Les membres du groupe féminin MUSÉ ont été des représentantes de Shizuoka pour le prestigieux concours MISS UNIVERSE JAPAN. En plus de la musique, elles sont mannequins et danseuses.
Juri, Kajimari, Serina et Junna sont aussi des influenceuses. Elles totalisent 260 000 followers sur TikTok et ont reçu le trophée créateur YouTube.
La leader du groupe, Juri, a précédemment participé à Japan Expo avec son ancien groupe Orange Port. À travers leur concept « Shizuoka to the World », elles souhaitent promouvoir la région à l’international.
©Lucile Theffo Defaudais
Qu’est-ce qui vous a donné envie de former un groupe ?
Juri : J’ai participé en représentant de Shizuoka à miss universe Japan. Les autres membres sont des amies d’enfance depuis l’école primaire. Je les ai appâtées car je les trouvais jolies, belles et on voulait faire quelque chose ensemble.
Vous venez toutes de la ville de Shizuoka, est ce que cette particularité vous permet de vous distinguer des autres groupes ?
Juri : Shizuoka est la ville où nous sommes toutes nées, nous voulons tout faire pour la représenter. Nous sommes très actives sur les réseaux sociaux, cela nous permet de montrer aux gens que depuis Shizuoka, on peut faire des activités et étendre notre popularité au Japon, mais aussi au niveau mondial comme aujourd’hui à Japan Expo. C’est aussi une fierté pour nous de pouvoir représenter Shizuoka.
Comment se déroule la production d’une de vos chansons ?
Juri : Pour notre chanson actuelle, nous avons collaboré avec un DJ assez connu chez nous. Nous avons pu participer à une émission télé où nous avons fait la promotion de notre musique. Nous avons aussi eu l’occasion de participer à l’écriture et à la production.
Vous n’avez actuellement que quelques chansons à votre actif, travaillez-vous en ce moment sur de nouveaux titres ?
Juri : Nous ne sommes pas encore en train de produire de nouvelles chansons, mais nous aimerions avoir plus de vidéos à proposer.
Sur vos réseaux sociaux (TikTok, YouTube), avez-vous un concept dont vous êtes particulièrement fières ?
Juri : Nous avons deux concepts très différents, nous en avons un où nous sommes très imposantes et classes. Et l’autre où nous sommes très naturelles. On peut être une femme jolie, mais aussi déconner et faire des choses qui peuvent paraître drôles et décalées.
Vous êtes très active sur TikTok et réalisez notamment de nombreux défis sur des chorégraphies avec des talons hauts de 16 cm. Selon vous, laquelle a été la plus difficile à reproduire ?
Juri : Le concept le plus fatiguant est en effet celui où on danse avec des talons hauts, mais aussi le concept de danse avec quatre niveaux de pourcentages et souvent sur des titres K-Pop. C’est généralement Serina qui est en charge du niveau 1 000 %. Elle est donc souvent très fatiguée car elle a dépensé beaucoup d’énergie, de force et de musculature pour pouvoir faire de grands gestes.
©Lucile Theffo Defaudais
Avez-vous apprécié de performer à Japan Expo ?
Juri : Nous avons été très touchées par la chaleur du public français, je suis déjà venue ici plusieurs fois. Cela fait presque dix ans que je ne suis pas venue, mais il y a des gens qui m’ont quand même reconnue.
Serina : Même si c’était notre première fois à quatre, le public était chaleureux, tout sourire, et nous a réservé un bon accueil. Même s’ils ne nous connaissaient pas, les gens sont venus mettre l’ambiance. On est très émues de voir que même si on ne parle pas la même langue, on ne peut pas forcément se comprendre mais les cœurs et les signes nous permettent d’être connectés.
Avez-vous prévu un peu de tourisme en France ?
Juri : Le premier jour, nous sommes allées à Paris et nous avons filmé beaucoup de TikTok.
Kajimari : Nous avons visité l’Arc de Triomphe, la tour Eiffel, les Champs-Elysées et d’autres grands lieux touristiques.
Merci aux membres de MUSÉ pour leur temps, ainsi qu’à la Japan Expo pour son accueil.
Vous pouvez suivre les activités de l’artiste et ses futures sorties via leurs différents médias sociaux : Instagram et YouTube.
Interview réalisée en collaboration avec Nautiljon. Photos par Lucile Theffo Defaudais.