sleepy. En août, devant le tribunal, la compagnie et le rappeur sont arrivés à un arrangement. Celui-ci stipulait que les deux parties se séparaient dans l’immédiat.

Depuis, Sleepy a fondé sa propre agence. Cependant, TS Entertainment l’accuse maintenant de détournement de fonds, ce qu’il s’est empressé de nier.

Selon les documents donnés par Dispatch, le premier contrat entre Sleepy et TS Entertainment remonte au 10 octobre 2008. Ce contrat avait une duré de 7 ans et le radio de bénéfices était de 1:9. Sleepy gagnait alors 10% des bénéfices et l’agence les 90% restants. Ce ratio était appliqué aux profits nets de Sleepy, ce qui veut dire que les dépenses liées à ses promotions dans l’industrie du divertissement étaient soustraites de ses bénéfices avant le versement.

Ce ratio de 1:9 était pris en compte pour les domaines de la musique, des films, des dramas et des autres événements promotionnels. Un autre ratio de 5:5 (50% pour chaque parties) était mis en place pour les publicités. Ce contrat stipulait également qu’après la sortie de son premier album complet, la division des profits augmenterait pour l’artiste en 2:8. Soit 20% pour lui et 80% pour l’agence.

Dispatch a reporté que Sleepy était souvent endetté pour couvrir ses dépenses quotidiennes et a dû faire des emprunts réguliers à la banque de 11 millions de won (environ 835€) chaque mois pendant trois ans.

Un autre incident s’est produit où son ancien manager a pris en avance le salaire de Sleepy gardé par TS Entertainement pour payer les frais supplémentaires d’un événement. L’agence a blâmé le manager, mais n’a pas rendu l’argent au rappeur. Ce n’est qu’après six ans de carrière que Sleepy a enfin reçu se première prime.

De plus, Dispatch a rapporté que Sleepy et TS Entertainment ont signé une extension de contrat le 1er février 2016. Le prix de cette extension était estimé à 120 million de won (environ 91 000€). L’agence a payé 5 millions en avance (environ 3 700€) et a promis de payer le reste en étalement sur plusieurs mois.

La division des profits a été revu avec ce nouveau contrat avec 45% pour Sleepy et 55% pour l’agence.

Selon un accord annexe, l’artiste devait également prendre 60% des bénéfices liés à ses apparitions télévisées et radiophoniques. Et 40% de ses apparitions publicitaires.

Néanmoins, Sleepy continuait d’avoir du mal à payer ses dépenses de la vie quotidienne, incluant l’eau, l’électricité et le gaz pour son appartement. Il repoussait tellement son loyer que le propriétaire lui aurait demandé de quitter les lieux.

Pour lui, le problème était les paiements étalés de TS Entertainment pour l’extension de contrat. L’agence n’était vraiment pas régulière dans ses versements, sautait souvent un mois et rapportait la somme au mois d’après.

Selon les historiques de conversations obtenus par Dispatch, Sleepy devait souvent directement demander à l’agence l’état de son versement mensuel. Il leur a communiqué ses problèmes financiers résultant de l’entretien de son appartement et leur a même envoyé des photos comme preuves. En plus de cela, Dispatch a montré que le paiement pour l’extension de contrat aurait normalement dû être fait en totalité lors de la signature du contrat.

Sleepy a clamé lors de son procès que l’agence a surestimé ses dépenses promotionnelles et sous-estimés ses profits. Il a dit que durant ces 13 années, il a réalisé un chiffre d’affaire de 200 millions de won (environ 152 000€). Hors bonus et acomptes de l’extension de contrat, il aurait réalisé un bénéfice de 120 millions de won (environ 91 000€). Ce qui revient à moins de 10 million de won par an (environ 7 600€).

Cependant, TS Entertainment rapporte que Sleepy a gagné de l’argent avec des publicités sur son compte Instagram, sans en informer l’agence. Le rappeur se défend en disant qu’il en a parlé dans l’émission “Radio Star” et que les salariés de l’agence étaient au courant de ses activités sponsorisées.

TS Entertainment a donc nié les accusations portées par Sleepy sur son contrat et révèle de nouveaux éléments.

Le 24 septembre, l’agence s’est exprimée officiellement par le biais d’un communiqué.

“Le rapport publié dans un média hier est faux. Lorsque ce rapport fait état de 50% de bénéfices liés à la publicité pour Sleepy, c’est une déformation des faits.

La plupart des revenus générés par l’artiste venaient des événements promotionnels ou des concerts. Quand Sleepy nous a envoyé une demande de suspension de contrat, il a lui-même joint une copie de notre contrat qu’il a signé lorsqu’il était encore un inconnu dans l’industrie du divertissement. Dans l’article 12, paragraphe 4, le contrat stipule que les frais liés aux apparitions dans les concerts ou les événements seraient divisés à 50-50. Même si c’était en 2008 et que le rappeur venait à peine de débuter, les bénéfices ont été partagés à 50-50 dans les domaines les plus importants. Dans tous les cas, ce n’est pas vrai que le ratio était de 1:9 pour tous les domaines sauf la publicité.”

TS Entertainment a inclus une copie de cette section du contrat.

L’agence a également déclaré qu’en 2007, lorsque Sleepy faisait la promotion du duo Untouchable, il était stagiaire pour une autre agence. Selon eux, le rappeur s’était déjà endetté pour payer les frais d’annulation de contrat avec cette agence pour pouvoir rejoindre la leur.

TS Entertainment a également ajouté que le ratio de division de profits a été revu deux fois après l’extension de contrat en 2016.

“Tout ce qui concernait le contrat n’était décidé qu’après une discussion avec l’artiste. Rien n’a été fait en son absence. De ce fait, le ratio était connu, ce n’est pas possible que cela pose un problème maintenant.

Ensuite, l’agence a expliqué qu’ils ont payé pour des dépenses qui n’était pas incluses dans le contrat de Sleepy, comme ses dépenses quotidiennes ou des frais d’hôpital pour un membre de sa famille. Ils ont annoncé sortir bientôt un communiqué à ce sujet.

“Durant les 10 dernières années, Sleepy et les membres de l’équipe de comptabilité ont regardé les comptes ensemble. Après chaque réunion, Sleepy gardait une preuve en photo des documents importants. De ce fait, il était totalement au courant de sa situation financière dans l’agence, jusqu’au point où il pouvait avoir des discussions détaillés avec les comptables et expliquer sa situation au management.”

TS Entertainment a conclu en disant :

“Durant le procès pour suspendre son contrat, Sleepy n’a pas mentionné le fait que l’agence ne le payait pas correctement. Nous aimerions aussi mettre en avant que le tribunal a rejeté il y a quelques mois les accusations de Sleepy sur une quelconque violation de contrat et une rupture de confiance.”

Ensuite, Sleepy s’est exprimé dans l’émission de télévision de SBSNight of Real Entertainment“.

“Je n’étais même pas payé 100 won (environ 0,07€) jusqu’à juillet de l’année dernière. Je n’étais pas payé depuis 10 ans.”

En se remémorant les difficultés financières auxquelles il a fait face, Sleepy a déclaré :

“Alors que je devais participer à des émissions de variété, mon téléphone a été coupé, je ne pouvais même plus contacter les productions. Je mangeais un rouleau de kimbap par jour. Au départ, je ne comprenais pas ce qu’il se passait. Lorsque je n’étais pas payé, je laissais passer. Ils m’avaient dit qu’en acceptant l’extension de mon contrat, je pourrais gagner 120 millions de won (91 000€), étalés sur plusieurs mois. Mais je n’ai pas reçu la totalité de cette somme. Je ne pouvais plus continuer à vivre décemment.”

Cependant, l’un des anciens directeurs de TS Entertainment (ici nommé “A“), a clamé que les déclarations du rappeur étaient fausses.

“Ce sont de fausses accusations. Sleepy a reçu ces millions de won. Tout le monde parle de sa popularité actuelle. Mais, avant tout cela, c’était l’agence qui payait pour toutes ses dépenses. Et, à cette époque-là, il ne faisait même pas de profit.

Sleepy utilise les réseaux sociaux pour promouvoir de nombreuses marques. Il a donc pris pour lui tous les bénéfices de ses publications sponsorisées, sans prendre en compte les articles de son contrat.”

C’est ainsi que “A” a déclaré que Sleepy aurait détourné des fonds de la compagnie. Mais l’artiste nie les faits.

“Je suis au courant que l’agence considère que mes publicités sur les réseaux sociaux sont le plus gros problème. C’était une situation inévitable pour que je puisse continuer de vivre.

Il y avait le choix entre des aspirateurs, des shampoings, des fruits et bien plus. Mais j’ai accepté les vêtements puisque je n’avais pas de styliste.”

A ce sujet, “A” a dit que seul la loi pourra déterminer qui a raison.

Pour finir, Sleepy a déclaré :

“Je voulais que le monde sache ce qu’il s’était passé. Et je veux juste recevoir la somme qui m’est due.”

En attendant que la justice se saisisse de cette affaire, le rappeur a également exprimé sa colère envers cette agence dans une chanson nommée “Trouble” en duo avec Bang Yongguk, ancien membre de B.A.P et artiste sous TS Entertainment.

Source : Dispatch / Soompi / YouTube – SUPER SOUND Bugs!

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