Interview Japan Expo 2023 : Yukka rencontre son public français pour la première fois

Chanteuse de J-pop, Yukka mélange les styles, du rock à la ballade. Ses premières compositions remontent à ses années passées en tant qu’étudiante avant qu’elle ne se lance officiellement en 2020 avec la sortie du single Daisho no Hoteishiki, suivi par quatre albums et plusieurs singles. Les concerts qu’elle donne au Japon affichent complets. Yukka en profite également pour voyager et présenter ses sons à travers le monde, en donnant des concerts de rue à Los Angeles, en passant par le Japan Festival de Londres et en se produisant, cette fois-ci, à Japan Expo.

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Bonjour, je suis Yukka, je viens du Japon. Je suis autrice-compositrice-interprète. Actuellement, je travaille surtout au Japon, mais j’étais aussi aux États-Unis, en Angleterre et en Corée du Sud à l’occasion d’événements. J’aimerais continuer de me produire en dehors du Japon.

Vous êtes autrice-compositrice-interprète, quel est votre processus habituel de création ?

Cela dépend du morceau, je ne commence pas à chaque fois par la composition ou par les paroles. Par exemple, je peux être dans la rue, écouter le son environnant et avoir une inspiration à ce moment-là, donc c’est d’abord une mélodie, ou cela peut être autre chose comme un manga, donc grâce aux mots que j’ai lus, que je commence à écrire les paroles. Cela dépend vraiment, je n’ai pas de processus défini.

Vous jouez également de la guitare, y a-t-il d’autres instruments que vous aimeriez essayer à l’avenir ?

Je joue plusieurs instruments. Quand j’étais étudiante, j’étais dans un brass band [ndlr : un ensemble musical composé majoritairement de cuivres], et j’ai beaucoup joué de la flûte traversière. Je peux aussi faire des percussions, que j’ai déjà utilisées en performance et je peux également jouer de la basse. Ce qui fait déjà 4 instruments. En plus, j’aimerais apprendre à jouer du piano.

Avez-vous un souvenir que vous chérissez particulièrement en lien avec votre musique ?

C’est plutôt mon expérience dans la musique. À 20 ans, je suis allée aux États-Unis où j’ai donné des performances de rue pendant un mois. À travers cette expérience, j’ai senti que je voulais diffuser ma musique en dehors de mon pays.

Pour continuer sur les États-Unis, comment s’est déroulé votre tournée ? Ainsi que votre participation au Japan Festival de Londres ?

D’abord, quand je suis partie aux États-Unis, je n’étais pas à l’aise avec l’anglais. Je mixais même le japonais avec l’anglais lorsque je parlais avec le public. Malgré cela, le public avait des réactions positives devant ma musique. J’ai compris à ce moment-là qu’à travers la musique, nous pouvions communiquer avec les gens. Mais j’ai aussi découvert que beaucoup de personnes aimaient le Japon. Ce sont les deux choses qui m’ont marqué durant cette tournée.
Le Japan Festival était ma première fois en Angleterre, mais il y avait déjà des gens qui portaient un T-shirt avec mon nom inscrit dessus. Je suppose que c’est grâce aux réseaux sociaux qu’il y avait déjà des fans. J’ai ressenti la passion des Anglais pour la musique via leurs réactions. Au Japon, c’est plutôt calme, le public écoute dans une atmosphère plus sereine.

Avant de venir ici, saviez-vous que le public français était aussi fan de culture japonaise ?

Je ne savais pas que les Français aimaient autant la culture japonaise. Je ne pensais pas que Japan Expo était aussi grand avec un public aussi immense. J’étais vraiment surprise.

Avez-vous apprécié de vous produire à Japan Expo ?

Il y avait plus de monde que ce à quoi je m’attendais. Progressivement, au cours du premier showcase, il y avait de plus en plus de monde. J’ai même remarqué que des gens étaient revenus d’une performance à l’autre et que le public m’appelait sur scène. Je n’avais ramené que quelques CDs, qui se sont vite vendus, et donc les suivants ont été déçus de ne pas avoir pu s’en procurer. D’ailleurs, des personnes du public m’ont demandé de revenir en France. Donc ça m’a fait vraiment très plaisir.

Si vous deviez conseiller une de vos chansons à quelqu’un qui ne connaît pas bien le Japon, laquelle serait-ce ?

Je recommande le titre Teacher, que j’ai fait durant les showcases. C’est un titre pour lequel j’ai même fait l’arrangement. C’est une autoproduction. J’ai travaillé les détails du son. C’est une musique qui présente l’ambiance de l’école au Japon.

Avez-vous prévu un peu de tourisme en France ?

Je suis arrivée deux jours avant Japan Expo, donc j’ai pu visiter un peu. J’ai visité la Tour Eiffel, le Musée du Louvre et l’Arc de Triomphe. Il me reste un jour après la convention, donc je pense aller au Marais et goûter à la cuisine française.

Avez-vous un message que vous souhaitez faire passer aux lecteurs et à vos fans français ?

Je suis ravie d’être venue à Japan Expo car j’ai pu rencontrer ce public qui était content de me voir. Je voudrais revenir en France pour le revoir. Et je vais continuer à créer de la musique. S’il vous plaît, surveillez mes prochaines sorties.

Merci à Yukka pour son temps, ainsi qu’à la Japan Expo pour son accueil.
Vous pouvez suivre les activités de l’artiste et ses futures sorties via ses différents médias sociaux comme Twitter et YouTube.
Interview réalisée en collaboration avec Nautiljon. Photos par Celia Cheurfa 

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