Avant même de débuter en tant qu’idol dans le groupe Sexy Zone (2011), produit par l’agence Johnny & Associates dont la renommée n’est plus à faire, Kento Nakajima -Kenty pour les intimes- se lance dans l’acting avec un premier rôle dans le drama Scrap Teacher (2008) et s’épanouit même sur grand écran depuis la sortie du film BAD BOYS J The Movie (2013), sequel du drama éponyme. Tout en continuant de jongler entre deux carrières florissantes et frénétiques, l’artiste espère aujourd’hui faire reconnaître son talent au plus grand nombre grâce à des productions internationales comme Concordia de Frank Doelger (Game of Thrones), dont la sortie est prévue pour 2024. A l’occasion du tournage de Concordia, le jeune homme s’est confié à nous dans une entrevue exclusive. Découvrez-la dès maintenant !
Vous êtes acteur depuis le drama Scrap Teacher (2008). Parmi tous les rôles que vous avez eus jusque-là, lequel vous a le plus marqué ?
Je pense que c’est celui dans le film “Defying Kurosaki‑kun”, sorti en 2016. Non seulement cette expérience a forgé la personne que je suis aujourd’hui, mais comme l’histoire est adaptée d’un manga, elle peut permettre au public français de se plonger dedans. De ce que j’ai compris, les Français adorent lire des mangas !
Dans ce film, mon personnage est un genre de sadique, mais il y a quelque chose qui m’attire dans ce type de personnage sombre. Une fois dans mon rôle, j’étais vraiment à l’aise et c’était particulièrement fun pour moi, en tant qu’acteur, de faire concorder mes sentiments à ceux de mon personnage. D’autant que j’avais 21 ans quand j’ai joué ce rôle, c’était une période très propice aux histoires d’amour en Asie, ce qui a certainement contribué à promouvoir mon métier d’acteur auprès du public qui me connaissait déjà en tant que membre de Sexy Zone.
Par ailleurs, pour mieux comprendre les motivations de Kurosaki (NdlR : nom de son personnage), je me suis beaucoup inspiré de “50 Nuances de Grey”, qui reste un de mes films préférés à ce jour. J’adore également la chanson “Love Me Like You Do” d’Ellie Goulding, présente dans la bande originale, et je me souviens l’avoir écouté en boucle avant de tourner ma dernière scène dans la peau de Kurosaki. Ce sera sûrement évident pour tous les gens qui regarderont à nouveau le film. J’aime toujours autant la chanson, et Jamie Dornan dans le rôle de Christian Grey est excellent !
Votre dernier long-métrage en date, Love Like the Falling Petals, a eu droit à une sortie internationale sur la plateforme Netflix, comment le vivez-vous ?
Lors du tournage, j’étais reconnaissant d’avoir eu l’opportunité de me rapprocher du producteur et d’avoir pu communiquer avec lui dès les premières phases de la réalisation. Comme j’ai été beaucoup impliqué dans ce projet, je suis particulièrement heureux de savoir que le film est un succès en France, et que maintenant les spectateurs du monde entier peuvent continuer d’en profiter grâce à Netflix.
En plus, le symbole du film est la fleur de cerisier, qui est symbolique pour le Japon et les traditions artistiques du pays. En tant qu’acteur japonais, je suis content de présenter cela à un public étranger. J’espère du plus profond de mon cœur que ce film encouragera les gens à vouloir découvrir le cinéma japonais. Et plus particulièrement les films dans lesquels je joue ! (Rires.)
En quoi vos carrières dans la musique et le cinéma sont-elles à la fois différentes et complémentaires ?
Je ne pense pas qu’elles soient différentes en termes de valeur. J’ai constaté qu’être acteur et membre d’un groupe actif comme Sexy Zone ouvre automatiquement les portes de l’intégralité de l’industrie du divertissement à n’importe lequel de mes films ou émissions. Qu’il s’agisse de moi ou d’un autre idol de chez Johnny’s, nous sommes tous des moyens de connexion entre les fans de tel film ou telle émission et nos groupes respectifs. C’est également un moyen pour les fans de Sexy Zone de découvrir de nouvelles histoires dont ils et elles pourraient ne pas avoir entendu parler.
En pratique bien sûr, cela m’ouvre de nouvelles portes comme les castings des musicals, et cela pourrait me permettre d’inclure la musique dans tous mes projets. Être acteur avec une expérience de la scène peut changer le rythme d’un script. Quand je vois la façon dont ça m’a influencé, je suis heureux d’avoir ces deux casquettes.
Vous allez débuter dans votre toute première série internationale en 2024, Concordia, produite par Frank Doelger. En tant que seul acteur japonais du casting, comment comptez-vous vous révéler à travers votre rôle ?
Je suis extrêmement fier d’être le seul Japonais, même le seul Asiatique, et de représenter mon pays sur le tournage, auprès du reste du casting, de l’équipe et de toutes les personnes du monde entier qui regarderont de la série.
Je suis également fier de me promouvoir et de présenter ce que moi, acteur Kento Nakajima, sais faire. En tant qu’idol, la plupart des gens s’attendent sûrement à ce que j’incarne un personnage qui est dans le droit chemin. Mais Akira John “A.J” Oba (NdlR : son personnage dans la série) est arrogant et beaucoup trop confiant. C’est à la fois un perfectionniste et une représentation imparfaite des travers les plus sombres de l’humanité. Je trouve tout ce registre extrêmement attrayant, et je me suis plongé dans le rôle corps et âme pour qu’il m’aille comme un gant. Je suis très reconnaissant envers Frank Doelger qui m’a laissé la chance de me produire dans le film, d’y représenter mon pays ainsi que Johnny’s à une échelle internationale. Avec ce rôle, j’espère que moi et mon dévouement en tant qu’artiste toucheront un tout nouveau public international.
Croiser le chemin d’A.J est une expérience que je chérirai pour le restant de mes jours. Une de mes collègues, Joséphine Jobert, a déclaré lors d’une prise à Rome « Kento est aussi gentil qu’A.J est effrayant » et j’espère que mes fans aimeront ce décalage. C’est un rôle qui me sied à merveille mais qui me demande du travail, un peu comme un meilleur ami.
Qu’avez-vous préféré lors du tournage à Rome ? Des petites histoire inédites à nous raconter ?
Il y a tellement à dire ! J’étais trop heureux de pouvoir explorer et profiter de la vue, des bruits et des odeurs d’une ville aussi incroyable. Mais si je devais retenir une seule chose, ce sont les carbonaras. Pendant mon séjour, j’ai dû en manger plus de vingt sortes différentes, parfois avec mon manager, mais souvent seul dans des petits bistrots sur lesquels je tombais par hasard en me baladant. J’en avais déjà préparé chez moi, mais j’ai appris tellement de nouvelles choses sur la façon de les cuisiner que j’ai très hâte de mettre mon savoir en pratique. En réalité, c’est devenu partie intégrante de ma routine à Rome, à tel point que je disais « Carbonara » aux autres acteurs en arrivant sur le tournage au lieu de « Hello » ou « Ciao ».
Et comment oublier le vin ?! Pendant mes aventures culinaires, j’ai eu l’opportunité de tester de nombreux accords entre mets et vins pour faire ressortir au mieux les arômes. Les pâtes à l’amatriciana avec du vin rouge, les pâtes carbonara avec du vin blanc et bien sûr, de nombreuses options au café avec une flûte de champagne ou un bon Spumante (NdlR : vin pétillant). Les délicieux vins m’ont permis de garder ma bonne humeur lors de mes jours de repos, et m’ont également donné envie de faire d’autres voyages. Si je continue de recevoir des offres de travail de l’étranger pour le cinéma ou la télévision, peut-être pourrais-je me rendre à Paris ou à Cannes un jour. J’adorerais goûter les alcools et les plats qu’on peut y trouver. Si quelqu’un a des suggestions à me faire en France, informez-moi !
Un grand merci à Kento Nakajima pour son temps ainsi qu’à Johnny & Associates !