[NOS COUPS DE COEUR] Les découvertes de notre équipe #100 – Édition spéciale !

La voici enfin, la 100ème est arrivée !! Cent éditions des coups de coeur, cent sommaires mettant à l’honneur une mixité d’artistes incroyables, cent occasions pour vous d’étendre vos horizons musicaux !

Pour cette édition spéciale, l’équipe ne va pas vous parler de ses derniers coups de coeur, mais vous parler de ses plus gros coups de coeur de tous les temps ! Une opportunité pour nos lecteurs fidèles, qu’on ne remerciera jamais assez, d’en découvrir un peu plus sur notre équipe en attendant une surprise qu’on vous réserve pour (très) bientôt 😉 Bon courage pour tout lire 😂

Sommaire :

La playlist absolument wtf de LucileMusique

Page 2

  • DADAROMA, le meilleur du visual kei new school
  • Quatorze ans de bonheur avec Super Junior !
  • B.A.P : promis les gars, on ne vous oublie pas…

Page 3

  • L’album tarde (beaucoup trop), mais “We Are X” !
  • MAN WITH A MISSION, la meute qui annonce l’apocalypse
  • Sept pour tous et tous pour sept, c’est MONSTA X !

Page 4

  • Samuraï, c’est aussi une profession musicale pour MIYAVI
  • HYDE, jamais dans l’ombre de personne
  • Pas une ride pour nos monstrueux LM.C

La playlist voyageuse de Tenshi41 :

Page 5

  • “Planetarium” d’Ai Otsuka, un titre incontournable et intemporel
  • Une petite pause OST avec Run de NELL
  • Le duo indépendant monogram

Page 6

  • 5 trésors devenus 4, FTISLAND gardent leur place de privilégiés !

La playlist évasion d’Okame :

Page 7

  • “Sakura Sake” de Arashi : parce qu’on n’oublie jamais ses premières fois…
  • Une plongée dans la Johnny’s Entertainment : le pays des merveilles !
  • BEAST, B2ST, Highlight ? On a perdu le fil mais pas notre affection !

Page 8

  • EXO : quand la Corée devient un “El Dorado”
  • La ballade rock ne désarme pas !
  • Lee Hyori, une “Miss Korea” pas tout à fait comme les autres !

Page 9

  • Refaire le monde avec “Run”, “Sea”, “Tear” et “Heartbeat” des BTS…
  • The fin. : un voyage qui continue de nous hanter…
  • Destination l’hiver avec “Winter Bear” de Taehyung

La playlist nostalgie de Faith :

Page 10

  • Le visual kei et le rock à l’honneur avec SuG
  • Performance live de haute volée avec Tegoshi Yuya (NEWS)
  • Hey! Say! JUMP vous prennent pour leur précieuse petite amie

La playlist 100% Japon de Shadows :

Page 11

  • Hiroomi Tosaka à son apogée dans “OVERDOSE~ chapter.2~”!
  • Happiness : ambiance futuriste avec “Seek A Light”
  • CrazyBoy dévoile son second single avec la chanson “DONNA???“ !

La playlist tout en dualité d’Angel :

Page 12

  • Agust D : une mixtape très personnelle à la portée universelle
  • ONE OK ROCK au sommet de leur art avec “Ambitions”

La playlist chill de Marine-Bee :

Page 13

  • BOL4 fait appuyer sur pause dans ce monde à toute vitesse

La playlist absolument wtf de LucileMusique – Partie 1

DADAROMA, le meilleur du visual kei new school

Si mon amour fou pour le visual kei s’est un peu aminci au fil des années, à l’instar de la mort lente de ce genre musical pourtant unique et inimitable, un groupe a une pression folle sur ses épaules car il détient le pouvoir de sauver les meubles : j’ai nommé DADAROMA !

Mais qu’a ce groupe de si spécial, à tel point qu’il connaît une popularité grandissante au moment du déclin du visu ? Non seulement DADAROMA propose une musique bien calibrée, avec tous les codes qui ont bâti le genre musical au fil des années, mais le groupe a aussi un chanteur (Yoshiatsu) à la voix stable, digne de ses plus grands prédécesseurs. Cependant, DADAROMA va plus loin et cultive une image qui contraste radicalement avec les formations visu encore au sommet aujourd’hui : une communication hors-pair et surtout sincère avec le public.

J’ai pu faire ce constat à Japan Expo cette année, où le groupe est venu pour la première fois. Pas mécontente de voir le visual kei pénétrer à nouveau l’enceinte du Parc des Expositions, j’appréhendais la rencontre car bon nombre de groupes de visual kei que j’ai pu croiser et voir en concert jusqu’à présent ont provoqué une part de déception en moi. La plus grande restant quand même the GazettE d’après mon expérience personnelle.

En terme de qualité de show et d’énergie scénique, mais aussi de sympathie, DADAROMA se classe N°1 sans hésitation sur la quantité de groupes que j’ai eu l’occasion de voir. Non seulement ils savent captiver la foule comme peu d’autres malgré leur jeune âge, mais on peut voir qu’ils s’éclatent et leur énergie est communicative : ÇA FAIT DU BIEN.
En plus de cela, DADAROMA propose à chaque nouvel opus des titres toujours plus funs, plus dérangeants, plus trash, mais aussi dans de nouvelles sonorités, une caractéristique propre au visual kei, mais une formule qui a eu du mal à se faire appliquer ces dernières années. Parmi mes titres préférés du groupe, on pourra retrouver les incontournables “MASTURBATION”, “Pornograph”, “Kisu wo Shiyou” (en fait tous les morceaux de leur EP “dadaism#4”) mais aussi “THE KINKY” ou encore “Happy Halloween”.

Ces coups de coeur en édition spéciale tombent à pic, puisque DADAROMA viennent tout juste de dévoiler leur tant attendu “dadaism#5”, de quoi m’en mettre encore une fois plein les oreilles.

Démarrage avec des basses puissantes et une noirceur sous-jacente à peine dissimulée avec “Twinkle Twinkle Little Star”, l’opus nous promet monts et merveilles, et le contrat est rempli. On continue sur la piste aussi lugubre que scintillante qu’est “Enzen” pour atterrir sur un “Keidoro” aux premières sonorités clairement DADAROMA, comme un cirque itinérant qui vous emporte dans son sillon un brin funeste, un brin enjoué. Mention spéciale d’ailleurs au chant aigu de Yoshiatsu particulièrement pointu sur cette chanson, à quelques petits effets de production et un pont parlé qui viennent enrichir exponentiellement le résultat final.

On continue ce voyage fort peu tranquille avec “Kabukicho no Onna”, direction les années 90 avec un riff de guitare en introduction qui nous ramène tout droit à l’époque des cheveux dressés tout droit sur le crâne, autrement dit X JAPAN. DADAROMA apportent toujours un petit twist bien à eux, sur fond de fanfare, mais le rock’n roll ne reste pas loin et Takashi se paie un solo aussi réussi que surprenant, bien loin du bagage metal habituel avec saturation à fond. Si la prise de risque se fait un peu moins forte sur “Piero no Uta”, la production reste ultra propre et me fait regretter l’absence du groupe sur la scène internationale ; ce morceau mérite clairement un live avec des instruments un peu plus ravageurs, surtout au vu des pointes spectaculaires toujours disséminées dans la musique de DADAROMA.

Mais la bonne grosse claque de ce nouvel opus, c’est la chanson titre “「DAY BY DAY」” qui nous envoie complètement sur une planète inconnue de la galaxie DADAROMA. Chant clair (mis à part le pont) et production à la limite du pop-rock, DADAROMA ont réussi à renouveler leur style en proposant de la réelle nouveauté, en montrant qu’il est possible d’aimer les sonorités metal tout en écoutant parfois des choses un peu plus en dehors des sentiers battus d’un seul et unique genre musical. La chanson est magnifiquement interprétée, bravo les gars !

Alors que je vous citais un peu plus haut “Pornograph” comme l’une de mes chansons préférées du groupe, l’opus “dadaism#5” se termine sur une note absolument sublime, la version piano toute douce et envoutante de ce titre déjà mythique du quatuor, de quoi redécouvrir le morceau sous un tout nouvel angle, et de l’apprécier encore plus.

Il semblerait bien que DADAROMA ait signé l’un de ses opus les plus emblématiques ! À toutes les hautes instances du visual kei qui ne semblent pas prendre de plaisir à leur carrière : prenez de la graine de ces petits jeunes en train de révolutionner EP après EP le visu !


Quatorze ans de bonheur avec Super Junior !

Eh oui, le temps passe vite, et ça semble difficile à croire, mais cela fait déjà quatorze ans que Super Junior nous régalent et continuent de se hisser parmi les pointures de la Hallyu !

Si le groupe a subi a essuyé bien des scandales, de nombreux déboires mais surtout la perte de bon nombre de ses membres, et tout cela dans une agence qui n’est pas des plus tendres avec ses artistes, il s’en est toujours relevé plus fort. ELF depuis de très nombreuses années maintenant, difficile pour moi de faire seulement une sélection des chansons du groupe que j’ai adoré et écouté en boucle jusqu’à l’overdose, mais malgré tout je relève le défi !

Et on commence par l’une des chansons qui parle à beaucoup de fans du groupe, sous-entendu les personnes qui connaissent vraiment bien Super Junior, puisqu’elle est l’une des dernières apparitions du groupe à 13 : “It’s You“.

À l’image même du boysband typique, cette chanson est pourtant unique par son côté nostalgique, qui saura vous replonger sans problème dans la K-Pop de la décennie dernière, et pour cause… La chanson a soufflé sa 10ème bougie cette année ! Hormis le coup de vieux, je trouve que c’est certainement l’une des chansons old school des Super Junior qui a le mieux vieilli, classée beaucoup moins ringarde que certains autres opus du groupe qui commencent à piquer un peu (je pense notamment à “Mr. Simple” qui a du mal à passer les années). Dans ce clip, les tenues et coiffures ne se démodent pas, les codes couleurs sont intemporels, la musique est entrainante sans en faire des tonnes, et bien que l’équilibre à 13 soit difficile à maintenir parce qu’il faut laisser un petit morceau du gâteau à chacun, “It’s You” laisse son petit moment de gloire à tout le monde du mieux qu’elle le peut, dans un titre à mi-chemin entre la ballade nostalgique empreinte d’espoir et la K-Pop de la 2ème génération.

Au final, “It’s You” représente avec perfection ce que le groupe aurait pu donner s’il n’avait pas connu tous ses moments de tristesse, ses boycotts à répétition, ses départs… De quoi vous donner les frissons et la larme à l’oeil.
Et c’est dans une vibe saupoudrée de “classe internationale” que Super Junior ont poursuivi leur petit bonhomme de chemin avec des chansons dans ce même esprit, mi-K-Pop mi-ballade, de quoi leur assurer un double public qu’ils ont plus ou moins toujours eu. Au palmarès, pas mal de titres me viennent en tête comme “My All Is In You” ou bien plus récemment “Somebody New“, mais la plus iconique de toutes, battant l’intégralité de la discographie Super Junior sur ce concept classe et intemporel, reste à mes yeux “This Is Love“.

Difficile de ne pas succomber à cette chanson, parfaite en tous points et pourtant si peu connue encore à ce jour. La suite “Evanesce” est d’ailleurs tout autant appréciable, mais pour moi elle ne surpassera jamais son aînée. On a pas l’habitude de voir Super Junior aussi sérieux dans leurs clips, ou n’importe quel tournage auquel ils participent (si vous ne connaissez pas trop le groupe, je vous conseille les coulisses de “This Is Love”, vous allez vous tordre de rire avec Siwon et Ryeowook), mais ce tournage a prouvé que Super Junior, ce n’est pas seulement une belle brochette de types super sympas et franchement rigolards, c’est aussi un groupe qui produit certains des meilleurs chanteurs que la K-Pop n’ait jamais connue (Kyuhyun, Ryeowook, Yesung) et qu’il n’y a pas besoin d’avoir de chorégraphies extraordinaires ou de tournages dans des lieux absolument improbables à l’autre bout de la planète pour sortir un titre et un clip de qualité, il faut juste être fort de plusieurs années d’expériences et réunir des talents, chacun excellant dans son domaine de prédilection.

Mais comme je l’ai dit quelques lignes plus haut, Super Junior ne serait pas Super Junior si le grain de folie ne s’était pas mêlé à la recette à un moment donné. Sûrement l’un des groupes les plus sauvages de la K-Pop sur les émissions (se tenir face à une caméra déclenche chez eux un déchainement incontrôlable a priori), Super Junior ont réussi à canaliser leur trop plein d’énergie dans la musique. Et on a été rudement bien servis avec le dernier album “Time_slip” !

SUPER Clap” est sans l’ombre d’un doute l’une des meilleures chansons promotionnelles du groupe, toutes sous-unités et carrières solo confondues, et a été choisie divinement bien par les membres du groupe même si “Game” a failli lui rafler la place lorsque les membres du groupe étaient en discussion quant à ce nouvel album. Des titres déjantés, sans prise de tête, qui montrent quand même tout le potentiel musical et scénique d’un artiste, ça se fait rare de nos jours, alors merci Super Junior de continuer d’illuminer nos journées et de bénir nos playlists avec toujours autant d’entrain, même 14 ans après !

Mais pour moi, le livre Super Junior ne s’écrit pas sans le chapitre Sungmin, même s’il a malheureusement dû être écarté du groupe pour des raisons qui me sont encore totalement obscures (merci les diktats coréens absurdes). Alors petite session émotion en ce lundi soir avec “Orgel“, les débuts solo de Sungmin, qui marquent aussi le retour de notre petit membre sur les pages officielles du groupe et du SJ Label.

Malgré le boycott, Sungmin a peut-être plus de chances de retrouver sa place, qu’il mérite amplement, dans Super Junior. C’est un espoir que je ne m’autorisais plus, mais qui finalement revient au galop, surtout quand je vois l’élan de soutien qu’il a reçu ces derniers jours. Il doit en plus faire son retour sur les émissions musicales : 2019 est-elle l’année où Sungmin ne sera plus traité en paria ?


B.A.P : promis les gars, on ne vous oublie pas…

Et voici une carrière K-Pop qui m’a, à l’instar de Super Junior, brisé maintes et maintes fois le coeur… Même si B.A.P n’existe plus aujourd’hui (entre nous, ne nous voilons pas la face…), les six gars ont laissé derrière flopée de titres génialissimes dans leurs titres secondaires, je pense notamment à “GO” et “THINK HOLE” (il y en a tellement d’autres), mais c’est surtout un opus en particulier qui a marqué sans précédent la carrière du groupe : “One Shot“.

Cet EP, dévoilé en 2013, a permis aux B.A.P d’acquérir une vraie reconnaissance dans la milieu de la musique, et même si le groupe n’a jamais dépassé les frontières entre la K-Pop et la musique mainstream (si fines désormais) malgré tout le potentiel nécessaire, cet EP mérite d’être célébré comme il se doit. En tout cas à la hauteur de l’engouement qu’il a provoqué parmi les fans de K-Pop de l’époque, parmi les Babys mais aussi parmi les fans de K-Hip-Hop. Car cet EP va beaucoup plus loin que le simple mini-album sud-coréen commercial.

Et c’est surtout le clip qui avait marqué les esprits à l’époque de sa sortie ! Son plus gros point fort ? Il a pu mettre en avant non pas une, mais trois chansons sur les quatre que compte l’EP dans une seule et même vidéo, racontant une histoire qui – bien que fictive – mérite d’être racontée et surtout a le potentiel de divertir autant qu’une bonne mini-série, avec même un plot twist final qui avait laissé pas mal de fans sur le cul le Jour J. “One Shot“, la chanson titre comparable à un véritable combat, est introduite par un coup de poing initial savamment nommé “Punch“, qui pose les bases de que c’était B.A.P : du rap à fond les bananes, des prods lourdes qui t’en mettent plein les oreilles en peu de temps, et dans plusieurs genres musicaux différents, mais aussi du chant très (très) haut perché.

Toujours dans la vidéo, à l’approche du dénouement, le morceau “Coma” nous plonge dans une espèce de léthargie, en attente du verdict final, avant que le groupe ne lance son dernier assaut. Tout comme l’introduction qui venait compléter l’histoire à la perfection, ce pont est tout aussi brillamment engagé et travaillé.

Et nous avons enfin “0 (Zero)” à la fin de cet EP, comme le renouveau après la destruction, ou la pousse de la première fleur sur un champ de bataille, après la fin de la guerre. Si le clip offre deux fins alternatives, qui finissent toutes les deux mal chacune à sa façon, c’est donc évident que cette vidéo monumentale n’aurait pas pu inclure “0 (Zero)”. Elle offre en cette fin d’écoute sombre, lugubre et sanglante une lueur d’espoir, un rai de lumière au bout du tunnel, en somme, tout ce dont on a besoin pour penser nos blessures après que cet album nous ait tiré dessus à bout portant, même si la cicatrice nous rappelle que tout ça n’a pas été qu’un rêve.

La sortie de cet EP a complètement bouleversé ma perception de la K-Pop à l’époque, avec un concept entièrement travaillé et pas juste façonné pour faire la une des sites spécialisés et arriver en haut des charts. Seule la qualité a fait de cet opus l’apogée de la carrière des B.A.P, et aujourd’hui le groupe pourrait être l’un de ceux qui tirent les rênes de la Hallyu. Pas de bol, ils sont tombés sur TS Entertainment et le lot de malheurs que ça leur a apporté. Une carrière avortée et six rêves brisés par une belle bande d’incompétents en manque de blé. En espérant maintenant que la cabale médiatique de TRCNG, redoutables petits gars qui n’ont pas beaucoup eu l’occasion de montrer leurs talents, enterre TS une bonne fois pour toutes.

La playlist absolument wtf de LucileMusique – Partie 2

L’album tarde (beaucoup trop), mais “We Are X” !

Est-il vraiment possible de prétendre aimer le visual kei sans en aimer ses pionniers ? J’ai de forts doutes là-dessus.

Le groupe X JAPAN, qu’on ne prend même plus la peine de présenter, symbolise encore aujourd’hui tout le potentiel inimitable qu’a la musique du pays du Soleil Levant, souvent copié mais rarement égalé. X JAPAN ont démarré leur carrière il y a plusieurs décennies, une carrière aussi fulgurante que rock’n roll – je vous conseille le film qui retrace la carrière du groupe We Are X si vous ne l’avez toujours pas vu.

Après des années de séparations, de deuil, de blessures à panser, le groupe a eu droit à une vraie réformation – une bonne fois pour toutes – en 2007 et a dévoilé l’année suivante “I.V.“, premier titre original qui a fait suite à cette réunion, mais c’est aujourd’hui de la sublime “Jade“, sortie en 2011, dont je vais vous parler plus amplement.
C’est avec “Jade” que X JAPAN signe sa toute première sortie internationale, une introduction au marché pas forcément nécessaire étant donné la fanbase solide du groupe, mais la qualité de l’opus a au moins le mérite de marquer très dignement le coup.

Quel plaisir de pouvoir retrouver cette énergie et ce mystère dans la voix de Toshi et derrière les différents instruments, cette introduction forte et charismatique, et une chanson au final simple et efficace, dans le plus grand art made in X JAPAN, avec des paroles percutantes qui vous mettront sans aucun doute dans un état émotionnel non controlé. Cette chanson aurait été absolument parfaite en teasing pour l’album qui se fait (beaucoup BEAUCOUP trop) attendre, mais malheureusement le groupe a raté le coche de nous dévoiler ce tant attendu opus après la sortie de ce single.

Depuis, on a seulement pu se mettre “Born to be Free” sous la dent, un bon morceau mais pas aussi percutant que ses prédécesseurs. Les maigres tentatives de Yoshiki visant à nous convaincre de la sortie prochaine de ce fameux album sont malheureusement de moins en moins crédibles, et ne font que faire s’impatienter les fans, sur fond de spéculation et de néant. Malgré tout, “We Are X“, on aura toujours cette lueur d’espoir en nous. 🙅🏻‍♀️


MAN WITH A MISSION, la meute qui annonce l’apocalypse

Si vous nous suivez depuis un moment sur CKJ, vous avez donc dû subir mon spam intensif MAN WITH A MISSION sur les coups de coeur à chacune des sorties du groupe, et vous savez quoi ? Me voilà prête à en remettre une bonne couche aujourd’hui (je vous assure que c’est pour votre bien) !

Le groupe nous régale depuis ses changements en 2017 – et “Dead End In Tokyo“, en terme de production musicale notamment, mais l’année qui a précédé ce chamboulement des plus appréciés a aussi marqué l’un de leurs meilleurs opus à ce jour : l’album studio “The World’s on Fire“. En plus de mettre en avant certains des titres les plus iconiques du groupe, qui n’ont que quitté les setlists que récemment, comme “Raise Your Flag” ou encore “Seven Deadly Sins“, cet album nous propose un bon paquet de titres absolument magnifiques. Impossible d’en laisser un de côté si je devais vous parler de l’intégralité de l’album, je vais donc me contenter de vous citer mes préférés.

On retrouve en haut du palmarès de mes playlists la chanson titre, tout en simplicité, “The World’s on Fire“. Un vrai hymne à la fin du monde et au chaos qui va se mettre en place à cause du mauvais comportement de l’Homme sur Terre. Rappelons que la meute ne vient pas d’ici et se permet donc de nous juger, férocement, sans aucune pitié, et c’est tout à son mérite.

Mais le ton se fait encore plus dans le jugement, complètement moqueur avec ses “Nah Nah Nah” à répétition, dans “Give it Away“. Un seul conseil de notre meute déjantée en vue de l’inéluctable apocalypse : lâchez tout et profitez du peu qui nous reste sur cette planète condamnée, maudite, et finalement aussi folle que ses habitants. Je ne pourrais pas vous dire mieux que le groupe pour adopter un mode de vie un peu plus rock’n roll et je-m’en-foutiste : “Une dernière fois avant de mourir, avale cette malédiction et revomis-la. Une dernière fois, j’essaie de voler.
Ça peut paraître fou et théorique, mais après tout le conseil vient d’une bande de loups qui parcoure la planète pour nous divertir sur scène…

Mais vous pouvez aller encore plus loin en vendant votre âme au diable, comme dans “Mirror Mirror“, même si MAN WITH A MISSION ont vite fait de vous ramener à votre condition d’humain, inférieur au loup, et surtout si inférieur à la vie de manière générale, car trop vulnérable et trop têtu pour assurer sa propre survie.

Par extension à cette soif de liberté prônée dans cet album, c’est aussi une mise en garde énorme et un jugement porté sur notre mode de vie, qui détruit peu à peu la planète qui nous héberge gratuitement. N’oubliez pas que MAN WITH A MISSION ont un instinct animal, un 6ème sens, dont on ne peut absolument rien contredire…


Sept pour tous et tous pour sept, c’est MONSTA X !

Lancé en 2015 avec “Trespass“, un opus de qualité à côté duquel vous ne devriez absolument pas passer dans votre vie, croyez-moi, le groupe MONSTA X n’a cessé depuis de slay mon compte iTunes, à grands renforts de titres addictifs et d’un charisme à vous faire hisser les cheveux tout droit sur la tête.

Mais si le groupe m’impressionne autant, ce n’est pas uniquement sur ses opus coréens, mais surtout sur ses singles américains. Signé officiellement dans un label aux États-Unis depuis quelques mois, j’ai nommé le prestigieux Epic Records, MONSTA X ont désormais l’opportunité exceptionnelle de pouvoir sortir des titres anglophones exclusifs au marché international, et donc de montrer leur potentiel sur la scène mainstream, et non pas seulement dans le marché de niche que reste la K-Pop.

Je l’avais déjà dit dans une précédente édition des coups de coeur : les membres de MONSTA X possèdent l’un des anglais les plus naturels en musique, ce qui reste quand même un cas plutôt isolé dans la K-Pop, la plupart des Coréens étant moyennement à l’aise en anglais – n’abordons même pas le sujet de la grammaire.
Ce côté très fluide en anglais est assurément un point fort qui a le potentiel de les faire accepter sur la scène internationale, et leur permet aussi de cultiver une certaine assurance qui les fait briller encore plus. Même si j’ai personnellement plongé la tête la première dans tous leurs singles américains à ce jour, deux pour moi se détachent encore plus du lot : “Play It Cool“, en collaboration avec Steve Aoki (que j’adore), et “WHO DO U LOVE?” (feat. French Montana).

Ces morceaux offrent tous les deux une vibe sexy, maîtrisée dans les moindres détails, et dégagent un petit quelque chose qui nous rend complètement accro. Pas de toute : avec MONSTA X vous allez en redemander toujours plus ! Et les derniers titres du groupe, comme leur dernier EP en date “Follow – Find You”, ne me fera sûrement pas dire le contraire à leur sujet.

Malheureusement, le groupe est actuellement en pleine tourmente à cause d’un scandale qui n’a aucunement lieu d’être, provoqué par des personnes malsaines, et qui a pris de telles proportions qu’il a a poussé Wonho vers la sortie. (Les larmes coulent). Starship Entertainment, c’est à votre tour d’écouter les Monbebes : follow le mouvement et ramenez Wonho par la peau des fesses s’il le faut ! Cette vaste plaisanterie dénuée d’humour aura assez duré comme ça…

La playlist absolument wtf de LucileMusique – Partie 3

Samuraï, c’est aussi une profession musicale pour MIYAVI

Visual kei, rock, metal, pop et compagnie… MIYAVI s’est froté à bon nombre de genres musicaux au cours de sa carrière, et je ne le remercierai jamais assez de me faire découvrir toujours plus de merveilles, mais un projet doit particulièrement attirer votre attention si vous êtes en phase de découverte de cet artiste : “Samurai Sessions“.

Baptisé le “guitariste samurai” pendant des années, à cause de sa technique à la guitare nommée slapping, combinée à son look unique, MIYAVI a offert en 2012 la première partie de son projet “Samurai Sessions”. Dans chaque album de la série, chaque chanson est un versus entre lui et quelqu’un d’autre, que ce soit un autre artiste japonais, un autre artiste étranger, un artiste décédé ou encore lui-même étant plus jeune – rien ne l’arrête. Projet à l’image de sa carrière aux multiples facettes, les trois albums qui ont vu le jour sous la mention “Samurai Sessions” à ce jour (2012, 2017 & 2018) nous ont offert un bon paquet de collaborations absolument incroyables, allant au-delà du simple featuring. Revenons ensemble sur celle qui m’a le plus marqué sur chacun des albums !

On entame donc ce voyage en 2012 avec le premier volume, et ma favorite du lot : “DAY 1“, en versus avec YUKSEK. Rien à voir avec le fait que YUKSEK soit français (Cocorico !), mais ce titre fou vous lance dans une frénésie musicale absolument folle, une tornade qui fait résonner la guitare à fond dans vos oreilles, et vous balaie avant même que vous n’ayez eu le temps de comprendre ce que vous arrivait. Difficile de mettre des mots cohérents sur un tel titre : ça s’écoute et puis c’est à peu près tout. Comme le chante si bien MIYAVI : “Here we goooooo !“.

Comme si cet album n’avait pas suffisamment tourné en boucle dans mes écouteurs, et à peu près tout ce que j’ai à disposition et qui peut diffuser de la musique chez moi, le premier volume de cette série déjantée a vu son petit frère voir le jour cinq and plus tard, avec toujours plus de titres, toujours plus de guitare, en bref : toujours plus de l’âme de MIYAVI.

Pour le deuxième volume, la chanson emblématique reste à mes yeux “Flashback“, en featuring avec KenKen, et ses choeurs qui vous collent les frissons sur le tout le corps, vous transportent via une onde de folie, presque sectaire, vous faisant presque rentrer en transe. Pour avoir attesté de la magie de ce morceau en live, lors de son concert au Palais de Tokyo (Paris, 2018), je peux vous garantir qu’il est à savourer sous toutes ses formes ; c’est donc avec plaisir que je vous ai présenté un live juste au-dessus, puisqu’aucun clip n’est malheureusement venu illustrer cette chanson – une tâche bien trop difficile de toute façon tant cette chanson a un style non qualifiable.

Et c’est donc il y a presque un an, en décembre 2018, que MIYAVI a fait honneur à ses fans avec le troisième opus de la série “Samurai Sessions”, un N°3 qui n’est pas passé inaperçu et pour cause : c’est cette fois une édition internationale, faisant intervenir des artistes des quatre coins du globe, qui a vu le jour. Même s’il est le plus original des trois albums par son concept, c’est peut-être celui que j’ai trouvé le plus déconstruit, avec des titres que j’ai adoré autant que j’ai trouvé fade pour certains
Malgré cela, un morceau est à noter : “I’m So“, en collaboration avec NVDES et Seann Bowe.

La sexy et rythmée “I’m So” continue de cultiver le mystère MIYAVI, tout en faisant appel à une équipe de choc, parmi lesquels Seann Bowe, artiste que j’apprécie tout particulièrement et qui a une alchimie absolument folle avec MIYAVI. Si vous ne le connaissez pas, il travaille assez régulièrement avec MIYAVI et fait même partie de ses choeurs sur les tournées.

On attend plus qu’une chose maintenant : l’annonce du volume 4 !


HYDE, jamais dans l’ombre de personne

Si la scène rock et visual kei a bon nombre de pointures encore actives aujourd’hui, il me semblait impensable de ne pas vous parler de celle-ci, qui n’est autre que HYDE.

Chanteur du groupe mythique (et je pèse mes mots) L’arc~en~Ciel – aussi appelé “Lakuru” pour les intimes, HYDE s’est imposé au fil des années comme l’une des personnalités les plus emblématiques et représentatives de la scène musicale nippone, avec une carrière solo aussi riche que celles de ses deux groupes, Lakuru et VAMPS. Encore une fois, l’exercice est difficile et ne vous présenter qu’une seule chanson est réducteur, alors voici pour moi 3 titres qui ont marqué mon univers musical.

On commence avec “Ready, Steady, Go” de L’arc~en~Ciel, second opening de mon anime préféré de tous les temps : FullMetal Alchemist. Un titre entrainant, que je pourrais clairement qualifier de “madeleine de Proust” pour moi. Elle fait écho à de jolis souvenirs, à une insouciance enfantine, mais aussi à l’envie d’aller de l’avant sans se poser trop de questions. Un hymne au courage et au dépassement de soi qui ne vient pas vous bousculer, mais vous prend plutôt par la main pour vous emmener plus loin et vous accompagner tout en ne perdant pas de vue l’amusement. Une chanson que je ne pourrais jamais oublier…

Dans la continuité de cet esprit voyageur – j’aime me penser plus vagabonde – quoi de mieux que le rock sexy et presque racoleur du duo VAMPS ?

VAMPS, mené par un HYDE toujours plus provocateur – comme une sorte d’ange déchu -, c’est un duo que j’ai eu l’occasion de voir à Japan Expo, et qui montre que même si L’Arc~en~Ciel prend de l’âge, VAMPS s’impose comme un petit frère rebelle,  continuant de rajeunir Lakuru et de faire de ce monument de la musique un édifice intemporel.

Après un bon son de Lakuru et un bon son de VAMPS, je ne peux pas omettre la carrière solo de mon (plus si) petit HYDE. Si je vous avais parlé longuement de son dernier album solo “anti” qui est un voyage dans l’obscur et plein de rebondissements, avec des titres incontournables comme “LION” ou “WHO’S GONNA SAVE US“, c’est à une collaboration de 2018 que j’aimerais rendre hommage : “Red Swan“, avec son ami de longue date Yoshiki.

OST pour l’anime L’Attaque des Titans, cette chanson sublime a le pouvoir de me plonger dans l’émotion la plus dense dès les premières notes de piano. Et si Yoshiki se débrouille comme un chef, la voix sensuelle et enchanteresse de HYDE vient interpréter ce texte magnifique avec brio, de quoi signer l’une des plus belles collaborations que la J-Music ait jamais connu depuis le début de l’humanité. La voix de HYDE a le pouvoir de transporter n’importe quelle émotion, elle laisse percer la plus vive des douleurs comme la plus forte attraction physique, en somme : elle est absolument inqualifiable.

HYDE n’a jamais eu aucune raison de se cacher. Il faut entendre sa voix en direct et le voir se donner à fond sur scène pour le croire.


Pas une ride pour nos monstrueux LM.C

Comme le bon vieux diction le dit : le meilleur pour la fin (de ma playlist en tout cas).

LM.C, c’est LE groupe qui m’a fait tomber dans la musique et la culture asiatique, qui a littéralement chamboulé ma vie, il y a cela dix ans, avec l’incontournable et le furieusement kawaii “PUNKY ♥ HEART“. C’est une chanson qui m’a fait découvrir de nouveaux horizons, de nouvelles perspectives d’avenir, et je n’en serais clairement pas là aujourd’hui, à la fois dans ma vie privée mais aussi dans ma vie professionnelle, si elle n’avait pas existé. Alors un merci infini LM.C !

Une chanson entrainante, des couleurs qui vous font écarquiller les yeux, un style vestimentaire qui donne envie, c’est un concept que LM.C continue de cultiver et qui me fait les aimer toujours plus. LM.C n’a peut-être pas les meilleurs instrumentistes de la planète, pas le meilleur chanteur qui existe, par le plus gros budget, ni la carrière la plus remplie, mais le duo loufoque garde quand même à mes yeux une place privilégiée et inéchangeable.

LM.C ont sorti des choses dans tout un tas de styles musicaux différents, du hip-hop au metal en passant par l’électro, la pop, le rock (rien que ça !), mais un album de détache de tout le reste et m’a complètement bousculé : “VEDA“.

Sacré exploit que de qualifier correctement les albums de LM.C tant ils regroupent beaucoup de choses, alors je vous pose simplement ici le clip de “The BUDDHA“, introduction de ce monument qu’est “VEDA” , en espérant qu’il vous donne envie d’en découvrir plus sur ces deux lapins monstrueux, colorés, et complètement dingues qui apportent leur pierre à l’édifice gigantesque qu’est la J-Music.

Le groupe a d’ailleurs fait son retour l’année dernière avec l’album “FUTURE SENSATION”, aux sonorités futuristes comme l’annonce son titre, parmi lequel je ne peux que chaudement vous recommander “Door!” :

La playlist voyageuse de Tenshi41 – Partie 1

“Planetarium” d’Ai Otsuka, un titre incontournable et intemporel

Pour commencer cette édition spéciale des coups de cœur, j’ai choisi de parler d’un titre incontournable que j’écoute depuis des années, non pas en boucle, mais de temps en temps quand l’envie me prend. Je suis en fait tombée dans le chaudron de la musique asiatique il y a maintenant plus de 10 ans après avoir regardé des dramas japonais. On m’avait alors conseillé des grands classiques, et, affectionnant particulièrement le domaine romantique, je me suis retrouvée à enchaîner tous les épisodes du célèbre drama japonais à succès Hana Yori Dango. 

Si vous n’avez jamais vu cette série, je vous la conseille très fortement, ne serait-ce que pour votre culture personnelle ! Qu’il s’agisse de l’histoire ou du casting, c’est une vraie perle ! Je ne ferai d’ailleurs pas mention de la version coréenne à laquelle je n’ai pas du tout accroché, ce qui m’a poussé à m’arrêter après le second épisode. 

Pour en revenir à la musique, une des chansons utilisée dans ce drama se nomme Planetarium et est interprétée par nulle autre qu’Ai Otsuka. Il s’agit à sa sortie du 10ème single de la chanteuse, publié en septembre 2005. 

Je trouve ce titre très doux et très reposant. Il porte toutefois sa part de tristesse voire même peut être de nostalgie en lien avec le rythme de la mélodie. Je pense que chacun peut interpréter la mélodie à sa façon en fonction de son humeur et de son ressenti du moment. J’avoue que j’écoute rarement cette chanson en pleine phase de bonheur mais plutôt quand je pense au passé, qu’il s’agisse de souvenirs positifs ou négatifs d’ailleurs. Je vous laisse découvrir ou redécouvrir cette chanson avec le clip ci-dessous : 

Je sais qu’Ai Otsuka peut compter un très grand nombre de fans, je ne me suis toutefois pas assez posée sur tout ce qu’elle a fait tout au long de sa carrière pour parler d’elle comme une artiste que j’adore. Je parle ici surtout de la chanson. J’ai d’ailleurs été assez surprise lors de la dernière Japan Expo de voir qu’elle avait un côté assez diva et tentait d’être assez proche du public tout en maintenant une sorte de distance. C’était assez particulier. On nous a aussi demandé de la prendre en photo seulement d’une seule façon, ne prenant en résumé que des photos de portrait, probablement en raison de sa tenue quelque peu froissée. Je trouve ça dommage de faire ce genre de choses alors que les fans français attendaient de la voir depuis bien longtemps, j’avoue donc avoir été un peu déçue. Ce n’est bien sûr que mon ressenti et je me doute que beaucoup de personnes ne seront pas d’accord avec ça. 

Ai Otsuka n’en reste pas pour le moins une artiste que je respecte pour son travail et dont la voix pourra transporter bon nombre de personnes avant même qu’ils s’en rendent compte !


Une petite pause OST avec Run de NELL

J’écoute régulièrement les titres du groupe de rock sud-coréen NELL que j’apprécie beaucoup mais parmi leurs titres il y en a un qui se détache particulièrement à mes yeux et pourtant il s’agit d’un single écrit pour un drama ! Cette chanson s’appelle Run et c’est une pure merveille.

Elle a été utilisée pour le drama Two Weeks, mélangeant action, drame et suspens. Tae San, joué par Lee Jong Ki mène sa vie sans aucun but. Un jour il est accusé à tort de meurtre. Il prend alors la fuite pour échapper à cette situation désastreuse. Mais c’est à ce moment qu’il apprend qu’il a une fille de 8 ans nommée Su Jin, hospitalisée pour une leucémie. Le drama couvre une période de deux semaines comme l’indique le titre du drama, 14 jours pendants lesquels ce papa désespéré va tout faire pour essayer de sauver sa fille.

La chanson de NELL a été écrite spécialement pour ce drama et porte le nom de Run faisant référence à la course épuisante de ce papa prêt à tout. Cet empressement se ressent dans la musique, avec une impression de vitesse et du temps qui passe beaucoup trop rapidement. Une fois le titre lancé, on ne peut plus s’arrêter, le rythme est lancé il faut le suivre. Les paroles collent parfaitement au drama, le premier couplet commence en parlant de la difficulté à se rendre compte de comment et pourquoi les choses ont aussi mal tourné. Le chanteur parle ensuite du fait qu’il ne trouve personne pour l’écouter, pour le croire et que même si la cause qu’il défend est important, elle devient difficile à garder en ligne de mire. Quant au refrain, on y voit la volonté de trouver une solution en s’accrochant aux cicatrices du passé même si celles-ci n’ont pas eu le temps de guérir, maintenant sa course dans un noir absolu sans savoir où se trouve le bout du tunnel et donc la solution à cette situation tellement désespérée.

Je vous laisse découvrir ce titre ci-dessus si vous ne le connaissez pas encore et je vous conseille bien sûr le drama pour son histoire et ses personnages vraiment très attachants.


Le duo indépendant monogram

Monogram est un petit duo sud-coréen fort sympathique. Il est composé de Kevin, la voix masculine, et Ri Won a voix féminine et existe depuis 2017. Ils se complètent tous les deux dans leur activité, Kevin étant auteur compositeur, et Ri Won surtout parolière. Leur indépendance leur permet ainsi de travailler sur les titres qu’ils souhaitent avec un registre K-Indie orientée balade la plupart du temps.
Il est malheureusement très difficile de trouver des informations à leur sujet sur internet, mais je voulais tout de même les mentionner et vous faire découvrir quelques titres que j’aime beaucoup.

Leur carrière en tant que duo a débuté en septembre 2017 avec le single Diary et sa chanson principale The Child qui est accompagnée d’un clip. Cette chanson est très dynamique et joyeuse. Elle met en scène les deux artistes redevenus des étudiants probablement au collège ou au lycée alors qu’on les voix dans une salle de classe écrire sur un tableau à craie et dessiner sur leur carnet. La romance est au cœur de cette chanson avec des petits cœurs pour le côté mignon mais aussi plein de petits dessins et de scènes romantiques. Cette chanson est parfaite au printemps je trouve, peut être parce que c’est pour moi une saison que j’adore. Les jours ont finalement rallongé, il commence à faire plus chaud, il pleut très peu, tout est réuni pour être d’humeur joyeuse en passant la porte de chez soi avec cette chanson dans les oreilles. Je vous laisse découvrir le clip ci-dessous :

Le single contient une seconde piste du nom de Hello, Goodbye (안녕). Il s’agit d’une collaboration avec le film d’animation de Ahn Jae Hoon “소나기” [ndlr : qui pourrait se traduire par “averse de pluie”]. La fraîcheur du duo s’accordait parfaitement avec ce qui était souhaité pour le film, donnant à ce long-métrage un côté conte de fées et venant aussi enrichir la curiosité du public. 

En 2018, ils reviennent avec le mini-album Space Travel et la chanson-titre du même nom. Le duo nous transporte avec lui dans son voyage dans l’espace, doucement au son des deux voix qui se succèdent puis s’unissent pour nous guider. Ce clip et cette chanson sont encore une fois remplis d’amour. Ce mini-album contient aussi les pistes 꿈꾸는 다락방, Long-D, Little Girl et For You. Elles sont toutes disponibles sur YouTube si vous souhaitez glisser une oreille !

Leur dernière sortie musicale date du mois d’avril 2019 avec le single Once Again et sa version instrumentale. Ce n’est pas leur meilleur titre à mon goût mais on retrouve la douceur du duo, à la fois dans la mélodie, le chant et le visuel du clip avec des couleurs pastel. Les deux chanteurs se dévoilent dans ce clip en publiant des photos d’eux quand ils étaient enfants. C’est très mignon, entre les photos et les petits dessins qui rappellent aussi l’enfance. 

Le duo participe aussi à des OST de dramas : ils ont notamment interprété le titre Lucid Dream (자각몽) pour le drama While You Were Sleeping formant la sixième partie de l’OST. Ce drama était très attendu en Corée mais aussi à l’étranger notamment pour son casting alors qu’on retrouve Lee Jong Suk et Suzy dans les rôles principaux. 

On découvre ici de nouveau une chanson très douce pendant que l’on découvre le clip avec des images tournées en studio d’enregistrement pour les deux chanteurs, mais principalement des extraits du drama mettant en scène les deux acteurs principaux de cette histoire : on les découvre dans les moments difficiles qui vont les aider à se rapprocher puis aussi dans les moments romantiques qui vont suivre alors qu’ils apprennent à mieux se connaître et à se reposer l’un sur l’autre. Cette chanson vous transporte entre la mélodie douce jouée au piano et la sublime voix de Ri Won qui prend presque un côté rêveur en l’écoutant, ce qui fait le lien avec l’histoire du drama et même entre les deux personnages qui semblent tous les deux faire des rêves prémonitoires. 

Le duo a aussi participé à d’autres OST pour les dramas A Poem A Day, Rich Man et Risky Romance, mais j’avoue ne pas les avoir vu et avoir très peu écoutés ces singles. Je vous laisserai donc vous faire votre avis 😉 

Si vous voulez voir plus de vidéos pour découvrir ces deux artistes, je vous invite à vous rendre sur leur page YouTube qui regorge de petites merveilles, et notamment de covers d’autres chansons !

La playlist voyageuse de Tenshi41 – Partie 2

5 trésors devenus 4, FTISLAND gardent leur place de privilégiés !

Pour continuer, je vais parler pour la énième fois de FTISLAND, groupe que je suis début ses débuts et que j’adore toujours autant malgré les récents événements. Pour tout vous avouer, je ne sais plus vraiment comment je les ai connus, peut être une chanson issue d’un drama… Mais je n’en suis absolument pas sûre. Tout ce que je peux dire c’est qu’ils venaient de débuter et que je suis directement tombée amoureuse. 

Pour faire un petit historique très bref, FTISLAND est un groupe à l’origine composé de cinq membres : Lee Hong Gi, Choi Jong Hoon, Lee Jae Jin, Choi Min Hwan et Oh Won Bin. Ce dernier a toutefois décidé de quitter le groupe en 2009 soit seulement 2 ans après les débuts du groupe à cause d’une divergence d’univers musical. C’est à cette période que Song Seung Hyun arrive et devient le cinquième membre à tenir du groupe qui ne changera plus jusqu’à cette année. Malheureusement une très mauvaise nouvelle a secoué les primadonna (fans du groupe) en ce début d’année, alors que le nom de Choi Jong Hoon a été rendu public parmis les idols ayant participés à la conversation de groupe  partageant des vidéos sexuellement explicites de femmes filmées à leur insu ou sans leur consentement. Après avoir été arrêtés par la police coréenne, il a annoncé son retrait de l’industrie musicale, et de ce fait la fin de ses activités avec FTISLAND, alors qu’il avait toujours été jusque là le leader du groupe. Même Lee Hong Ki, fervent défenseurs de ses membres et de sa musique avait alors avoué sur Instagram “abandonner” toute possibilité d’aider son ancien ami. Je n’en reste pas moins le coeur brisé suite à cette histoire :  FTISLAND sans Jong Hoon ce n’est plus pareil ; mais les choses sont comme elles sont, il a fait ses choix et ils n’étaient pas les bons. Il est aujourd’hui impossible d’accepter ce qui s’est passé et de tourner la page. Il y a une vraie part de déception envers cette personne que j’ai “adoré” pendant de nombreuses années et soutenues au sein du groupe comme tout autre fan. Mais voir aujourd’hui FTISLAND à 4 membres, c’est difficile on ne peut pas dire le contraire ! 

Je voudrais donc revenir sur quelques titres que j’adore même si c’est liste est non exhaustive. J’aurai pu voir faire une édition coups de coeur spéciale FTISLAND ça ne m’aurait pas dérangée non plus 😉 

On commence avec un premier titre que peu de personnes connaissent, Reo Reo ! Juste pour le fun je ne pouvais pas ne pas en parler. Peu de personnes connaissent cette chanson du groupe et encore moins si vous êtes devenus fans depuis qu’ils exploitent vraiment leur côté rock. Au début de leur carrière, ils ont beaucoup fait dans la pop édulcorée. Ce titre fait partie de ce registre. Je l’adore parce qu’il est super fun, hyper dynamique et vous donne la pêche ! Il n’y a vraiment rien de tel que ce titre pour bien commencer une semaine quand vous avez du mal à vous lever : vous allez vite retrouver le sourire. Cette chanson est issue de leur tout premier album Cheerful Sensibility, elle a donc plus de 12 ans ! Il n’existe pas de clip mais vous pouvez quand même l’écouter ici : 

Sortie en 2009 sur l’album Jump Up la chanson Bad Woman fait partie des titres populaires du groupe. Elle a un aspect de vieille chanson (oui cela 10 elle a déjà 10 ans aussi), mais dans le sens ou elle pourrait faire penser à une chanson des années 80. C’est une ballade rock que je trouve très intéressante et mettant particulièrement en valeur la voix et la puissance de la voix de Hong Ki.

Severly c’est LE titre incontournable du groupe. Vous ne POUVEZ PAS ne pas l’écouter, ni passer à côté de ce clip. On y voit Hong Ki pleurer le décès de celle qu’il aimait. Mais alors qu’il quitte l’église où il se trouve, il se voit accorder une seconde chance de la sauver, au péril de sa propre vie. Ce clip est assez dur mais très beau et aura marqué les primadonna pour qui cette chanson est restée depuis un titre rempli d’émotions. Les concerts lui donnent d’ailleurs une dimension encore plus forte puisque les fans ont tendance à chanter l’intégralité du titre. C’est ce qui s’est passé lors de la première venue de FTISLAND à Paris en 2015 : Hong Ki en avait les larmes aux yeux tellement il était ému de voir la foule chanter à sa place. 

L’album Thanks To sorti en 2013 était un album particulier pour le groupe : il était l’occasion de célébrer leur 6ème anniversaire, et c’est pour cela qu’il s’agit du premier album qu’ils ont entièrement composé eux même. Ils ont tous contribué à certains titres de l’opus, chacun mettant la main à la pâte. La chanson-titre nommée Memory a été écrite et composée par Lee Hong Ki. Le titre commence en douceur avec la voix de Hong Ki, rythmée et assez posée mais prends de plus en plus de rythme en avançant. Jae Jin récupère de plus en plus de lignes en comparaison avec les précédents titres du groupe et montre lui aussi son évolution. Cet album est vraiment une petite merveille qu’il faut absolument écouter. 

Shinin’ On est un titre d’abord sorti au Japon sur l’album New Page, puis adapté en coréen sur l’album Japan Best All About qui regroupe les meilleurs titres japonais du groupe réécrits en coréen. J’ai particulièrement adoré ce titre dès la première écoute mais je ne saurais pas vraiment expliqué pourquoi : j’adore le rythme et particulièrement le refrain. Je trouve aussi que les parties de chant sont bien répartis en Hong Ki et Jae Jin et je suis super contente de pouvoir bien entendre Jae Jin qui le mérite.
Pas de clip pour cette chanson, mais voici l’audio de la version coréenne :

PRAY… que de dire de cette chanson… c’est juste un ENORME tournant pour leur carrière coréenne ! Autant au Japon nous avions déjà des titres plus rock avec beaucoup de puissance dans l’instrumentale, mais alors ce titre, c’est une vraie bombe !
PRAY est la chanson-titre de l’album I Will. Cet opus est sorti en 2015 d’abord dans une édition classique habituelle, puis dans une édition très particulière et d’autant plus dans le coeur des français puisqu’un photoshoot entier a été réalisé dans les rues de Paris ! Rien de tel pour les fans -comme moi- qui avaient assisté aux deux concerts parisiens. C’est d’ailleurs un des seuls albums dont je possède le CD en double. 

Take Me Now sortie l’année suivante sur l’album Where’s the Truth? prend la suite de ce titre en maintenant le même univers musical. Hong Ki avait annoncé avant même le retour du groupe que leur comeback serait l’un des plus puissants, et en effet dès que les premières notes de la chanson-titre ont raisonné, je pense que plus d’un fan est resté scotché derrière son écran. J’attendais pour ma part de pouvoir écouter ce genre de chanson dans leur registre coréen depuis maintenant quelques années, c’était un pure bonheur ! Comme je l’expliquais dans une précédente édition des coups de coeur, cette chanson permet au groupe de créer leur propre univers musical, de l’exploiter et de détruire les idées reçues à leur sujet pour se détacher du côté Kpop que l’on connaît et montrer ce qu’ils sont capables de faire. Les garçons se sont battus avec leur agence FNC Entertainment pour pouvoir sortir ce genre de titre, et le public n’a pas été déçu !

En 2017, FTISLAND célèbrent leurs 10 ans de carrière, 10 ANS ! Ils publient alors un album pour cet anniversaire nommé OVER 10 YEARS. La chanson-titre se nomme Wind et est complètement différente de leurs deux précédents comeback, sortant du registre de rock alternatif. On a ainsi une chanson beaucoup plus douce débutant sur des notes au piano par Jong Hoon. Elle monte toutefois en puissance en approchant de refrain petit à petit, sans que Hong Ki ne force non plus sur sa voix comme il est capable de le faire. Les garçons jouent la carte de l’émotion sur ce titre : entre le piano et le violon, ils nous transportent plus loin qu’on ne peut l’imaginer, sur un fond de sentiment mélancolique. J’avais aussi parlé un peu plus en détail de cette chanson dans l’édition #38 des Coups de Coeur.

Je finis cette sélection avec un titre très récent, il s’agit de QUIT issu de leur dernier album coréen ZAPPING. Cet album marque beaucoup de choses : il s’agit tout d’abord du premier comeback du groupe avec seulement quatre membres suite au départ de Jong Hoon de l’industrie musicale comme je l’expliquais au début de cette partie. Même si je ne cautionne en rien ce qu’il a fait, j’avoue que c’est difficile de ne plus le voir au sein du groupe… C’est comme s’il manquait quelque chose à l’âme de FTISLAND. Les concerts de promotion ont d’ailleurs été difficiles pour les membres moralement. Cette chanson se voit donc donner une consonance particulière même si elle n’est pas forcément prévue pour. il s’agit aussi malheureusement du dernier album coréen du groupe avant une longue pause : Lee Hong Ki a commencé son service militaire peu après la sortie de l’opus, et Jae Jin devrait commencer le sien début 2020. Min Hwan lui ne partira probablement pas tout de suite étant donné que lui et Yulhee attendent leur deuxième enfant. Reste alors Seung Hyun qui est un peu plus jeune et dont le départ attendra sûrement un peu. On se doute qu’un album japonais ou single sortira au cours de l’année 2020, mais en raison de tout ça il ne devrait pas y avoir de réelles promotions, seulement de quoi faire patienter un peu les fans avant un retour du groupe au complet qui ne pourrait se faire que dans 3 ans probablement. 

J’avais beaucoup détaillé mon avis sur Quit et sur l’explication de ce titre dans les coups de coeur du mois de septembre, alors je vous laisse vous y référer pour tout comprendre !

Cette petite sélection a été compliquée à réaliser, il y a tellement de titres que j’adore depuis le début de leur carrière. J’ai choisi de me concentrer particulièrement sur les chansons titres, mais il y a des perles cachées sur leurs albums, que ce soit en Corée ou au Japon. Je trouverai sûrement une autre occasion de vous parler plus en détails de ces petites perles ! Mais dans les grandes lignes, voilà les titres de FTISLAND qu’il ne faut pas manquer, et qui pour certains ont marqué une avancée particulière dans la carrière du groupe. Il faudra maintenant se montrer patients pour les revoir sur scène, avec de nouvelles musiques. 

La playlist évasion d’Okame – Partie 1

“Sakura Sake” de Arashi : parce qu’on n’oublie jamais ses premières fois…

2005, les nostalgiques se souviennent de la création de la plateforme Youtube, d’autres des tubes des Black Eyed Peas, et certains de la légalisation du mariage homosexuel au Canada. Mais de mon côté c’est plutôt la découverte d’un pays aux antipodes de notre vision européano-centrée qui m’a laissée son empreinte. A l’heure où les minots de la nouvelle génération numérique font leurs premier pas sur la toile, c’est à “Sakura Sake” des Arashi que je suis allée rendre visite par pur hasard.

Mais qui sont ces types qui chantent des paroles incompréhensibles sur une bande sonore qui défie les œuvres des band de rock romantique ? Ultra-entêtant pour une gamine, “Sakura Sake” devient alors mon péché-mignon. Ceux qu’on surnomme Mastujun ou Nino font bien leur travail d’idole, à tel point que l’obsession pour une langue aussi envoûtante que le japonais me prend, jusqu’à m’emmener ici aujourd’hui !

14 ans plus tard, “Sakura Sake” reste encore cette pépite qui anime un sentiment de spleen euphorique. Sur une mélodie rock surplombée de lyrics qui se transforment en un amusement de gosse quand on se plaît à les répéter, la « liqueur de fleurs » reste un breuvage enivrant, une madeleine de Proust impossible à oublier… Pour en apprécier davantage les vertus, la consommer avec modération ! “Sakura Sake” est un peu cette porte vers l’Olympe, ce souvenir d’enfance qui s’est imposé comme un tremplin vers nos jours, de quoi me tirer quelques larmes des yeux.


Une plongée dans la Johnny’s Entertainment : le pays des merveilles !

Après Arashi, plus qu’une envie, en découvrir plus sur cette industrie ! Forcément, dans la fleur de l’âge, on est la cible principale de la Johnny’s Entertainment, un business qu’on tend plutôt à voir comme un monde des merveilles, où beaux éphèbes côtoient chorégraphies énergiques –dont on ne comprend pas toujours le sens-, et morceaux qui nous confortent dans une ère où on est plutôt du genre rebelle contre une société du consumérisme et du prosaïsme. Alors, on se lance à la recherche de l’exception, qu’on trouve dans l’originalité des boysband d’une autre dimension, une tendance qu’on n’assume pas toujours, mais qu’on savoure dès la sortie d’école !

C’est le temps de l’apprentissage d’un vocabulaire tordu, où ultimate bias embrassent les baka lancés à tout va de jeunes hommes à peine sortis de l’adolescence. Et face aux Tokio Hotel ou Killerpilz, on préfère de loin des KAT-TUN glams et indisciplinés et des NEWS candides. On découvre le que le kitch est copain avec le cool, que les DVD ne sont plus simplement des bandes pour immortaliser les mariages, mais bien des films passionnants sur les backstage des concerts. Et à l’heure où les émissions de divertissement rythment notre quotidien, du « KAT-TUN Cartoon » au « VS Arashi », certains morceaux sortent du lot par leur musicalité et leur densité. Et parmi tous les bops, on voyage de la vibe NEWS avec le solo jazzy de Shige, “Kakao” digne d’un big band, à l’indétrônable puissance émotionnelle de “Ai Nante” du Tegoshi au timbre d’or, de “Gomen Ne Juliet“, “Loveless” de l’hyper-populaire Yamapi, en passant par l’exotisme de “Nantoka Narusa“, la sensualité de “IZANAIZUKI” et le tempérament de feu de “Sayaendou” et “Code” de Ryo. On s’octroie un petit détour par le heavy rock de KAT-TUN avec “LIPS“, “Keep The faith” ou “Kizuna” et par les classiques “Kitto Daijoubu“, “Love Situation“, “Happiness“, “One Love” des Arashi et “Darling” des vétérans V6. Bien sûr, on n’oublie pas non plus les nouveaux élèves Hey! Say! JUMP avec “Oretachi no Seishun” de Takaki Yuya et “Moonlight” de Yamada Ryosuke et nombreux sont les tubes qu’on salue et qui résistent encore au passage du temps !

En bref, c’est une agence aux multiples visages qui accompagne toute notre préadolescence et nous donne sa propre définition de la musique mainstream et de la culture pop !


BEAST, B2ST, Highlight ? On a perdu le fil mais pas notre affection !

Si inévitablement les années ont eu leur effet et qu’on n’est plus du tout sensible au côté cute ou électro 2000 que nous ont servi les BEAST au début des années 2010, on n’en reste pas moins attaché à leurs bouilles d’anges, qui nous ont accompagné pendant quelques années et nous ont permis d’en découvrir davantage sur l’industrie K-Pop. En voyant l’ancien AJ dans la tendance R&B avec “Wipe The Tears” au bonhomme Kikwang qu’il est devenu avec “What You Like”, on se dit qu’on en a fait du chemin !

On les a savouré boyband cute avec des histoires où l’amour se subtilise à l’amitié, à la façon d’un court-métrage, dans “Beautiful” et “I Like You The Best”, mélodramatiques dans “On Rainy Days” et “Fiction” ou encore rebelles dans “Breath” et “Shock”. Et même si on s’en veut de les avoir abandonné après 2014, on apprécie de réécouter un “Mystery” ou un “Bad Girl” innocent ! Et si on devait choisir un titre dont on jouit le plus, on dirait que “Say No” n’a pas fini de rivaliser avec “Good Luck”, et que la voix pourtant délicieuse de Hyunseung est domptée par la sensualité de Kikwang et le charisme de Junhyung.

Voilà une époque révolue mais tellement mythique, où l’on se souciait peu des vues mais où la performance était toujours à l’honneur, où l’industrie mainstream américaine n’était pas complètement intégrée, mais où la fibre coréenne n’était pas si bien assimilée non plus, une époque à savourer pour ce qu’elle a été mais aussi pour ce qu’elle n’est plus, dépassée et peut-être améliorée par une vague moderne que les BEAST ont tenté de suivre, sans grande efficacité… une époque qui a transmis à son poulain le droit d’être aussi idolâtré. Mais rassurez-vous, B2UTY, le groupe reste un pilier que remercient quotidiennement les nostalgiques de l’éphémère.

La playlist évasion d’Okame – Partie 2

EXO : quand la Corée devient un “El Dorado”

Assurément, le tube le plus marquant des EXO est “El Dorado”, une oeuvre épique que les compositeurs de films historiques s’arracheraient sans doute ! EXO n’ont pas froid aux yeux et honorent leur réputation de bombe lancée par la SM, destinée à tout ravager sur son passage. Notre histoire d’amour avec EXO commence à leurs prémices, en 2012, alors même que toutes les jeunes femmes bavent sur un Kai tout frais, danseur expérimenté dans la série interminable de teasers.. Après un showcase envoûtant, on s’éprend de ces douze petites perles, qui se lancent dans une escapade plus ou moins tumultueuse. Malgré les épreuves, les EXO ne sont définitivement pas prêts à se casser la tronche sur la montagne du succès et avec “El Dorado”, le groupe ne nous attire pas seulement dans ses filets, mais bien dans son monde !

Tournant évident pour notre affection à l’égard de la Corée du Sud, “El Dorado” ouvre les portes d’un eldorado spirituel pour ce pays, qui jusque là était un eldorado du divertissement. Et allez savoir pourquoi, alors que le morceau n’a rien à voir avec tout ça, on se met à avoir envie de creuser plus loin, de lire des bouquins, de découvrir tout de sa politique et de ses traditions. Jusqu’encore aujourd’hui, on ignore si ce sont les highnotes de Baekhyun ou la puissance de Chen qui nous a complètement fait vriller l’esprit, mais on sait que même les morceaux qu’on affectionne le plus, dont “Julia” et “The Chaser” des INFINITE ou “You Are The One” des Super Junior n’avaient pas réussi à nous ensorceler autant…

Cela dit, pour en revenir à “El Dorado”, le morceau pullule de production SM, mais la bonne, celle qui nous fascine par sa qualité, par ses sonorités venus de l’espace et qui nous prouve que le travail autour d’EXO est le préambule d’une génération de compositeurs à la recherche de toujours plus d’innovation. Et même si aujourd’hui on peut se satisfaire d’avoir sur le marché les pirates ATEEZ ou les divinités grecques de “Dionysus” des BTS, on reste accroché à la fibre des EXO aventuriers, à leur univers parallèle et à la pépite d’or qu’est “El Dorado”. Adieu cités Mayas et Incas, nous voilà débarqués pour un voyage sans fin vers la Corée !


La ballade rock ne désarme pas !

Quasi huit ans séparent nos quatre morceaux de rock coréen les plus affectionnés. Du rock brut et sombre de “Why” de CNBLUE, à l’appel à l’aide déchirant de “I need somebody” de DAY6 en passant par le mélancolique “Lost One” de Epik High en collaboration avec NELL et la ballade romantique et sensible “Take Me Down” de The Rose, c’est pas moins de trois genres complètement différents qu’on explore.

Même si le paysage pop coréen évolue, une chose est sûre, c’est que le rock traverse les épreuves sans jamais faiblir, et on est sûr de pouvoir trouver sa ‘came’ chaque année.

En 2010, les rebelles de la FNC sortent “Bluetory”, un album spectaculaire où “Why”, une piste de ‘second plan’, détonne par sa ligne mélodique délicieuse et la noirceur de son atmosphère, lourde. La pâte de musiciens qui ont entamé leur carrière avec le busking est nettement appréciable et si l’on veut se délecter d’une version encore plus explosive, les performances live sont idéales tant le groupe déborde d’énergie et de maîtrise de la scène. Et si on comprend tout à fait que certains boycottent désormais le groupe avec les récents scandales, on n’en reste pas moins touché par la fougue et l’impétuosité d’un morceau à tenir indépendamment de tout clivage.

Quelques années plus tard, “Take Me Down” et “I Need Somebody” déboulent avec tout le désespoir qu’ils portent. Si on les compare, c’est parce qu’on les a découverts en même temps, et que l’amitié indéfectible entre DAY6 et The Rose illustre avec douceur l’esprit ‘rivaux mais pas trop’ du macrocosme rock coréen. Face au grain de voix singulier de Woosung sur une teinte grisée, YoungK puise dans ses entrailles la tonalité que peut revêtir une phrase aussi forte que “pourquoi suis-je seul ?”. On ne sait plus où donner de la tête avec cette famille rock, progéniture des 70s et 90s, prête à assurer la postérité d’un bataillon rock sud-coréen qui ne s’insurge non pas contre la pop, mais contre les préjugés dont elle est victime !

Et puis à côté de cet escadron de jeunes surdoués, on s’incline devant la noblesse des Epik High, instigateurs d’une alliance rap-rock pour tous les téméraires, décidés à soutenir les potentielles crises et révolutions de l’industrie K-pop. Avec “Lost One”, Tablo associe sa voix à celle de NELL, pour un pur voyage introspectif et sensoriel de près de 5 minutes, où la bande-son s’assigne comme une voix aussi émouvante que les paroles murmurées. L’équilibre du morceau revendique sa poésie, et les lyrics une maturité inouïe des artistes. Epik High font définitivement partie des joyaux de l’industrie coréenne indé, et révolutionnent les idées arrêtées des plus réticents.

Le rock coréen est bien loin de s’essouffler !


Lee Hyori, une “Miss Korea” pas tout à fait comme les autres !

Sulfureuse et caractérielle, Lee Hyori assume toutes les facettes de la “Bad Girl” bien fondée, de la pin-up rétro des 60s qui refuse d’être assimilée à tous les diktats de la beauté dans “Miss Korea”, à la sensualité d’une cowgirl dans “Black” en passant par l’espièglerie et la malice du funky “10 minutes” et “U-go Girl” ! Avec “Seoul”, la diva finit de nous aspirer par son côté libéré et son envie d’évasion. Terriblement insurrectionnelle, Lee Hyori devient cette figure d’une femme de caractère, ingénieuse, égérie d’un vent de liberté.

Pendant des années, on aura admiré et fantasmé cette femme qui préfère de loin la nature à l’humain, cette femme tantôt homme, tantôt femme, qui n’hésite pas à se mettre en scène et à “choquer”, à provoquer, à défier les intolérants, mais aussi à inspirer intrépidité aux moins confiants. Lee Hyori appelle à parler haut et fort, et sa musique n’est que l’évidence de sa persévérance et de son cachet. Si Lee Hyori a cherché à se pacifier avec le temps, elle reste à nos yeux au sommet de son trône, et sa virtuosité continuera de nous enfiévrer !

C’est cette image-là qu’on a envie de conserver : celle d’une femme à l’apogée de sa maturité, qui ne laisse sa vie être dictée par personne, si ce n’est par ses propres mouvements, d’une fluidité qui défie la grâce des danseurs contemporains. On aime la Lee Hyori libre de l’île de Jeju, la femme accomplie et authentique qui revient à ses racines dans “Seoul”.

La playlist évasion d’Okame – Partie 3

Refaire le monde avec “Run”, “Sea”, “Tear” et “Heartbeat” des BTS…

Avant d’entamer les festivités, revendiquons que parmi tous nos joyaux signés BTS, l’un d’eux reste sans pareil, mais parce que son analyse nous est éprouvante et même absurde et vaine, on ne peut que vous en conseiller l’écoute tant il verbalise un flot d’émotions et de réflexions qui exhibent l’hypersensibilité de son interprète et des auteurs-collaborateurs, c’est le phénix spirituel de RM, “mono”. Passons à la suite !

Quatre morceaux d’une puissance émotionnelle incontestable, quatre morceaux qui arrachent leurs lettres de noblesse aux hits les plus déchirants. On est bien après 2010, à l’acmé du numérique et de la vidéo et on a à peine le temps de se remettre de “Run” et “Sea” que “Tear” débarque et pas tout à fait une année plus tard “Heartbeat“, pour nous convaincre qu’on est définitivement sous le charme des morceaux à tendance mélancolique et névrosée.

Prenons les choses à l’envers, avec le plus novice des quatre, “Heartbeat”. Peu de mots nous viennent à l’esprit tant la chanson est d’une merveille rare. A l’écoute s’anime quelque chose d’assez étrange en nous : un sentiment qui prend la forme d’une jalousie et d’une frustration envers les artistes qui ajoutent ce morceau à leur palmarès, alors qu’on aurait aimé en être à l’origine. Pour la première fois, une œuvre nous touche à tel point qu’on brûlerait pour se l’approprier et en faire un joyau personnel, sans pour autant la dénuder des voix des interprètes originaux. Pop-rock primitif, toujours avec l’écho sonore d’une voix électro, “Heartbeat” accompagne aussi une période de notre vie assez particulière. La tonalité commune d’une « musique comme cri dans sa vie quotidienne » prend tout son sens ici. Le mutisme dans lequel on plonge face à ce monstre délicat n’est qu’un symbole de sa somptuosité.

Un an plus tôt, alors qu’on était jusque-là plutôt adepte des rookies BTS, bambins biberonnés à une seconde génération K-pop tout juste arrivée à son terme, on leur découvre un côté ultra-violent, presque morbide, qui nous ouvre ses portes et nous encerclent de ses griffes acérées, avec “Tear”. Oublions son côté autotuné pour se concentrer sur sa puissance dramatique et son côté raw, cru, ses émotions brutes : la haine, la passion, la folie, en bref une névrose portée par un thème aux cordes, qu’on n’avait plus l’espoir d’entendre un jour, tiré de la composition « Love Yourself : Highlight Reel ». Certains morceaux sont presque difficiles à écouter tant ils portent en eux une agitation tempétueuse, une angoisse épidémique, un spectre lancinant auquel Hoseok répond à vif dans le “you’re my fear“. A vif, c’est peut-être l’expression la plus authentique pour fixer “Tear”, qui n’a aucun remord à nous bouleverser aussi intensément…

Sans vouloir le mettre en exergue, “Sea” est le morceau le plus inestimable à –mon- cœur, toutes zones géographiques ou spirales temporelles confondues… Evidemment, on est loin de la virtuosité de John Coltrane, Kurt Cobain ou David Bowie, mais parfois la simplicité fait les grandes choses. Un riff de guitare électrique, le son d’une marée qui écume l’ouïe, un refrain redondant mais d’une humilité divine, « Sea » ressemble à cette étoile filante unique à laquelle il faut s’accrocher : un flux musical délicieux, qui se confond avec l’océan, sublimé par une mélancolie poétique, muse de l’imagination. Transcendant et exceptionnel, “Sea” fait écho à nos pages les plus douloureuses à remplir tout en épousant un lendemain où l’espoir est ré-exalté. On ne peut empêcher la transe de nous souffler à l’oreille qu’elle nous effleure et qu’il suffirait juste d’un pas supplémentaire pour plonger dans l’harmonie la plus juste entre un être et une musique. L’instinct prend le dessus, la compréhension n’est plus, tant la communion avec l’œuvre est juste. Pour sûr, “Sea” est un chef-d’œuvre émotionnel…

Et pour en finir de remonter les aiguilles du temps, rappelons que “Run” a aussi son mot à dire. Libre à lui de s’exprimer en Japonais ou en Coréen, il est de toute façon sur de son coup dans les deux cas, et on lui donne raison de l’être. Tout chez “Run” nous séduit : de son esthétique rétro à sa musicalité, il incarne à nos yeux le paradigme d’une jeunesse affranchie de toutes normes, de garçons pensifs et songeurs, soucieux aussi de devoir survivre dans une société où le consumérisme étouffe la propension à créer et à galoper librement… “Run” débarque à un moment d’angoisse et transition déterminante vers une vie d’adulte, y compris pour un groupe dépassé par sa poussée en crescendo fulgurante, dans un monde où il ne maîtrise pas encore les codes. Et même si on assume de s’éloigner du thème de la chanson, on voit “Run” comme un poème dans lequel tout jeune adulte aimerait bien s’enfermer. Impossible de le retirer de notre playlist, tant on a la naïveté de vouloir cristalliser cette période révolue !


The fin. : un voyage qui continue de nous hanter…

Quand la qualité est là, il nous est impossible d’être objectif en assumant de manière dogmatique les oeuvres les mieux travaillées. Concernant The fin, un désormais duo -on ne sait pas trop-, au-delà d’un génie musical incontestable, d’une insurrection sur la scène indé japonaise actuelle et d’une sensibilité monstre, galactique, c’est sa communication presque métaphysique avec l’autre et avec la musique qui nous remet à notre place.

Alors que “Mysty Forest” et “Melt Into The Blue” nous emportent dans un roadtrip sans fin vers leurs racines, The Fin nous achèvent par leur simplicité. Notre navigation avec eux remonte à leurs débuts, mais la barque chavire face aux vagues agitées, et l’on ne parvient pas à remonter sur le navire, jusqu’à l’an dernier. Et surprise, le bateau fait escale sur la Seine pour une expérience absolument délicieuse, qui féconde une entrevue où Yuto Uchino et sa sensibilité accrue deviennent une chimère onirique, bleue !

Car oui, l’artiste semble fasciné par tout ce qui touche au bleu, au ciel, à la mer, à la liberté, à la vie !

The fin. nous poussent à réapprendre à aimer la musique électronique fondamentale, à fouiller dans les sonorités cristallines, dans les voix passées au crible de la machine, à explorer un univers qu’ils incarnent quotidiennement, celui où ils s’affranchissent des normes, où l’irrégularité et la déviance sont symboles de particularité et d’originalité. Musique de background ou immersion essentielle de “Divers”, les oeuvres de The Fin nous proposent un saut dans le vide et on est encore frappé par la portée de leurs performances et la transe dans laquelle les artistes et l’auditeur se submergent sans crainte. On l’assume, The Fin marque en définitive une étape cruciale dans notre façon d’appréhender la musique…


Destination l’hiver avec “Winter Bear” de Taehyung

Notre dernière obsession musicale en date ? “Winter Bear” de Taehyung. Plus qu’une délicate berceuse pour passer l’hiver, le titre nous a chaperonné pour notre tout premier voyage en Corée. Inévitablement, on redessine les tableaux de promenades solitaires, où l’on a apprécié se perdre, de recherches d’observatoires, de randonnées sur les hauteurs et les montagnes, ou encore d’enivrement avec la vie nocturne agitée et bouillonnante. “Winter Bear” ne contient plus que les souvenirs tendres d’un paysage Séoulien surprenant, frappant et dense, où les collines de Yongsan-gu sont grandioses vues de l’autre côté de la rive, de Gangnam-gu.

Cette berceuse acoustique où la guitare électrique propose un thème des plus enivrants, où le violoncelle communique avec les violons, où la mélodie est d’une pureté angélique, où la voix de l’interprète est une caresse sublime pour les sens, est un des rares morceaux qu’on atteste pouvoir écouter en boucle. Entre raffinement et brutalité presque diaphane, “Winter Bear” se joue de ce côté clair-obscur, de cette mélancolie hivernale, où la neige recouvre le sol et le silence l’espace en embrassant l’imagination. Saisi d’un spleen songeur et lumineux, Taehyung peint sa propre rêverie, à la manière d’un poète qui touche enfin du bout des doigts à la quintessence de son art.

“Winter Bear” est d’un attendrissement curieux, et nous inspire le propos du poète Novalis sur les peintres : “Réaliser la représentation de l’irreprésentable, voir l’invisible, toucher et percevoir l’impalpable.”. “Winter Bear” nous pousse à lire entre les lignes, à écouter les silences et à percevoir l’invisible, celui où l’on ressent les mille êtres, y compris cet ‘ours d’hiver’. Forcément, cette valse gagne doucement en saveur, et plus on l’écoute, plus elle devient une mélopée angélique pour l’hiver. Après “Snow Prince” de Snow Prince Gasshoudan et “Forever Rain” de RM, on cueille désormais notre propre neige avec “Winter Bear”…

La playlist nostalgie de Faith

Le visual kei et le rock à l’honneur avec SuG

Dans ce coup de cœur spécial, j’éprouve l’envie de faire remonter des souvenirs et de retourner à la bonne et magnifique période de l’explosion du visual kei. Je suis une grande passionnée de ce style, et c’est également avec cet univers que je me suis intéressée à la musique japonaise et asiatique par la suite.

SuG est un groupe spécial à mes yeux et la chanson “Sweetoxic” l’est d’autant plus. C’est une chanson que j’avais énormément aimé au collège. C’est une chanson d’amour, mais pas d’amour classique bien sûr : un amour doux mais toxique, et bien sûr le clip le représente bien. Nous avons d’un côté un Takeru doux, séducteur mais qui adore torturer de plaisir sa compagne, enchaîné et les yeux bandés. Nous avons deux facettes du chanteur représentées et qui cohabitent dans un seul corps. La chanson en elle-même est vraiment cool, une intro du tonnerre, un rythme vraiment rock et une mise en scène avec la bande au complet assez simple. Les couleurs ne sont ni trop flash, ni trop sombres, c’est très agréable à regarder. La voix de Takeru est vraiment un délice, avec sa bouille toute mignonne. J’adore cette chanson d’amour qui ne s’inscrit pas dans les tons niais et sort de l’ordinaire !

« Five Starz » est vraiment une des chansons de SuG où j’ai le plus ri de ma vie. Indéniablement, cette chanson est iconique, déjà car tous les membres font un mini rap, sauf Takeru qui chante le refrain, mais surtout par la simplicité du clip. Le clip est très simple, avec des images prises d’entraînements et d’autres filmées pour la simple bêtise, à laquelle on ajoute de beaux effets vraiment drôles et des incrustations de têtes des membres, d’ananas ou encore de lasers. Mais les membres ont choisi de donner un ton très comique à leur rap avec des mimiques et des vêtements très voyants : Chiyu fier de ses lunettes qui s’ouvre en parlant de son flow, Masato qui nous dit qu’il va plutôt devenir un prince stylé devant son escalier au tapis rouge, Yuji qui nous dit fièrement qu’il est du Kansai depuis un sombre couloir, Shinpei qui souhaite avoir plus de muscles, couché sur un bar, avant de tomber dramatiquement par terre et enfin Takeru qui nous dit des mots d’amours avec son sarouel de toute beauté. Ce clip est iconique et même si très vieux, il en reste génial. On voit qu’ils ne se sont pas pris du tout au sérieux et ça fait plaisir. Les paroles sont très drôles d’ailleurs si vous êtes curieux, elles sont magiques. C’est un morceau très humoristique et plein d’énergie : j’apprécie le flow différent de chaque membre et tout l’effort qu’ils ont fait pour créer la chanson, surtout quand on n’est ni rappeur ni chanteur ou qu’on ne joue que d’un instrument.
La meilleure partie reste celle de Chiyu avec les « Oh yeah » du second refrain…. Son expression faciale me tord de rire.


Performance live de haute volée avec Tegoshi Yuya (NEWS)

Ai Nante” est vraiment la chanson que j’apprécie le plus des NEWS. C’est une ballade très triste et pleine de sentiments. Je vais surtout parler de la version qu’a chanté Tegoshi Yuya, car c’est sa version dans un live, accompagné de deux pianos, qui m’a le plus fait apprécier cette chanson, même si une version des 6 membres de NEWS est aussi présente sur les singles et albums.

La chanson est une ballade très triste, qui parle d’un amour espéré depuis longtemps, mais dont la personne a été blessée et a blessé, tout en doutant encore de l’amour de son/sa partenaire mais qui espère rester encore à ses côtés. La voix de Tegoshi est très mélodieuse et prise de regrets. C’est vraiment ce que j’apprécie chez lui : savoir dépeindre les émotions dans son chant.

Ce live est doux, il vous ferait pleurer tant l’ambiance est loin d’être joyeuse, même avec une pointe d’espoir dans la voix de Tegoshi par moment. Les paroles sont vraiment, mais absolument magnifiques, il faut les lire. Cette version de la chanson est ma favorite, et avec la progression d’espoir qui augmente au fur et à mesure de la chanson, j’aime l’écouter en boucle. C’est une chanson qui inspire énormément quand vous devez écrire quelque chose. C’est une simple chanson triste mais elle arrive à vous donner les sentiments qu’il faut et qui touche vos coeurs.

C’est également une facette de Tegoshi qu’on a tendance à oublier aujourd’hui, avec son caractère plus marquant et omniprésent dans le groupe depuis son passage en quatuor, mais il a tout de même un côté tendre et très doux en contraste.


Hey! Say! JUMP vous prennent pour leur précieuse petite amie

Hey!Say!JUMP est un groupe que je n’ai connu que très tardivement. Après une mise au point sur les noms, les singles, les albums et les concerts, j’ai trouvé LA chanson qui ne me lasse pas d’un poil. Notre petit titre se nomme “Precious Girl”, ce qui n’est pas pour nous déplaire.

“Precious Girl” est une chanson très addictive et entêtante. Le morceau commence déjà sur des “lilalilalila“, ce qui annoncent déjà la partie qui reste finalement en tête. Nous avons des duos tout son long et il est bien équilibré, sauf pour Takaki Yuya et Yamada Ryosuke, qui ont chacun le droit à un moment de solo. Le thème et les costumes sont simples: le clip en jette sans avoir beaucoup de budget, ce qui est efficace. Les costumes blancs sont très beaux, et la plate-forme rouge derrière redonne du dynamisme au clip, en évitant une saturation de blanc. Le chorégraphie est vraiment sympathique, dynamique et adorable. Les plans sur les membres par trois en zoom donnent une dynamique et nous font bien sourire par leurs bêtises. Mais surtout, ce sont les différents intervenants sur la plate-forme rouge qui nous amusent. Et oui, entre les petites pom-pom girls, les sumos, ou encore les personnages de théâtre japonais, c’est tout un monde qui se présente sans le savoir. Hey!Say!JUMP ont transformé un studio blanc en un endroit où on voudrait les rejoindre pour danser.

Ce qui m’a fait beaucoup aimé le titre, outre le clip et le côté addictif, c’est le rythme et l’instrumentation façon fanfare au début. C’est vraiment une partie que j’ai bien aimé, mais surtout les lyrics qui encouragent les jeunes filles à avoir confiance en elles et à révéler leur beauté interne et externe. C’est une belle chanson sur la confiance en soi d’une jeune fille, interprétée en plus par un boysband !

La playlist 100% Japon de Shadows

Hiroomi Tosaka à son apogée dans “OVERDOSE~ chapter.2~”!

Qui dit édition spéciale dit artiste spécial ! C’est pour cela que pour cette 100ème édition, l’artiste dont je vais vous parler est mon chanteur favori. Je le connais depuis quatre ans maintenant, après l’avoir découvert dans la saison du drama High & Low et voilà 2 ans que je ne loupe pas un seul de ses single. Je veux bien évidemment parler de Hiroomi Tosaka du groupe J Soul Brothers depuis 2010, qui a fait ses début en solo le 29 juillet 2017 avec “Wasted Love”.
Je suis envoûté par sa voix que je trouve incroyable : il a une puissance vocale que je n’avais jamais vu auparavant chez les artistes japonais masculins. En effet, j’avais toujours été déçu et il a su me faire changer d’avis sur la J-POP d’autant plus que chacune de ses chansons s’avère encore être meilleure que la précédente. Hiroomi Tosaka est à mes yeux dans un monde à part. Il est d’un tout autre niveau musicalement parlant comparé aux autres artistes. En solo c’est encore un jeune chanteur qui a surement beaucoup à apprendre mais moi je crois en lui et j’espère qu’il aura une belle carrière en tant que soliste.

Il y a deux ans je voyais un jeune artiste faire ses débuts en solo, il avait déjà fait ses preuves au sein de son groupe J Soul Brothers c’était Hiroomi Tosaka qui faisait son bout de chemin seul, son premier single “Wasted Love” m’avaient fait forte impression de par l’ambiance un peu sombre et la chorégraphie endiablé du chanteur l’avaient charmé c’est la que j’ai su le potentiel du chanteur, je l’ai découvert deux plus tôt dans la saison 1 ans du drama High & Low en 2015 mais je n’avaient pas vraiment fait attention a lui grosse erreur de ma part que j’ai vite rectifier en 2017. Sa nouvelle chanson “OVERDOSE~ chapter.2~” dépasse de loin tout les précédent single jusqu’ici, Hiroomi Tosaka a vraiment hausser le niveau je n’avais jamais ce côté de lui auparavant. Les paroles sont assez sombre cela se ressent dans les images le chanteur est vêtu tout de noir des pieds à la tête, son expression faciale est très sérieuse on ne le voit pas une seul fois sourire. Le MV se passe de nuit pas un seul plan de jour on le voit la plupart du temp seul puis il est vite rejoint par ses danseuses et ses danseurs qui sont vraiment super il ajoute un plus au MV qui est déjà incroyable à regarder. On est prit de suite dans la chanson même avant qu’il commence à chanter “OVERDOSE~ chapter.2~” commence doucement puis s’accélère pour faire place à une chorégraphie endiablé qui pour ma part est un régale pour les yeux les mouvement son fluide et harmonieux ce sont les partie danse qui m’ont le plus charmé de tout le MV, vers la fin quand Hiroomi et tous les danseurs et danseuse sont entouré par un cercle de feu m’a surpris je m’y attendais pas pas du tout il a finit en beauté. Cette chanson est vraiment prenante de par le faite qu’elle passe de moment calme a des moment plus animé ce qui nous permet de pas nous ennuyer. Jusqu’à maintenant un tel MV d’un chanteur solo ne m’avaient pas impressionner a ce point mais “OVERDOSE~ chapter.2~” magnifique l’ambiance, les paroles, la chorégraphie, le visuel tout est parfait je ne trouve rien de négatif à son sujet . Hiroomi Tosaka nous montre plus en détaille ses talents de danseur dans ce MV chose qui ne faisaient pas dans certains singles précédent et je trouve qu’il danse vraiment bien je suis choquer de le voir comme ça je n’avais pas l’habitude de le voir ainsi.


Happiness : ambiance futuriste avec “Seek A Light”

Notre 100ème coup de coeur ça se fête et avec un groupe féminin japonais ! C’est peut être le groupe qui est numéro un dans mon coeur depuis 5 ans. Le groupe Happiness composé de 5 danseuses (Kaede, Sayaka, iMiyuu, Yurino, Suda Anna) et de deux chanteuses (Fujii Karen et Kawamoto Ruri) a débuté en 2009 en indies avec “Happy Talk” et en major en 2012 avec “KISS ME”. Je les ai découvertes fin 2014 un peu par hasard en regardant le drama Shark, signé en 2014. Kaede y interprétait un rôle et j’ai aimé son jeu d’actrice. J’ai donc fait des recherches sur elle et j’ai découvert qu’elle était idole de groupe féminin. J’ai écouté quelques chansons et je suis tombé amoureux de ces sept magnifiques jeunes femmes. Mes membres favorites sont Kaede et Sayaka.

La chanson “Seek A Light” date de 2014 et à l’époque j’avais été bluffé par le groupe que je trouvais hors du commun. En 2014, la J-pop m’évoquait Hey! Say! Jump!, AKB48 ou Kat-tun, des groupes que j’appréciais mais pas au niveau de la danse. Quand j’ai vu les Happiness, j’ai repris goût à la J-pop : c’est un groupe qui sait danser avec des chansons à la hauteur et un charisme incroyable. Chaque membre est mise en valeur : on les voit toutes, aussi bien les danseuses que les chanteuses. “Seek A Light” commence avec l’apparition de Sayaka, puis de Karen, qui finit par lancer les hostilités. Sa voix m’a surpris. Vocalement parlant, le niveau est haut et Ruri, l’autre chanteuse, est exceptionnelle. La chorégraphie dénote d’une synchronisation parfaite avec de nombreux plans solos sur chacune des membres et des plans où le groupe danse ensemble. Il y a un grand usage de la 3D dans le clip avec l’apport d’objets à l’écran et les membres qui lancent des faisceaux lumineux de leurs mains quand elles dansent. Le MV permet d’apprécier chacune d’entre elles à sa juste valeur et c’est ce morceau qui m’a fait devenir fan et qui m’a empêché de les lâcher depuis cinq ans. Ca ne risque pas de changer de si tôt !


CrazyBoy dévoile son second single avec la chanson “DONNA???“ !

Pour cette 100ème édition, c’est l’occasion pour moi de mettre à l’honneur un rappeur que j’apprécie depuis deux ans maintenant, à savoir ELLY, plus connu sous le nom de scène CrazyBoy, membre du groupe de J-Pop J Soul Brothers depuis 2010, et lancé dans une carrière solo avec “NEOTOKYO” depuis le 18 mars 2017.
J’affectionne beaucoup le rap japonais et je pense que Crazyboy est mon rappeur favori. Quand il rappe, il dégage quelque chose, je le trouve transcendant par son style et son charisme. Je l’ai découvert en tant qu’acteur dans la deuxième saison du drama High & Low un an plus tôt. Déjà, à cette époque je l’appréciais. CrazyBoy est le rappeur japonais qui m’a permis d’apprécier davantage le J-Rap. En plus d’être rappeur et danseur, il est également chanteur. En solo comme en groupe, son talent n’est plus à démontrer. Même en tant qu’acteur pour son premier rôle, il a réussi à faire forte impression en tant que chef du gang Mighty Warriors. .

La nouvelle chanson de CrazyBoy “Donna ???” se déroule à Los Angeles, aux Etats-Unis, avec la célèbre colline et les lettres HOLLYWOOD. Le rappeur a l’air de passer du bon temps. Le clip démarre sur la sortie de l’artiste d’une voiture de luxe. Quelques secondes plus tard, c’est avec son rap qu’il nous charme. La plus grande partie de la chanson se passe dans une villa où il profite de faire la fête avec des amis et dans d’autres endroits tels que des parcs, des plages ou des endroits déserts. Outre le fait qu’il soit un rappeur exceptionnel, il est aussi un danseur hors-pair, quelque chose que je pourrai décrire, à tel point que quand il danse ou rappe, je n’arrive pas à détourner mon regard, comme si j’étais hypnotisé. “Donna ???” est aussi bonne musicalement parlant qu’au niveau de la danse et du moment qu’on apprécie avec le clip : les plans du MV sont magnifiques, mais mes favoris sont ceux utilisés lorsque le soleil se couche, et qui rendent drôlement bien à l’écran.
Les danseurs qui l’accompagnent sont étrangers et avec eux, le rappeur exécute une chorégraphie au top. Il sait comment nous en mettre plein la vue. “Donna ???” en est la preuve : du début à la fin, on est pris par les images qui s’enchaînent devant nous. De la part de CrazyBoy qui vient de changer d’agence et qui revient avec son deuxième single, ce changement prouve qu’il continue d’avancer malgré les moments difficiles et qu’il travaille dur pour récompenser ses fans.

La playlist tout en dualité d’Angel

Agust D : une mixtape très personnelle à la portée universelle

Il est dans un premier temps nécessaire de faire les présentations pour ceux qui ne connaîtraient pas ce fameux “Agust D”. Il s’agit du pseudonyme qu’a choisi SUGA, de son vrai nom Min Yoongi et rappeur de BTS, pour sortir sa première mixtape – et unique à ce jour – le 16 août 2016. Si l’on retourne ce nom, cela donne d’ailleurs “DT suga”, “DT” renvoyant à Daegu Town, sa ville d’origine située au sud-est de la Corée. A travers 10 pistes, le jeune homme s’est livré et délivré, et en a touché plus d’un droit au coeur.

Après une intro qui nous tease ce qui nous attend, les choses sérieuses commencent avec le titre “Agust D”. La première chose qui nous marque est l’agressivité et la puissance du rap. La chanson est en réalité un véritable règlement de comptes à l’intention de ceux qui se sont attaqués à lui dans le passé, notamment certains rappeurs underground qui avait peu de considération pour les “rappeurs idols” comme Suga. Sans filtre, il évoque qu’il ne doit son succès qu’à lui seul et à son travail acharné. Il poursuit ce rap incisif avec “Give It To Me”, titre dans il évoque les difficultés auxquelles il a pu se confronter en tant qu’artiste “même si je ne connais pas le secret du succès, je connais le secret de l’échec”.

724148” repose sur une instrumentale sobre et répétitive. Suga fait ici le récit de son arrivée à Séoul, de son audition chez Big Hit mais aussi de sa période en tant que trainee qui a été très difficile : “Je m’entraîne la nuit et taffe dès que le jour se lève. Et puis je me traîne au lycée et je dors là-bas”. Il nous montre ici que rien est dû au hasard, le succès n’est pas tombé du ciel, il est le fruit de ses sacrifices. Malgré les critiques, il n’a pas perdu de vue son son objectif et il peut aujourd’hui en être fier et s’en féliciter.

The Last” est sans doute la chanson la plus bouleversante qu’il m’a été donnée d’écouter. Avec sincérité mais surtout avec un courage remarquable, Suga nous conte un combat : son combat contre lui-même. Adolescent, Min Yoongi s’est détesté et a été plongé dans l’effrayante spirale de la dépression “Parfois je me fais peur, à cause de toute cette haine que j’éprouve pour moi“. Mais il a réussi à surmonter ses angoisses grâce à son acharnement et à sa passion et a vu ses rêves se concrétiser : “Les choses que je n’avais osé qu’imaginer deviennent réalité, mes rêves d’enfance sont sous mon nez”. Ce texte lui a demandé une mise à nue totale, amateur de rap ou pas, il est difficile de rester insensible en écoutant ce cri du coeur.

Changement d’ambiance et de musicalité avec “Tony Montana”. En collaboration avec Yankie, la piste fait comme son nom l’indique référence au personnage de Scarface “Tony Montana” qui a connu une descente aux enfers après avoir été trop avare. Suga évoque ici sa peur de changer négativement “L’argent court après moi, pourvu que je ne devienne pas le monstre qui lui court après”.

So Far Away” en collaboration avec Suran conclut cependant cette mixtape avec positivité et douceur. Dans les couplets le rappeur évoque la peur de ne pas avoir de rêve ou d’objectif. Chacun peut d’ailleurs avoir ressenti au moins une fois dans sa vie cette démotivation et ce sentiment de vide. Mais le refrain, qui combine la voix envoûtante de Suran et le rap soudainement doux de Suga, vient nous bercer et nous assurer qu’un futur radieux nous tend les bras : “Cher rêve, nos débuts seront modestes mais notre fin sera éclatante”.

Ainsi “Agust D” c’est avant tout l’histoire de Min Yoongi, un jeune homme qui a eu une adolescence difficile marquée par une dépression et une sociophobie naissante et un artiste qui a dû redoubler d’efforts pour se faire une place dans l’industrie de la musique. Il s’agit d’une véritable oeuvre cathartique, il a lui même déclaré : “Il y a des paroles avec un sens fort qui pousseront les gens à se dire ‘Hein ? Il a fait ça? Est-ce convenable, pour lui, d’écrire de telles paroles?’ Peu importe, je me sens revivre depuis que j’ai été capable de raconter mes histoires.”
Avec une honnêteté sans faille et une maturité impressionnante, Suga se libère et nous transmet un florilège d’émotions. Rien est ici surjoué, tout est authentique. A travers son histoire, il aborde aussi des thèmes qui sont universels : la quête de soi, la recherche d’un rêve à accomplir, la peur du futur,… et nous donne aussi l’envie et le courage de croire à notre tour en nos propres rêves !

Suga a annoncé récemment dans un live que sa deuxième mixtape était bien avancée, alors vous êtes prêts ?


ONE OK ROCK au sommet de leur art avec “Ambitions”

ONE OK ROCK s’est formé en 2005 et se compose actuellement de quatre membres Taka, Tomoya, Ryota et Toru. Ils ont à leur actif 9 albums studio et il est difficile de faire un choix dans leur discographie de ONE OK ROCK, tant la qualité est omniprésente ! Mais aujourd’hui parlons de l’album “Ambitions” sorti en 2017. Composé de 14 pistes, cet opus est une véritable épopée dans l’univers fascinant du groupe.

Après une introduction mystérieuse, l’album débute sur les chapeaux de roues avec “Bombs Away”, la chanson mêle très subtilement des sonorités rock modernes à des sons traditionnelles asiatiques. “Taking Off” continue sur le même élan et nous tient en haleine, le morceau repose sur une alternance entre un refrain explosif et des couplets plus calmes.

We are” est plus douce mais tout aussi puissante. Les paroles nous encouragent à ne pas baisser la tête et à rester soi-même malgré les épreuves qui se dressent devant nous. “Ne vous dites jamais que vous devriez être quelqu’un d’autre que vous. Redressez-vous et dites : Je n’ai pas peur, je n’ai pas peur”. “Jaded” est aussi idéale à écouter si vous avez besoin de vous remotiver ! Il s’agit d’un featuring avec Alex Gaskarth, membre d’All Time Low qui transmet une énergie folle !

La piste “Hard To Love” permet de profiter de la voix angélique de Taka accompagnée d’une simple guitare et de quelques choeurs, quant à “Listen” en collaboration avec Avril Lavigne, elle nous plonge dans une ambiance à la fois sensible et intense.

“Bedroom Warfare”, “American Girls” et “One way Tickets” sont des titres qui proposent un style plus épuré et moins punk que dans le passé mais tout aussi enivrant. Pouvant convenir à un public non-initié, on pourrait d’ailleurs sans mal imaginer ces titres diffusés sur nos ondes.

I Was King” est sans doute l’une des chansons les plus adaptées aux lives, avec la batterie omniprésente et la voix profonde de Taka qui nous transperce l’âme. “Start Again” est aussi l’occasion pour le chanteur de nous transmettre sa rage à travers des paroles inspirantes : “I’m not always perfect, But I’m always myself”.

On termine avec deux titres frais et puissants. La piste “Bon Voyage” est multivitaminée et l’instrumentale met une fois encore les quatre talents en lumière. La dernière chanson “Take What You Want”, est une collaboration avec les talentueux 5 Seconds Of Summer, les deux groupes ont su combiner leurs forces et c’est une réussite totale !

Avec cet album, le groupe a su garder son identité, des chansons vibrantes, des paroles pleines de significations et une parfaite osmose entre la voix de Taka et les instruments. Mais les quatre artistes ne restent pas pour autant sur leurs acquis, s’essayant à des sonorités différentes et à des styles plus éloignés de leur style de prédilection, afin de toujours surprendre leurs adeptes mais aussi de gagner le coeur d’un nouveau public. Et ce constant renouvellement s’est d’ailleurs bien illustré avec leur dernier album en date “Eye Of the Storm”, plus pop-rock qu’à l’accoutumée. En définitif, One Ok Rock n’a pas fini de nous surprendre !

La playlist chill de Marine-Bee

BOL4 vous fait appuyer sur pause dans ce monde à toute vitesse

Pour cette édition spéciale des coups de coeurs, je voudrais d’abord partager ma découverte récente du groupe Bolbbalgan Sachungi, plus communément appelé Bolbbalgan4 ou BOL4. Le groupe a débuté en 2014 et est composée de deux membres, Ahn Ji Young et de Woo Ji Yoon. La première étant la chanteuse principale tandis que la deuxième s’occupe des instruments et des chœurs. Ce n’est pas un groupe féminin comme les autres et c’est ce qui me plaît. J’ai passé les dernières semaines à écouter leur discographie en boucle, le style pop/folk étant parfait pour me concentrer et ne pas trop stresser lorsque je travaille ! Je pense qu’il n’y a pas une seule chanson que je n’aime pas dans la discographie. Chaque chanson me pousse à faire une pause, à prendre le temps et à m’ancrer dans le présent.

Le premier titre dont je voudrais parler est “Tell Me You Love Me” ! Chanson cachée de l’album “RED PLANET” sorti en août 2016, je l’ai entendu la première fois sans connaître le nom du groupe. En effet, il s’agissait d’une performance datant de 2017 pour l’émission « Duet Song Festival » dans laquelle Hongki, chanteur de FTISLAND, interprétait la chanson en compagnie de la jeune chanteuse Oh Yejin. Découvrez la vidéo ci-dessous !

J’ai seulement découvert il y a quelques semaines que “Tell Me You Love Me” était une chanson de BOL4 ! Je l’aime tout simplement car elle sonne juste tellement de façon mignonne. Le rythme tranquille et clair mêlés à la voix de Ji Young me met juste de bonne humeur et m’apaise.
Voici le MV officiel de la chanson qui met en scène littéralement ce qu’il se passe dans les paroles avec la chanteuse comme actrice principale : une jeune fille se fait ignorer par ce garçon si beau et populaire alors qu’il lui aurait confessé ses sentiments.

Le deuxième titre “Hey Teddy Bear” est tiré de l’album “Red Diary Page 2” sorti en 2018. Cette chanson parle d’une personne qui est loin de la personne qu’elle aime et que même si elle continue sa vie et s’en sort elle souhaite la revoir de temps en temps. J’aime comment la chanson commence doucement avec la voix bien posée de ji Young et juste avant le refrain monte en puissance (c’est relatif au style, ce n’est pas non plus un titre rock ahah) et accélère le rythme. La mélodie me donne juste des frissons et l’ensemble m’émeut toujours particulièrement.

Enfin, parlons de “Workaholic” ! Chanson titre du mini album “Two Five”, c’est leur tout dernier comeback ! Ce titre sort un peu des clichés romantiques et parle de la réalité du travail : devoir travailler sans cesse sans avoir de temps pour soi. Découvrez donc ci-dessous une magnifique interprétation du morceau en live par le duo lors de leur passage dans l’émission You Hee-yeol’s Sketchbook !

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