L’été approche, il fait super beau, et on peut de nouveau sortir se balader (raisonnablement) mais pour accompagner tout ça, il faut de la musique comme on aime ! Alors cette semaine on vous partage des nouvelles sorties, et d’autres un peu moins récentes, mais toujours pour le bien de vos oreilles.
Cette liste est bien sûr non exhaustives, on aurait pu vous présenter plein d’autres petites merveilles, mais on compte aussi sur vous pour nous faire part de vos propres découvertes musicales de ces dernières semaines !
Page 2
- Agust D fait un retour grandiose avec D-2
Page 3
- ONEWE lève le voile sur son premier album complet ONE
Page 4
- Stella Jang vous emmène dans une promenade de douceur avec son tout premier album Stella I !
Agust D fait un retour grandiose avec D-2
Quatre ans après la sortie de sa première mixtape, Agust D a fait un retour inattendu et fracassant ! Agust D est le pseudonyme qu’a choisi SUGA, rappeur dans le groupe BTS et de son vrai nom Min Yoongi, pour sortir ses mixtapes en solo. Quelques jours avant cette sortie surprise, un décompte énigmatique a fait son apparition sur le compte twitter de Big Hit Entertainment et finalement à D-2 la mixtape a été publiée ! Une deuxième fois, il nous propose 10 pistes sincères et déchirantes dont quatre collaborations : RM, NiiHWA, MAX et Kim Jong Wan de NELL. Un MV pour le titre Daechwita a également été produit.
La mixtape commence en douceur avec Moonlight, sur une instrumentale douce, le rappeur nous parle avec sincérité des doutes qui l’habitent à l’heure actuelle. La phrase “Le vide que je ressens après avoir volé si haut” rappelle sa chanson solo Interlude : Shadow sortie dans l’album MOTS : 7 de BTS dans laquelle il évoquait les revers de la célébrité “Je ne fais qu’aller plus haut et le vertige m’envahit”.
Daechwita a été produite à partir d’une vraie Daechwita, marche cérémoniale d’un roi. Le morceau est particulièrement efficace, les différents changements de rythmes et les variations dans son rap nous emportent. L’artiste a joué avec la confrontation entre historique et moderne que ce soit dans la chanson ou dans le clip. La vidéo est visuellement incroyable digne d’un vrai kdrama historique (le réalisateur et le directeur de l’éclairage sont d’ailleurs ceux du drama Kingdom). Il met en scène un affrontement entre deux Agust D, l’un roi tyrannique aux longs cheveux blonds habillé somptueusement et l’autre, rebelle aux cheveux noirs et habillé avec des vêtements contemporains. Dans les paroles, on retrouve la virulence dont il avait fait preuve dans sa première mixtape, oui il règle ses comptes mais en musique uniquement.
What Do You Think poursuit cette lancée “Peu importe ce que vous pensez, je suis désolée mais j’en ai rien à faire”. Il joue beaucoup avec les références à ses anciennes chansons “Les dix zéros sur mon compte bancaire, c’est l’argent que j’ai emprunté avec ma jeunesse en caution” rappelle sa chanson The Last dans laquelle il évoquait qu’il avait sacrifié sa jeunesse pour travailler et réussir”.
Strange est en collaboration avec RM. Les deux rappeurs partagent leur vision de l’état actuel du monde. “Celui qui n’est pas malade dans ce monde qui est malade est traité comme un mutant, n’est-ce pas étrange ?”. La chanson donne à réfléchir sur divers fléaux qui ravagent notre monde mais ne donne pas d’avis défini là-dessus. Min Yoongi met un point d’honneur à ce que chacun soit libre d’interpréter et de se forger son propre avis.
Dans 28 en collaboration avec NiiHWA, Yoongi qui a 28 ans (selon le système coréen) fait le point. ‘Je vieillis et commence à connaître le monde. Et pourtant, est-ce que ça aurait été mieux de ne pas le connaître ?’ “Qu’est-ce qui a changé en moi ?”. Il pensait que tout changerait en étant adulte mais finalement non, il n’arrive seulement plus à se souvenir de ses rêves de jeunesse.
Burn It est en collaboration avec le chanteur américain MAX. L’instrumentale est puissante et il y a un contraste intéressant entre la voix délicate du chanteur et celle du rappeur plus agressive. Ici, il évoque la relation que tout le monde peut entretenir avec son passé. Lui a choisi de ne plus regarder en arrière et de brûler ce passé et ces souvenirs douloureux. Une phrase m’a particulièrement touchée “J’espère que tu n’oublieras pas que renoncer c’est aussi avoir du courage”, Yoongi à travers ses chansons mais aussi dans ses lives tient toujours à encourager ceux qui veulent réaliser leur rêve mais pense aussi à tous ceux qui se retrouvent face à un mur.
Dans People il se questionne sur la vie en générale et son sens et son éphémèrité. Il nous invite à avancer sans s’arrêter, on rencontra des difficultés, tout ne se déroulera pas comme prévu mais l’important est de vivre sans regretter sans cesse et chacun à sa façon. “Ce qui est ordinaire pour toi, est extraordinaire pour moi, Ce qui est extraordinaire pour toi, est ordinaire pour moi”, cette phrase renvoie à une réflexion qu’il a dévoilé dans la série-documentaire Break The Silence, il a expliqué que certaines choses banales pour certains sont précieuses pour lui et inversement. Cette chanson est aussi l’occasion pour le rappeur de nous montrer qu’il peut aussi être un très bon vocaliste, sa voix grave vient nous bercer délicieusement dans les refrains.
Vient ensuite Honsool (“boire seul” en coréen”) qui débute avec des sons et des voix que l’on arrive pas discerner. C’est à la fois perturbant et envoûtant. Le jeune homme a dévoilé avec franchise lors d’un live qu’il a écrit cette chanson sous l’effet de l’alcool. Il partage ici les pensées qui ont traversé son esprit à ce moment, la charge de travail, la peur qui vient avec la notoriété,…
Après cette plongée dans ses abîmes, Interlude : Set Me Free change radicalement l’atmosphère. On entend des oiseaux, symbole de la liberté mais en contraste il nous demande de le libérer. Sa voix est vraiment belle, il avait annoncé qu’il voulait s’améliorer en chant fin 2019 et le résultat est déjà impressionnant.
Enfin le voyage en compagnie d’Agust D se termine avec Dear My Friend en collaboration avec Kim Jong Wan de NELL. Ici il nous raconte une histoire très personnelle, il évoque un ami du passé qui a malheureusement pris un mauvais chemin et son regret de ne pas avoir su l’arrêter. Il est tiraillé entre détester cet ex-ami et le manque de celui-ci : “Hey, je te déteste, hey, je te déteste, Hey, alors même que je dis ça, tu me manques”.
Alors que la première mixtape, pleine de rage et de passion, abordait des histoires de son passé, cette nouvelle mixtape est plutôt ancrée dans son présent, plus calme mais avec une passion toujours aussi flamboyante. Il nous partage ses questionnements, à la fois sur lui-même mais aussi sur le monde qui l’entoure. Avec BTS ou en solo, Yoongi me touche toujours en plein cœur, en passant par son expérience personnelle il parvient toujours à nous faire réfléchir, à nous donner de l’espoir, à nous faire réagir,… il ne laisse jamais indifférent.
Coup de coeur partagé par Angel
ONEWE lève le voile sur son premier album complet ONE
Aujourd’hui, j’ai le plaisir de vous parler encore une fois du groupe pop-rock ONEWE et pour une occasion bien spéciale ! Effectivement, après débuté sous le nom de MAS0094 en août 2015, ce n’est qu’en 2019 que le grand public commence à les connaître après leur entrée dans l’agence RBW Entertainment (MAMAMOO, ONEUS…). Se faisant timidement une place dans l’univers rock coréen à travers trois singles digitaux, ¼, 2/4, ¾, les ONEWE compilent maintenant leurs sept chansons déjà sorties avec cinq autres morceaux inédits dans un premier album complet nommé ONE !
Il faut le dire, l’attente à été longue pour les fans de ONEWE. En effet, même si le groupe a fait ses débuts officiels il y a assez longtemps, sa carrière ne semblait pas vraiment être lancée pour autant avec beaucoup de reprises et des promotions presque inexistantes. Mais en réalité, tout cela préparait la sortie d’un opus complet grâce auquel on en apprend davantage sur le style et la musicalité du groupe.
Pour ONE, rien n’a été laissé au hasard, avec un package de qualité entourant le CD et même un pourcentage des bénéfices qui serviront à soutenir de jeunes artistes en herbe coréens. Et surtout, les chansons ont été majoritairement écrites, produites et arrangées par les membres du groupe eux-mêmes.
Les premières notes d’un album sont importantes pour capter l’attention de l’auditeur et le plonger dans un univers spécial. Avec ONEWE, on commence par un rap réalisé avec force par le membre CYA, également bassiste, sur des riffs doux de guitare, mais cette douceur ne dure en réalité pas longtemps. On est pris par le tourbillon de la chanson Crazy Good, qui s’adresse tout particulièrement aux fans, dans une construction musicale étonnante. Les chanteurs font le point sur leur carrière en évoquant la folie de leur popularité grandissante et l’envie de partager la gloire avec leurs fans qui les soutiennent depuis le début. L’instrumentale est intéressante car elle a un air d’OST d’anime et apporte une dimension assez ludique à ce morceau. Les plus incollables de ONEWE ont certainement remarqué que le refrain entonné par CYA été déjà sorti dans la chanson Crazy Crazy, qu’il avait produite début 2019. Crazy Crazy était une production plutôt hip-hop de CYA, qui avait partagé des couplets avec RAVN et LEEDO de ONEUS, sur un sujet totalement différent de Crazy Good. Ainsi, CYA a retravaillé la chanson d’origine pour créer une version pour son groupe, tout en gardant les codes du refrain quasiment à l’identique. A vrai dire, on a l’habitude des transformations musicales multiples que CYA est capable de faire avec ses morceaux et cela montre son aisance à exploiter des sonorités pour en faire différentes versions. Dans tous les cas, sans compter les paroles qui promettent une aventure à venir pour les fans de ONEWE, la chanson joue son rôle d’introduction dans l’univers de l’album ONE.
Crazy Good est suivie par la chanson-titre End of Spring ! Alors que le premier morceau était rock, celui-ci est à cheval entre la pop, l’électro et le rock. Comme son titre l’indique, End of Spring célèbre la fin du printemps dans une nostalgie certaine où le romantisme ressenti dans une atmosphère de renouveau et de floraison, disparaît à l’arrivée des premières notes de l’été. Le printemps est caractérisé par l’éveil de la nature et est surtout considéré comme la saison des amours. C’est ainsi que ONEWE décrit un amour retrouvé après l’hivers et sa disparition à l’approche de l’été. Sur une sonorité qui s’accorde avec les paroles, le rythme et la mélodie sont estivales. Contrairement à leurs anciens morceaux, cette fois-ci le groupe a décidé de sortir une version plus électro/pop pour donner une dynamique puissante et actuelle à leur refrain. C’est aussi certainement dans le but de toucher un public plus large. En tous cas, c’est une chanson plaisante à écouter et particulièrement rafraîchissante. Même si les chanteurs parlent d’un amour perdu, ils fêtent également un renouveau. C’est une chanson adaptée à la saison actuelle. En se penchant un peu plus sur le pré-refrain, juste avant de chanter ses mythiques “oh oh oh”, le couplet du chanteur principal Yonghoon rappelle étonnamment les chansons de variété coréennes. Yonghoon descend de plus en plus dans ses octaves et c’est une technique qui est assez courante dans les chansons populaires coréennes. Ainsi, cette partie est d’autant plus accrocheuse puisque de nombreuses personnes peuvent la retenir en étant familiarisé à cette fameuse mélodie. End of Spring est efficace et accrocheuse. C’est un retour gagnant pour les ONEWE qui montrent une nouvelle fois leur capacité à surprendre, tout en restant dans un registre qui leur est propre. A travers des sonorités nouvelles, on reconnaît une certaine empreinte “ONEWE” qui assure la continuité avec leurs anciens morceaux. Pour les plus dubitatifs qui préfèrent un ONEWE plus rock, ne vous en faites pas, le groupe a tout prévu ! En effet, la dernière chanson de l’album est la version rock de End of Spring, une version que je préfère personnellement à l’originale. On y entend surtout davantage la batterie qui avait été doublée au refrain dans la chanson-titre par des grosses caisses en studio et la guitare qui remplace le synthé dans le refrain.
Pour le clip, la production de ONEWE a enfin vu les choses en grand, en permettant un tournage en extérieur dans un cadre désertique qui représente sûrement l’arrivée de l’été à la suite du printemps. En parallèle, le groupe est entouré par 365 Practice, un groupe de filles qui va débuter dans la même agence, ainsi que ONEUS et même la chanteuse AleXa ! Tout cela pour créer une atmosphère festive et joyeuse. Le clip est coloré et énergique. Et pour la première fois, une chorégraphie a été créée autour cette chanson, réalisé par 365 Practice. Découvrez-le dès maintenant:
Ensuite, les chansons s’enchaînent entre la funky de Feeling Good (version 2019), la douce de Love Me, la séduisante Q (feat. Hwasa) et la mythique Regulus. Quatre titres qui avaient déjà été dévoilés il y a quelques temps.
On arrive à la chanson inédite IF. Et quelle chanson ! Peut-être l’une des plus touchantes, avec Reminisce About All. Une chose est sûre, ONEWE sont forts, mais particulièrement doués pour nous émouvoir à travers des ballades maitrisées. Comme toujours, je ne tarirai jamais assez d’éloges la voix incroyable du chanteur Yonghoon qui effectue une nouvelle performance touchante dans ce titre. A noter l’absence de couplet entier du deuxième chanteur Dongmyeong qui se fait discret avec des harmonies lointaines avant de chanter une partie du dernier refrain. Et quel plaisir d’entendre Dongmyeong dans ce genre de tonalité ! Sa voix se marie parfaitement avec l’instrumentale où l’on y ressent particulièrement ses émotions. D’autre part, élément particulièrement notable, le solo de guitare. Il est si bien réalisé qu’il semble bien trop court. Somme toute, IF est LE titre à ne pas manquer dans l’album ONE, aussi incontournable que End of Spring.
Nous continuons donc l’album ONE avec la divertissante 0&4 et l’incroyable Reminisce About All que l’on ne présente plus. Pour leur chanson Ring on my Ears, comme on l’aurait deviné, les ONEWE ont de nouveau proposé une nouvelle version totalement plus électro. Personnellement, je ne trouve pas que cela ajoute quoique ce soit de plus, la version originale très rock étant plus à mon goût.
Plus conclure, ONEWE est un groupe prometteur, qui n’a pas fini de nous surprendre tout en gardant une ligne directrice. Même si certains passages peuvent être assez rock, le spectre musical du groupe est tout de même assez doux et agréable à écouter. Disons que l’univers de ONEWE est léger et nous donne envie d’en entendre davantage. End of Spring détonne assez du reste de l’album grâce à ses notes très pop/électro acidulé. L’avenir nous dira s’ils continueront dans une direction plus pop, tout en gardant un côté rock dans des versions annexes, où si leurs inspirations musicales vont davantage les mener dans du rock un peu plus marqué. Il faut savoir que les cinq membres qui composent ONEWE sont des amis passionnés par la musique. Les membres jouent de tous les instruments avec une aisance déconcertante ce qui met en exergue leur talent pour produire des instrumentales et des chansons de qualité. Ils semblent encore faire leurs premiers pas dans le large monde musical de la Corée du Sud. Ces premiers pas sont prometteurs et s’ajoutent au nouveau souffle apporté par les groupes de rock qui commencent à se démocratiser au sein de la K-Pop. Si vous avez aimé les précédentes sorties de ONEWE et même si vous souhaitez les découvrir après avoir écouté End of Spring, ONE sert de récapitulatif d’une carrière à surveiller de près !
Coup de coeur partagé par Nokyz
Stella Jang vous emmène dans une promenade de douceur avec son tout premier album Stella I !
Stella Jang, parolière et compositrice de talent, a fait ses débuts officiels en solo en septembre 2014 avec le titre Dumped Yesterday. Sous l’agence Grandline Entertainment, la jeune chanteuse sort plusieurs single digitaux et participe à de nombreux OST. En 2016, elle sort enfin son premier mini album Colors, suivi de Vanishing Paycheck en 2017, Staples en 2018 et Hazardous Materials en 2019. C’est en 2020 que vient finalement son tout premier album complet intitulé STELLA I ! C’est mon coup de coeur du moment que je souhaite vous partager !
L’opus STELLA I est sorti le 7 avril dernier et comprend 12 chansons dont la chanson-titre Villain. Stella Jang mélange habilement les genres pour proposer un album plein de couleurs et de douceurs propre à son style.
STELLA I
- Go Your Way
- Bourgeois Emotion
- Forever
- 우르릉 쾅쾅쾅 (My Ceiling Disapeared)
- Villain
- Reality Blue
- You Don’t Shine Anymore (Interlude)
- Choose You
- Good Job
- 품 (In Other Words)
- Forgive, Forget
- 밤을 모은다 (Storing Nights)
La chanson titre Villain commence doucement avec des notes de piano donnant une ambiance mystérieuse et les paroles anglaises presque chuchotées par la chanteuse révèle le thème : “We all pretend to be the heroes on the good side” qui donne en français “On prétend tous être les héros du bon côté”. Ce concept du bien et du mal va servir de fil tout le long de la chanson entre les couplets et le refrain. Les paroles tendent à montrer que tout n’est pas noir ou blanc et que nous devons tous se rendre compte de la partie sombre en chacun de nous. Villain sonne comme une chanson qui présente un personnage se révélant être méchant dans un dessin animé et le clip met si bien en valeur ce côté dramatique.
La vidéo met en scène Stella Jang, habillée avec un style classe vintage et mystérieux évoluant dans un décor coloré tout en contraste, ou bien interprétant des personnages diaboliques comme une cuisinière qui semble préparer des plats douteux plein de poisons et de morceaux non identifiés. Le tout saupoudré de rappel au contraste de l’ange et du diable, du noir et du blanc, rend le clip hypnotique et fascinant.
L’album contient de vraies pépites dès l’introduction avec Go Your Way qui donne parfaitement le ton pour le reste de la liste. Ce titre représente si bien de quoi est capable Stella Jang. La chanteuse se sert d’une station de loop (ou boucleur) pour enregistrer sa voix, créer une répétition et construire petit à petit un morceau grâce à divers sons produits par la bouche ou les mains. Elle a déjà fait plusieurs démonstrations de son talent, notamment avec le single digital YOLO sorti l’année dernière.
Bref, Go Your Way est construite sur le même principe : tous les sons sont produits avec la voix. C’est d’ailleurs le seule titre de l’album enregistré de cette façon. De manière générale, les chansons sont plutôt calmes, portées par la voix douce de l’artiste et sa guitare, en opposition avec Villain dont la musique est plus complexe avec différents instruments.
Reality Blue est ma préférée de l’album. Celle-ci a été révélée avec un clip en mars pour promouvoir la sortie de STELLA I. Les paroles parlent de la déprime que l’on peut ressentir et la volonté d’échapper à ses soucis en voyageant. Mais ces derniers ne s’envolent pas et sont toujours présents lorsque l’on rentre chez soi, comme un retour à la réalité. Le clip est tout en nuances de bleu et donne ce sentiment de nostalgie qui nous serre au retour d’une escapade.
L’opus est séparé en deux par une jolie interlude intitulée You Don’t Shine Anymore. Les pistes restantes sont de magnifiques balades pleine d’émotions. Forgive, Forget, dont l’intégralité des paroles est en anglais me touche vraiment en plein coeur. La façon dont la chanteuse prononce les mots avec sa voix claire me donne des frissons.
Je suis contente que Stella Jang puisse mieux se faire connaître avec cet album complet plein de douceur, parfait pour se relaxer ou se concentrer en étudiant. Les chansons des groupes actuels qui sortent à tour de bras sont souvent très dynamiques et doivent vraiment se démarquer. J’aime toute la douceur que transmet la chanteuse à travers son talent, sans devoir en faire trop. Je conclue avec un petit bonus : Stella Jang a vécu une grande partie de sa vie à Paris pour ses études et parle couramment français. Elle a fait une reprise de la chanson Le Festin, thème originale du film Disney Ratatouille et sa voix va si bien avec le style du morceau. Comme de nombreuses personnes le mentionnent dans les commentaires, lorsqu’on l’écoute, on dirait que le temps d’arrête et que d’un coup tout parait plus beau et plus calme.
Coup de coeur partagé par Marine Bee