En ce lundi estival, qui est aussi probablement le dernier avant le début du confinement pour beaucoup de personnes, l’équipe s’est mobilisée pour vous faire découvrir ses derniers coups de cœur musicaux !
Au programme de la musique pop japonaise et coréenne, une bonne petite dose de rap, et un peu de musique folk pour couronner le tout ! C’est assez divers, et on espère que ça vous plaira bien sûr.
D’autres titres nous ont peut être échappé, alors rendez-vous dans les commentaires pour nous les partager !
Page 2 :
- Un retour aux sources réussi pour ZELO
- HA:TFELT se dévoile à travers un album captivant
Page 3 :
- Hoppípolla sortent leur premier mini-album Spring to Spring, et quel coup de maître !
- Hoppípolla nous proposent une chanson-titre bouleversante
- APRIL revient avec Da Capo, un mini-album plein de promesses !
Page 4 :
- Le groupe soeur des AKB48, les HKT48 font leur retour avec leur nouvelle chanson 3-2 !
Un retour aux sources réussi pour ZELO
Zelo, l’emblématique jeune rappeur de B.A.P, continue sa route en solo depuis son départ de TS Entertainment en décembre 2018. Après avoir rejoint la compagnie A Entertainment en mars 2019, Zelo avait déjà fait ses débuts en solo avec l’album Distance et la chanson-titre Questions. Cependant, contre toute attente, le jeune artiste a annoncé avoir quitté A Entertainment avec la volonté de se produire lui-même par la suite.
Ainsi, depuis le début de l’année, les fans ont constaté que Zelo était en train de produire et d’écrire son tout premier EP. Aujourd’hui, je vais donc vous le présenter : il se nomme Day2Day et contient six chansons inédites.
Contrairement à son premier album Distance qui suivait les sonorités tendances électro-pop avec beaucoup de chants, Day2Day semble être un retour aux sources. En effet, Zelo revient à ce qu’il sait faire le mieux : rapper. Pour cela, il a choisi des instrumentales hip-hop, tantôt modernes, tantôt vintage.
Pour la chanson-titre She and Malibu, Zelo rappe avec aisance sur une instrumentale minimaliste, mais non des moindres, avec des basses et un beat puissant, teinté d’une mélodie entraînante de trompette. Avec son timbre de voix si reconnaissable, Zelo semble se balader sur cette chanson et nous amène dans son univers sans plus d’artifices. Pour le clip qui fait très underground, il a regroupé sa bande d’amis dans un skate-park où les plans restent simples avec des touches humoristiques.
Les cinq autres chansons de Day2Day sont tout aussi intéressantes avec une variété de sonorités hip-hop. Nous découvrons davantage le talent que Zelo, qu’il nous avait prouvé à multiples reprises dans B.A.P. Pour les paroles, comme l’indique le titre de l’EP, Zelo a écrit sur des faits de sa vie quotidienne et sur ses diverses émotions qui l’inspirent.
Ce que l’on retient de cet EP, c’est que le rappeur fait preuve d’authenticité. On ressent dans chaque chansons la passion qui l’anime et, après plus de huit ans de carrière, Zelo nous revient mûri et aguerri.
Pour les fans de k-rap et k-hip-hop, n’hésitez pas à écouter cet EP, vous ne le regretterez pas !
HA:TFELT se dévoile à travers un album captivant
HA:TFELT, de son vrai nom Park Ye Eun est une chanteuse qui a fait ses débuts dans le groupe mythique Wonder Girls. À la suite de la séparation du groupe, Ye Eun a quitté la JYP Entertainment pour rejoindre Amoeba Culture afin d’y continuer sa carrière en tant qu’artiste solo. Cependant, son nouvel album que je vais vous présenter aujourd’hui ne marque pas ses débuts en solo. En effet, Ye Eun a pris son nom de scène HA:TFELT pour la première fois en 2014 pour la sortie de son premier single Ain’t Noboby. A l’époque, HA:TFELT avait déjà attiré l’attention du public avec cette chanson-titre issu de l’album Me?. Étant une artiste touche à tout qui peut être tout autant arrangeuse musicale, parolière, compositrice, musicienne et chanteuse, l’univers de HA:TFELT est très complet et intéressant.
Le 23 avril dernier, HA:TFELT a donc sorti un nouvel album nommé 1719 et composé de quatorze chansons. Alors que certains artistes se lancent des défis en changeant de concept et/ou de musicalité dans chaque nouvel opus, l’univers que l’on avait découvert de HA:TFELT en 2014 s’élargit six ans après avec 1719. Et cela s’explique par la pluralité de styles musicaux que nous pouvons découvrir dans ces deux albums. Au fil des chansons, nous découvrons une nouvelle émotion, une nouvelle facette personnelle de l’artiste, qui s’exprime avec un choix minutieux des sonorités qui correspondent à son état d’esprit. Puisqu’aucune chanson ne se ressemble, difficile de s’ennuyer même en écoutant d’un seul trait de quatorze titres de 1719. En passant de la pop, à la ballade jazzy et rock, à l’électro, la chanteuse fait preuve d’une large musicalité, là où sa voix plutôt douce se marie parfaitement et avec classe aux instruments qui l’entourent.
Pour analyser la totalité de cet album, il me semble important de contextualiser pour en connaître davantage sur HA:TFELT. Alors que Wonder Girls fait parti des légendes de la K-Pop, la popularité de HA:TFELT n’a pas suivi celle, par exemple, de Sunmi. Premièrement, cela pourrait s’expliquer par ses nombreux détracteur suite à son besoin d’émancipation et ses convictions féministes. De nombreux coréens voient cela d’un mauvais œil et n’hésite pas à lancer des campagnes pour s’en prendre virtuellement à HA:TFELT. Deuxièmement, la chanteuse a été éclaboussé par l’affaire de fraude de son père qui est un ancien pasteur. Alors qu’elle n’avait plus de contact avec celui-ci après le divorce de ses parents il y a des années, l’artiste a été prise pour cible par les médias pour une affaire qui ne la concernait pas et dans laquelle son père l’avait embourbé. Vous l’aurez compris, cette affaire n’a malheureusement pas amélioré son image auprès du public qui a rapidement fait une croix sur elle sans raison.
Revenons à l’album 1719. HA:TFELT a déclaré avoir produit cet opus pour mettre un mot sur ses pensées qui étaient, en particulier entre 2017 et 2019, très sombres avec des envies de suicide et une angoisse profonde. Cette thérapie que nous partage HA:TFELT rend son album encore plus spécial et important puisqu’il livre un message que nous n’avons pas l’habitude d’entendre de la part d’une idole coréenne. Ainsi, à travers les quatorze chansons, nous pouvons s’identifier aux multiples émotions personnelles proposées par la chanteuse. Je trouve son album particulièrement unique puisque son empreinte musicale ne semble pas avoir de pareil dans l’industrie. Nous n’allons pas nous attarder sur toutes les chansons, malgré le fait qu’elles soient toutes très intéressantes à décrypter. J’ai fait le choix de vous présenter celles pour lesquelles HA:TFELT a décidé de sortir un clip.
Pour commencer, le premier clip à être sorti est celui de la chanson Satellite en featuring avec le rappeur ASH ISLAND. C’est un morceau entre pop et électro avec certains échos lointains qui font référence à l’espace. Dans Satellite, HA:TFELT fait une métaphore entre un long voyage solitaire dans l’espace et le long parcours pour sortir de la dépression. Là où tout le monde semble lointain, la chanteuse est perdue dans l’espace dont on ne connaît pas la fin. La lueur d’espoir intervient dans cette chanson par la mention des étoiles que HA:TFELT prend en exemple pour briller et sortir de sa torpeur. Dans son clip, l’artiste se transforme en cosmonaute de fortune et essaie de produire sa propre lumière en se créant un univers lunaire, tout en faisant des allusions au film Cravity et au dessin animé Wall-E.
Ensuite, HA:FELT a sorti un clip pour une des chansons qui bougent le plus de son album : Sweet Sensation en duo avec SOLE. Ce morceau, l’un des plus pop, a été écrite par la chanteuse pour lui donner de la force. Les paroles racontent un quotidien difficile, là où la chanteuse se lève après avoir pleuré toute la nuit. Elle essaie de se redonner de l’entrain pour sortir d’un état dépressif en se disant que tout ira bien. Elle décrit une renaissance qui commence par l’éloignement des sources négatives et le rangement de sa maison. Et c’est pourquoi dernier point a été mis en image dans le clip avec la chanteuse qui commence à nettoyer sa maison de fond en comble, en alternant avec des passages où elle est en soirée. On pourrait également comprendre ses images par le fait de nettoyer ses pensées et le regain d’énergie après avoir retrouvé l’envie d’aller de l’avant.
Passons maintenant à une ces nouvelles facettes artistiques avec le morceau jazzy Solitude. HA:TFELT chante sur le fait d’être seule suite à une rupture. Elle dit préférer rester seule et se demande si cela est aussi le cas pour la personne qui l’a quitté. Alors qu’elle s’interroge sur le fait d’être malade ou bien seulement triste, mais dit apprécier une solitude qui lui semble salvatrice. Le clip est sans trop d’artifices, l’artiste déambule en tenue de soirée dans un bar en faisant le point sur ses émotions.
Pour finir, nous allons nous pencher sur la première chanson de l’album, Life Sucks. Entièrement écrit en anglais, HA:TFELT ouvre 1719 par l’un des morceaux les plus poignants. Dans celui-ci, la chanteuse relais et commente une lettre que son père lui a envoyé lorsqu’il a été poursuivi par la justice pour fraude, comme je vous l’ai expliqué plus tôt. Nous apprenons que son père lui aurait demandé de l’aider en profitant de sa popularité. En voyant la situation de son père qu’elle aurait souhaité oublier, elle décrit son angoisse et le besoin de retrouver la paix. Elle regrette les liens du sang l’ayant mis en difficulté face à une personne dont elle n’aurait pas voulu faire de nouveau confiance. Voici quelques lignes traduites de cette chanson :
Comment était ta nuit ? As-tu bien dormi ? T’es-tu déjà fait réveiller par ta conscience ? Eh bien je suis désolé, je n’ai pas d’inquiétudes, juste de la colère et du dégoût.
Une fois, tu m’as dit « tu dois obéir ou tu seras maudite ». Tu avais raison, je suis maudite puisque ton sang coule dans mes veines.
A la fin, la chanteuse nous laisse sur plusieurs phrases où elle menace d’appuyer sur la gâchette. Dans le clip, HA:TFELT se présente couverte de sang dans une pièce plastifiée avec des murs entiers recouverts de journaux dont elle fait la une malgré elle, sous lesquels se cache des dessins d’enfant. Lorsqu’elle commence à chanter, elle a les yeux recouverts d’un bandeau qui semble représenter son insouciance et son aveuglement face à une situation qui va vite dégénérer. Lorsqu’elle retire son bandeau, HA:TFELT fait face à ces murs et exprime la haine et la tristesse. Tout comme le premier plan du clip, celui se clôture avec la chanteuse couverte de ce qui semble être du sang. Ce clip très dur met parfaitement en image les paroles. Les yeux de l’artiste qui regardent droit vers la caméra ne mentent pas et nous donne des frissons.
Vous l’aurez peut être remarqué, le point commun de tous ses clips est le fait HA:TFELT est toujours enfermé dans une pièce ou dans un lieu clos. Cela n’a sûrement pas été choisi au hasard et représente certainement l’aspect qu’elle exprime dans plusieurs de ses chansons : la peur de sortir.
D’autre part, notons la présence dans l’album des chansons Cigar et Pluhmm qui étaient déjà sorties en tant que single il y a deux ans.
Pour finir, je me permets de vous encourager à soutenir cette artiste qui mérite vraiment davantage de succès pour sa musicalité unique. Les détails et le travail mis dans cet album sont impressionnants. HA:TFELT nous ouvre son cœur sans pudeur pour qu’on y découvre les cicatrices qui l’ont endurci. Sans même comprendre les paroles, la diversité musicale proposé par HA:TFELT et sa sensibilité est particulièrement appréciable. D’après moi, c’est incontestablement l’un des meilleurs albums de l’année.
Coups de coeur partagés par Nokyz
Hoppípolla sortent leur premier mini-album Spring to Spring, et quel coup de maître !
Voici l’une des surprises de ce printemps ! Malgré le beau temps, les événements actuels peuvent bien vous plomber le moral et vous empêcher de savourer à sa juste valeur la musique… Mais pas de panique, on a trouvé la solution, et elle se cache sous le sceau d’Hoppípolla, le groupe phare vainqueur de l’émission SuperBand composé de quatre super-musiciens. Leur nom ne vous évoque rien si ce n’est un morceau islandais d’où il est tiré ? Et bien, allez-y, plongez dans cet album, et vous deviendrez peut-être -à coup sûr- accro à ces musiciens prodigieux. Si la guitare seule ne suffit pas à vous faire voyager, la subtilité du violoncelle du génie Jin-ho vous emmènera savourer un bout d’ailleurs et de folklore. Sur les six morceaux qui composent l’album (Opfern, About Time, Märchen, Enough, Our Song et Sorang) dont certains déjà dévoilés aux auditeurs, les harmonies sont de mise, entre les voix, mais surtout entre les instruments qui vont crescendo et deviennent les premières voix des chansons (Märchen). Parfois, les Hoppípolla explorent les belles couleurs de la ballade pop (Our Song), parfois, les mélodies enchanteresses et expérimentales de la folk et de la synthpop (Sorang, Opfern), enfin ils n’oublient pas leurs racines pop-rock (About Time) que l’on consomme sans modération.
Spring to Spring, c’est l’album qu’on attendait pour pallier à notre ennui, tant il vient nous assommer de sa poésie et de sa passion, Enough en est la preuve, le morceau s’envole de loin grâce à sa puissance. Sa richesse en terme de musicalité et de virtuosité est complétée par une émotion profondément pure et bouleversante portée par les voix de Jeong-hu, connu sous le pseudo I’ll, et de Hyun-sang, des voix qui nous auront transporté dans de merveilleux songes pendant toute la durée de l’émission SuperBand. Mais l’harmonie et la créativité de cet album ne seraient rien sans le lien de confiance indéfectible qui unit les musiciens, au-delà de leur différence d’âge, un lien qui fulmine dans une symbiose avec l’art et la musique, dont ils ont fait leur parcours depuis leur tendre enfance (Hanlim multi art school, la prestigieuse université de musique de Würzburg, ou encore Berklee College of Music) et pour lesquels ils se pré-destinaient… Hoppipolla sont de véritables orfèvres de la musique et apportent à la scène coréenne une chose dont on n’est pas prêt de se passer.
. Coup de coeur partagé par Okame
Hoppípolla nous proposent une chanson-titre bouleversante
Je fais suite au coup de coeur proposé ci-dessus par Okame. Nous avons vraiment flashé sur ce mini-album et nous en avons beaucoup discuté. Pour venir compléter ce qui a été dit je voulais donc vous parler un peu plus en détails de la chanson-titre de ce mini-album qui s’intitule Enough.
Comme souvent lors de ma première écoute, je me concentre surtout sur la mélodie et les instruments avant même de m’intéresser aux paroles. Ma première impression a donc été de découvrir un titre très calme mais aussi triste et nostalgique. Ces émotions sont renforcées par les notes douces jouées au début du titre, d’abord au violoncelle (et qu’est-ce que j’adore cet instrument !) puis au piano.
Avant de continuer, je vous laisse découvrir le clip par vous-même et vous faire votre propre avis sur cette chanson :
Je me suis ensuite penchée plus en détails sur le clip et les paroles du titre. On découvre deux jeunes gens, un garçon et une fille, probablement des lycéens, dans leur école. Tous les deux semblent éprouver des sentiments l’un pour l’autre. Les paroles nous apparaissent alors vite comme les pensées du garçon et son propre ressenti. Ils sont tous les deux jusqu’au moment où la jeune fille reçoit un message de ses parents qui passent la chercher en voiture. Tout semble normal jusqu’au moment où la voiture emprunte un petit chemin près d’un court d’eau. L’inquiétude monte alors d’un cran alors que la jeune fille commence à réaliser quelles sont les réelles intentions de ses parents. Le garçon de son côté voit un peu trop tard les messages et appels qu’il a raté, envoyés par celle qu’il aime. Il exprime alors sa douleur face à son manque de réactivité quand elle avait vraiment besoin de lui. Face à cette situation désespérée, il ne veut pas savoir qu’elle l’aime (ce qui est probablement ce qu’elle lui a dit dans les messages qu’il a reçu), il veut juste entendre qu’elle avait besoin de lui, c’est ce qu’il répète à plusieurs reprises dans le refrain :
Je t’en prie, ne me dis pas juste que tu m’aimes.
Ne me mens pas pour me rassurer je t’en prie
Pas besoin de faire ses efforts
Dis-moi juste que tu avais besoin de moi à ce moment-là
Je n’ai besoin que de ça
Je n’ai besoin que de ça.
D’autre part, on pourrait aussi y voir un reflet des pensées de la jeune fille envers ses parents :
Mon amour ne demande pas beaucoup de sincérité
Mais ce n’est qu’un tissu de mensonges.
Ces paroles sont prononcées au moment où elle rejoint ses parents, passés la récupérer en voiture. Les parents ont pris une décision pour la vie de la famille et ils la lui imposent sur le compte de l’amour qu’ils lui portent : en effet il est courant que, pour des raisons de dettes accumulées ou d’autres problèmes importants de ce genre, les parents ne souhaitent pas transmettre ses ennuis à leurs enfants une fois qu’ils seront partis et préfère leur épargner cette vie difficile par un choix tragique comme vous avez pu le voir dans le clip. Il est difficile de comprendre cette décision et de correctement l’interpréter ce qui est sûrement le cas de la jeune fille qui ne peut pas voir l’amour qu’il y a derrière.
Ce clip est vraiment très dur et prend encore plus de sens avec les paroles. Mais là chanson n’en reste pas moins magnifique et deviens vite addictive, puisque malgré la tristesse et la douleur, on peut aussi ressentir l’amour des différents protagonistes et les bons souvenirs qui existent derrière leur relation.
Coup de coeur partagé par Tenshi41
APRIL revient avec Da Capo, un mini-album plein de promesses !
Le groupe coréen APRIL a débuté en 2015 sous DSP Media dont la composition des membres a légèrement changé depuis. A l’heure actuelle, la formation comprend Chaewon, Naeun, Yena, Jinsol ainsi que Chaekyoung et Rachel qui ont remplacé en 2016 deux membres d’origine parties. Les filles ont fait leurs débuts au moment où le concept mignon et innocent, avec un style rappelant les débuts de la pop dans le pays, remporte un franc succès avec des groupes comme GFriend et leur chanson culte Glass Bead. APRIL arrive alors avec la chanson Dream Candy et fait sa petite place parmi tous les groupes féminins.
Cette année, APRIL revient vous proposer un mini album dans l’air du temps avec Da Capo ! En effet, cet opus contient différentes chansons tout autant intéressantes que la chanson titre LALALILALA. Je ne connaissais pas bien le groupe, et c’est en cherchant des nouveautés que je suis tombée sur le clip de cette chanson. LALALILALA retient l’attention dès les premières notes et le refrain reste facilement en tête. Le premier couplet commence doucement et le rythme s’accélère lorsqu’on approche du refrain. La musique monte en puissance et donne envie d’accompagner les filles sur la chorégraphie simple mais efficace. Les paroles évoquent les pensées d’une personne éloignée associée au ciel étoilé que les chanteuses aimeraient rejoindre dans leurs rêves.
Si ton souvenir me rappelles le nombres des étoiles Je t’aimerai encore plus Assez pour remplir la nuit noir Je serai ta lumière A partir de maintenant, rêve seulement de moi.
Retrouvez-le clip ci dessous !
Le clip appuie bien cette idée de rejoindre quelqu’un dans son sommeil puisque les filles se retrouvent dans l’espace parmis les étoiles pour une mission spéciale dans laquelle, grâce à une technologie avancée, les transporte par la pensée sur un vaisseau. Les effets spéciaux s’intègrent bien aux mises en scènes et donnent une dimension fantastique à l’histoire présentée, aux côtés des plans plus simples et doux dans lesquels les filles dansent.
Passons aux autres chansons de Da Capo ! Le groupe a bien choisi le premier titre de la liste qui est Oops I’m Sorry et est mon préféré après LALALILALA. C’est la première chanson que vous entendez en lançant le mini album et c’est clairement ce qui m’a donné envie d’écouter le reste. Oops I’m Sorry est une chanson entraînante et mignonne qui donne le sourire et qui rappelle un peu la chanson Oh My Mistake sorti l’année dernière.
Ensuite vient la chanson Doll ! Celle-ci se démarque totalement des deux autres dont je viens de parler. Elle rappelle le style de la chanson The Blue Bird sorti aussi en 2018. Ce style innocent et d’un autre temps plus nostalgique amène l’album sur une note différente et ça fait du bien de ne pas entendre toujours la même chose titre après titre. C’est au tour de 1, 2, 3, 4 de commencer et ça change encore de rythme ! Cette chanson commence avec un rythme plus profond, qui sonne plus sérieux et qui paraît tout de suite moins mignon. Les paroles résonnent au compteur et se mélangent au rythme d’une respiration. L’intro de la suivante, You, me rappelle 4 walls de f(x), avec ces petites notes électro pour démarrer et cette vibe un peu disco. Je dirai que c’est un titre un peu plus mature et il contraste fortement avec les titres au style plus mignon que l’on retrouve précédemment. Et enfin, on termine avec la balade Matter of Time. sans être incroyable, elle arrive notamment à transmettre beaucoup d’émotions à travers les notes douces du piano et les voix claires des chanteuses.
Je n’ai malheureusement pas pu trouver les paroles de toutes les chansons, mais on peut en tout cas voir par cet album une évolution dans la carrière du groupe APRIL. Ce dernier a réussi à faire sa place parmi tous les groupes féminins déjà présents sur le devant de la scène et j’espère pour les membres que ce mini-album marquera un tournant pour aller encore plus loin !
Coup de coeur partagé par Marine Bee
Le groupe soeur des AKB48, les HKT48 font leur retour avec leur nouvelle chanson 3-2 !
Le groupe HKT48, connu pour être l’un des groupes soeur des fameuses AKB48, est originaire de la ville de Fukuoka (dans la préfecture du même nom) au Japon. Le groupe a fait ses débuts en 2013 avec son premier single Suki! Suki! Skip! qui fut un succès ; elles ont dès lors obtenu beaucoup de soutien, renforcé par le fait que Sashihara Rino fasse partie du groupe et en soit la manageuse jusqu’à son départ en 2019. Les HKT48 sont le quatrième groupe de ce genre après les AKB48 (Tokyo) mais aussi les SKE48 (Nagoya) et NMB48 (Osaka) : chaque groupe représente une ville. Certaines membres composent actuellement le groupe coréen IZ*ONE dont Miyawaki Sakura, Yabuki Nako et Honda Hitomi depuis 2018 après avoir participé à l’émission coréenne Produce 48.
Le MV de 3-2 est disponible ci-desous :
HKT48 est l’un des groupes de la franchise 48 que j’apprécie le plus avec les AKB48, SKE48 et NMB48, mais la raison pour laquelle j’apprécie ce groupe est, d’une part que ses singles sont justes incroyables à chaque fois, et d’autre part certaines de mes membres favorites en font partie comme Haruka Kodama, Miyawaki Sakura, Yabuki Nako, Tanaka Miku. Le dernier comeback du groupe remonte à 2019 avec le départ de Sashihara Rino qui était la capitaine et qui a vu le groupe voir le jour avec le single Ishi qui lui était spécialement dédié, sans la participation de Miyawaki Sakura et Yabuki Nako qui pour cause font partie temporairement du groupe coréen IZ*ONE. Un an plus tard elles sont de retour avec leur treizième single qui se nomme 3-2 et comme pour leur précédent single Miyawaki Sakura, Yabuki Nako n’ont pas pu participer. Cette nouvelle chanson n’a rien à voir avec la précédente, elle est plus calme et moins lumineuse en termes de visuels.
Dès les premières secondes on est tout de suite mis dans l’ambiance, tout d’abord on aperçoit l’océan et on entend le bruit des vagues en fond ce qui donne un petit avant goût. On comprend tout de suite que le MV se passera en extérieur et je ne me suis pas trompé la plupart du temps les filles seront soit sur une plage, dans des bâtiments où on les verra qui explorent des sortes de montagnes rocheuses ; il y aura peu de plan en intérieur et je vous avoue ce n’est pas du tout dérangeant. HKT48 continue de m’étonner de par leur charisme et leur talent. Ce single est sublime ; plus le temps passe et plus leur talent augmente je m’en lasse vraiment pas chaque sortie est encore meilleure que la précédente. Au niveau qualité il n’y a rien à dire : les images sont magnifiques. J’ai adoré regarder ce MV tellement il était beau, et les filles sont plutôt douces à voir. Les différents plans de caméra ont bien été géré et chaque transition apporte quelque chose : on est pas perdu on suit leur histoire comme un film et comprend totalement ce qui se passe à l’écran.
Les HKT48 depuis leur début ne cessent d’évoluer en passant du Kawaii au concept un peu plus adulte. Elles prouvent qu’elles peuvent tout faire comme dans 3-2 qui a un concept un peu plus adulte et sérieux. Elles montrent un nouveau aspect de leur carrière. J’ai apprécié revoir Tanaka Miku qui est l’une de mes préférés elle est toujours aussi mignonne et talentueuse, j’ai hâte que les membres Miyawaki Sakura et Yabuki Nako reviennent au sein du groupe. La musique est magnifique le choix des instruments et de la mélodie ont bien été géréz on en prend vraiment plein les oreilles les sons restant en tête et en ajoutant les paroles et le chant par dessus ça donne un rendu juste extraordinaire à écouter. C’est donc avec aucune surprise qu’on obtient une chanson de qualité comme ici. Du début à la fin on en prend plein la tête et les oreilles avec d’une part une musique sublime, des images magnifiques, un groupe bourré de talent, une histoire parfaite : je suis clairement accro a 3-2 et je pense que tous les fans des HKT48 sont dans le même cas.
Coup de coeur partagé par Shadows